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 La Ballade des gens anormaux...

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Asteras D 4871
Oozaru
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Asteras D 4871


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MessageSujet: La Ballade des gens anormaux...   La Ballade des gens anormaux... Icon_minitimeSam 3 Nov 2007 - 2:45

Quel plaisant voyage que celui-là ! Il avait un je ne sais quoi de guilleret...Le retour à la maison, au pays natal, pour deux êtres qui avaient été plus ou moins partiellement créés au Ruban Rouge.

Asteras bondit hors du vaisseau, impatient d'aller se venger. Mais il fut tempéré en cela par Sérû, qui avait sans doute eu plus de temps que lui pour faire mûrir son plan. Le Cyborg s'adossa à un vaisseau, alors que des sous-fifres du Ruban Rouge arrivaient. Sérû, quant à lui, avait eu la délicate attention de se cacher. Asteras se raidit, comme s'il se mettait au garde -à-vous.
" Unité D 4871 ! Où sont tes accompagnateurs !
- Morts, monsieur.
- Comment ça, morts ? Tu te fous de moi ? "
Les autres soldats retinrent leur chef. Après tout, un Cyborg ne
mentait jamais aux questions d'un membre du Ruban Rouge, c'était bien
connu !
" Et que leur est-il arrivé ?
- Nous sommes tombés dans une embuscade, monsieur. Ils ont été frappés, j'ai essayé de les protéger, mais alors que j'achevais les derniers attaquants, j'ai constaté leur décès. Je leur ai fait aménager une sépulture digne de ce nom, bien sûr.
- Ne te fous pas de moi, dernier avertissement ! "
Un des soldats avait gloussé à la dernière remarque d'Asteras, mais l'ironie n'avait visiblement pas atteint le chef du groupe.
" Bien, Unité, rends-toi en débriefing tout de suite ! "
Le regard d'Asteras changea, alors qu'il toisait le chef, un air mauvais soudain affiché au visage.
" Pas envie... "
Avantagé par l'effet de surprise et sa vitesse surhumaine, Asteras mit KO les gardes, et prévint Sérû que la voie était libre.
" J'ai failli attendre ! "
Asteras esquissa un sourire, et partit en éclaireur, restant vigilant. Après tout, ils n'étaient pas à l'abri de surprises.

Et les surprises ne se firent pas attendre ! Après quelques minutes à passer dans des couloirs quasi déserts, nos deux héros eurent droit à un paquet cadeau...La salle d'entraînement. Asteras s'était arrêté, attendant Sérû.

" Hum...Jackpot ! "
Son sourire s'élargit, alors que Sérû prenait un air tout aussi intéressé que lui. Ils firent irruption dans la salle.
Sérû lança un Kaméhaméha qui dévasta les lieux, entraînant deux ou trois Cyborgs malchanceux qui se trouvaient sur la trajectoire avec lui.
Asteras prépara une Big Bang Attack peu chargée, qui fit son effet en projetant les autres Cyborgs aux quatre coins de la pièce. D'un signe de tête, il indiqua à Sérû que chacun s'occuperait de son côté de la salle.
Il fonça sur le premier adversaire de son côté, lui assénant trois coups plus puissants que ceux qu'il avait l'habitude de distribuer, assez pour le faire reculer un moment. Son cri arriva aux oreilles de Sérû au même moment.
" N'hésites pas à taper plus fort, ce sont des gros costauds, mais qu'est-ce qu'ils sont lents ! "
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Raphaël
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MessageSujet: Re: La Ballade des gens anormaux...   La Ballade des gens anormaux... Icon_minitimeDim 4 Nov 2007 - 17:00

Il était évident qu'Asteras était l'un des meilleurs cyborgs du Ruban Rouge. Même ces gros balèzes ne faisaient pas le poids contre lui.
*Nous ne devons pas nous attarder trop longtemps !*
J'envoya promener mon adversaire un peu plus loin. Un très grand tenta de me sauter dessus; je m'accroupi et le projeta dans le couloir avec un magnifique coup de pied retourné; il s'écrasa et défonca le mur. Asteras avait déjà terminé ses ennemis.
- Bon, ça c'est fait ! dit-il.
- Je pense qu'il n'étaient pas les seuls...
- Non, mais ça va bien les occuper.
Nous regardâmes nos exploits; cela semblait trop facile.
- Il faut trouver les laboratoires. Il faut qu'on sache où ils t'ont créé et détruire ce fichu Cell.
- Très bien, répondit-il. Deux secondes...
Il s'approcha d'un plan, qu'il m'aurait été trop long à déchiffrer. Il compta quelque chose puis nous sortâmes.
- Suis-moi, on va faire un détour.
A l'angle du couloir, nous entendîmes des pas précipités. En quelques sauts, nous étions déjà loin devant les ascenseurs.
- Tu peux encore passer inaperçu, murmurai-je. Jusqu'à ce qu'il sachent que tu t'es retourné contre eux... Mais ils ne doivent pas me voir, pas encore.
- Ok, tu devras utiliser les conduits.
Les exclamations retentirent depuis la salle d'entraînement. J'ouvvris de force des portes et nous nous glissâmes dans la cage vide. Lévitant sans bruit, nous descendîmes en évitant les cabines qui passaient. Au lieu d'être allé vers le "haut" de la structure, la partie officielle et publique, nous étions en "bas" dans une zone visiblement interdite et surtout militaire, cachée dans la super-structure.
*C'est entre les hangars de combat et l'anneau de contrôle. C'est toute la surface autour du conduit secret que j'ai emprunté...*
Arrêté au bon étage, mon ami entra dans un ascenseur vide; je restai dehors, devant la grille d'aération. Asteras ouvrit les portes et observa au dehors : il n'y avait pour l'instant personne.
- C'est à cet endroit que j'ai quelques bribes de souvenirs. Deux étages au-dessus, les androids sont stockés; peut-être que Cell est en-dessous.
- On verra déjà. Il faut qu'on trouve d'abord un moyen de te protéger de ces foutues télécommandes.
Un groupe de personnes passa devant le cyborg : c'en était d'autres, mais qui semblaient inachevés, le regard vide et marchant au pas; deux soldats les emmenaient on ne sait où. Puis un officier passa, flanqué de deux androids opérationnels, et aerçu Asteras, qui fit semblant de sortir au garde-à-vous.
- Identification ! mugit le gradé, l'insigne rouge étincelante.
- Unité D 4871, au rapport.
- Que fais-tu là ?
- C'est le major TKF-8-21 qui m'a envoyé en débrifing ! répondit-il automatiquement.
Il fut longement observé.
- Bien, l'Unité G 0359 va t'accompagné, y'a eu des tranferts.
L'officier et l'autre cyborg disparurent dans un couloir; je vis cependant qu'il avait utilisé son communicateur afin de parler à l'android restant. Rampant dans le conduit, je les suivis à travers le labyrinthe d'acier.
*J'ai un mauvais présentiment... Ils se méfient !*
Ils entrèrent dans une salle, de taille moyenne et remplie d'appareils électroniques. Il y avait quatre scientifiques, dont une femme. Ils portaient la même insigne que celle que j'avais vu en partant; mais ils abordaient également celle du Ruban Rouge. Il remercièrent le Cyborg qui sortit et restèrent seuls avec Asteras; la porte fut ensuite verrouillée. Je sentis mon ami se décontracter malgré les humains.
- Dis-moi, D 4871, pourquoi es-tu revenu ?
- C'était mes ordres, répondit Asteras sans le ton de pantin.
- Vraiment ? fit un autre, un petit appareil dans la main.
- ...
- Tes gardes avaient pour instruction de t'envoyer en mission. A moins que tu ne les ais quitté avant...
*Merde !*
- Tu es défaillant, D 4871 ! coupa le troisième homme.
Mon ami voulu bougé mais il parut comme assomé quand l'un d'eux appuya sur la télécommande. La femme n'avait toujours pas bougé; le dernier à avoir parlé s'avanca avec une manette plus grosse.
*La bombe ! Je dois y aller.*
- Tu dois être éliminé, tas de ferraille.
Sans avoir le temps de comprendre, le plafond s'écroula sur lui. Je pris de force l'appareil et l'écrasai entre mes doigts; puis avec ma queue, je transpercai la télécommande. Je frappa le scientifique qui cogna son compère et rencontrèrent le mur, puis me relevai. Un petit kikoha bousilla l'interrupteur de la porte avant que la femme ne sorte; il n'y avait plus qu'elle et moi, Asteras étant assomé et remuant péniblement. Mais cette pause fut de courte durée : je sentis les mouvements du cyborg derrière la porte et qu'il allait bientôt défoncer.
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Raphaël
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MessageSujet: Re: La Ballade des gens anormaux...   La Ballade des gens anormaux... Icon_minitimeDim 18 Nov 2007 - 19:00

Il serait aisé pour l'android de briser la porte ; et Asteras ne s'était toujours pas remis. La jeune femme n'avait pas bougé et semblait paniquée.
- Si tu veux vivre, lui dis-je, aides-nous.
Elle m'observa moi, mon ami puis la porte qui vibrait sous les appels du cyborg. Enfin elle opina de la tête, incapable de prononcer un mot.
- Ouvrez tout de suite cette porte ! cria l'être mécanique.
N'obtenant aucune réponse, il la défonca sans difficulté. Il observa alors la scène : moi, Asteras, les scientifiques k.o. et la femme toujours debout contre la cloison, effrayée. Obeissant aveuglément à son programme, il s'élanca sur moi. Je fus sur lui en un éclair et lui mis un coup de poing ; un coup de coude et un coup de pied circulaire l'envoyèrent plus loin. J'attrapa alors Asteras par le col et le lanca dans le couloir ; il était à demi-conscient mais n'arrivait pas à se tenir debout.
- Je crois que tu sais qui je veux voir, dis-je à la jeune femme. Emmènes-le, j'arrive.
- D'accord, murmura-t-elle.
Elle sortit et releva Asteras, titubant et récupérant peu à peu. Ils ne firent pas cinq mètres lorsque l'android passa à travers la cloison. Je le suivis et le pris au cou avec ma queue. Je le lancai dans l'allée puis rejoignis les autres ; nous entrâmes dans un ascenseur qui nous conduisit un étage en-dessous.
- Vous êtes Cell ? se risqua la femme.
- Pas exactement, répondis-je sans la regarder.
La cabine s'arrêta et les portes s'ouvrirent : la structure était la même mais les couloirs plus vastes ; des bruits se faisaient entendre un peu plus loin.
- C'est par là, dit-elle en soutenant Asteras.
Elle partit dans une autre direction à travers le dédale métallique.
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MessageSujet: Re: La Ballade des gens anormaux...   La Ballade des gens anormaux... Icon_minitimeJeu 22 Nov 2007 - 16:57

Je suivis un moment la jeune femme qui soutenait Asteras; il marchait presque normalement mais n'arrivait pas encore à aller droit.
*Avec une telle faiblesse, le Ruban Rouge s'assure un contrôle total de ses cyborg... J'espère pouvoir libérer Asteras de son handicap.*
Au fur et à mesure de notre avancée, je sentais qu'il y avait des "espaces" : la structure avait dû être amménagée sur deux étages. Nous nous arrêtâmes enfin devant une porte. Il n'y avait pas de grade militaire du RR sur la plaque ; seulement un titre scientifique.
- C'est ici, me dit la femme. Il n'y a qu'elle qui puisse savoir qui vous êtes...
- Je suis Sérû, répondis-je en observant la porte. C'est de réponses et d'aide dont j'ai besoin.
Elle ouvrit la porte. La salle se tenait sur deux niveaux, bien qu'il n'y ait aucun autre accès en-dessous. Une passerelle faisait tout le tour de la pièce et reliait les points hauts ; des escaliers et rampes permettaient de descendre. Plusieurs appareils pour les androids se tenaient là.
- C'est ce qu'on appelle la phase terminale, m'expliqua sans attendre la jeune femme. C'est ici qu'on achève la formation des Cyborgs.
- Pour qu'ils deviennent de vrais monstres, ajoutai-je en descendant.
Sans rien dire d'autre, elle me suivit et alongea Asteras sur une couchette dépourvue de machine. Il n'y eu aucun bruit pendant un instant.
- Où suis-je ? demanda faiblement mon ami.
- Là où tu es devenu D 4871...
Il observa alentour. Son esprit se remettait vite et il serait bientôt opérationnel. Il se redressa et s'assit.
- Je crois que je suis venu ici, dit-il sans enthousiasme.
- On pourra sûrement t'enlever ton truc. Je dois juste trouver quelqu'un.
Après quelques minutes, Asteras fut debout. Mais il prendrait un gros risque s'il venait à combattre. C'est pourquoi il accepta de ne pas se lancer dans un combat tout de suite. Nous resortîmes de la salle et la femme nous enmmena vers une grande pièce, au centre de l'étage. Je perçu des forces spirituelles et Asteras lu les chiffres de puissance.
- C'est pas énorme, remarqua-t-il. Je pense être devenu doué par rapport. Mais ils ont l'air nombreux.
- Pas de problème, laisses toi guider et ne tentes rien. Vous entrez d'abord ; si ça tourne mal, j'interviendrai.
La femme ouvrit la porte et y entra, suivit nonchalamant par le cyborg. Me glissant derrière mais restant dans l'ombre, j'observa en silence les événements.
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MessageSujet: Re: La Ballade des gens anormaux...   La Ballade des gens anormaux... Icon_minitimeLun 3 Déc 2007 - 19:10

La salle était immense, comme un stade de tournoi. Il y avait presque une quainzaine d'andoids qui s'entraînaient. La jeune femme s'avanca sans en tenir compte, suivit par Asteras qui marchait au pas ; elle se dirigea vers un petit groupe sur le côté. Je m'accroupis dans l'ombre en les observant.
*J'espère que ca va aller. Voyons voir...*
Il y avait quatre hommes militaires, revêtus de l'uniforme du Ruban Rouge. A côté se tenaient un scientifique âgé et deux femmes ; je reconnu celle que j'avais vu en partant. Mais derrière il y avait aussi deux extra-terrestres : un petit violet, avec un crâne alongé et des tâches jaunes, ainsi qu'un assez grand, à la peau verte, les cheuveux gris et deux cornes sur la tête.
*Merde, je ne m'attendais pas à en voir des comme ça...*
Ils avaient des armures de combat (comme les Saïyens) avec juste le logo du RR. Apparemment ils étaient là pour superviser et observer les résultats.
- Impressionant, dit soudain le petit. Leur technique est intéressante.
- C'est vrai, répondit le grand vert. Ajouté à leur nombres, ils seront très utiles.
Les humains aperçurent alors la jeune femme. Les militaires semblaient interloqués, qu'on interrompe leur démonstration de la sorte ; les scientifiques craignaient qu'on ne leur demande ce qu'il se passe ; mais la scientifique compris qu'il y avait quelque chose d'anormal et s'avanca, faisant mine de recevoir un message prévu. Malheureusement les extra-terrestres n'étaient pas dupes et s'approchèrent aussi.
- Qui t'es toi ? demanda le grand.
*Merde, si Asteras ne répond pas, ils vont le démasquer ; mais si il donne son matricule, ils risquent de l'identifier trop vite...*
- Unité D 4871 au rapport.
- Que fais-tu là ? continua le petit violet.
- Retour de mission pour débrifing.
Les aliens portaient des détecteurs et pouvaient donc recevoir des infos. La jeune femme n'arrivait plus à bouger, sans doute terrorisée.
- Pourquoi es-tu ici ?
- Personne en salle de débrinfing, improvisa Asteras. Reste en attente.
Avant que la scientifique n'ait pu intervenir, les aliens l'écartèrent comme un nuisible.
- Pourtant tu es arrivé ici tout seul, non ?
*Merde, ils savent...*
Asteras ne pouvait plus bluffer ; c'était sûr qu'ils nous "attendaient". Je décida donc de sortir de l'ombre et avanca lentement vers eux. Ils mirent pourtant un certain temps avant de me voir. Les cyborgs arrêtaient peu à peu de se battre : comme mon ami, ils devaient connaître Cell. Tous m'aperçurent enfin et il n'y eut bientôt plus un bruit. Je marchai tranquillement vers le groupe, ma queue en l'air bougeant au rythme de mes pas.
- Qu'est-ce que ça veut dire ? souffla le vieil homme l'air paniqué.
- Mais c'est quoi ça ? demanda le petit alien.
Asteras fit quelques pas en arrière ; je m'arrêtai à sa hauteur. Seule la scientifique, aussi surprise que les autres, comprennait que je n'étais pas Cell.
- Mais, on dirait Cell, fit soudain l'autre femme.
- Impossible, le programme n'est pas achevé, répliqua l'homme.
Les militaires passèrent à côté d'eux en jetant un "Vous aurez de mes nouvelles". Le plus gradé, persuadé de son autorité, devanca les autres et se fixa juste en face de moi ; je mis une main de côté pour retenir Asteras, envahi d'une animosité aussi soudaine qu'indéfinissable.
- Toi la bête, que fais-tu là ? Tu appartiens et obeïs au Ruban Rouge, tu n'as rien à faire ici. Execution ! hurla-t-il en me pointant du doigt, voyant que je ne bougeais pas.
- Ta gueule !
Je lui attrapai le bras et sans qu'il ne comprenne, je l'envoyai en l'air, derrière moi, où il percuta une poutre en acier avant de retomber dans un bruit sourd. Les trois hommes restants paniquèrent.
- Cyborgs, lanca l'un d'eux. A l'attaque !
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MessageSujet: Re: La Ballade des gens anormaux...   La Ballade des gens anormaux... Icon_minitimeSam 5 Jan 2008 - 14:28

Les Cyborgs mirent un temps avant de comprendre le message ; puis ils s'élancèrent de là où il s'étaient arrêtés, certains en l'air, plus ou moins loin dans la salle.
*C'est parti !*
Lorsque les premiers nous arrivèrent dessus, Asteras intervînt par surprise : il en désorienta quelques uns, me donnant le temps d'augmenter ma puissance ; une simple aura blanche m'enveloppa. Puis le cyborg continua vers son objectif.
- Désactivez-le ! cria l'un des militaires.
Il reçu un coup de poing au passage et mon ami continua jusqu'au scientifique. Grâce à sa prodigieuse vitesse, il lui arracha la télécommande des mains et la brisa. De mon côté, je repoussais les assauts des androids.
*Je dois encore gagner du temps !*
Il ne restait qu'une commande, en possession de la scientifique. Calmement, Asteras s'avanca vers elle.
- Donnez-la moi, demanda-t-il poliment.
- Mais désactivez-le, bon sang ! vociféra un autre militaire gradé.
- S'il-vous-plaît... insista Asteras.
- Je vous ordonne de le détruire ! ajouta le dernier général.
Il y eu une phase de latence, où je pus les observer. La scientifique regarda un moment la jeune qui nous avait amené ; le vieux et l'autre femme ne bougeaient pas, incapables de comprendre ce qu'il se passait vraiment.
- Vous passerez en cours martial ! hurla le général, impatient.
- Allez vous faire voir ! répondit la scientifique.
Puis elle déclipsa la commande et l'abatti sur le mur : elle tomba en pièces.
- Vous serez executée pour trahison ! cria le second militaire. Vous n'êtes qu'une ratée, comme le fut votre traitre de mari !
- Ferme-la, coupa Asteras.
Un coup de pied circulaire les fit voler. Je renvoya quelques Cyborgs dont certains leur tombèrent dessus.
- Stop ! lanca la sientifique. Arrêtez le combat.
Les Androids se figèrent puis se posèrent tous au sol. Je diminua mon énergie et fit de même. Mais aucun ne put dire quoi que ce soit : des applaudissement retentissaient plus loin. Le grand vert arrêta son manège ; à côté il y avait le dernier militaire du Ruban Rouge, qui s'était remis du coup de poing d'Asteras.
- Bravo ! lanca-t-il ironiquement. C'est pas mal. Mais il te faudra faire mieux.
Asteras rassembla les quatre scientifiques. Un bruit de métal tordu se fit entendre et le petit violet apparu ; il bondit au-dessus de nous et se posa près des autres.
- Maintenant on va s'amuser ! dit-il. Vous ne pouvez vous échapper... à moins de nous battre mais c'est impossible.
- Il faut les tuer ! coupa le général. Ces traîtres doivent mourir ! cria-t-il en désignant les humains.
- Dégage ! trancha le grand vert.
Un instant plus tard, il n'y avait plus que les deux aliens. Le violet s'avanca vers les cyborgs.
- Ceux que vous voyez là sont des ennemis, commenca-t-il. Vous devez donc nous obeïr ; mais pour l'instant, ne vous attaquez pas aux humains, retenez-les juste ici.
- La chose est à moi ! ajouta le vert en craquant ses poignets.
Je me mis de côté avec mon ami. Les androids et les aliens nous encerclaient.
*Là on est mal.*
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MessageSujet: Re: La Ballade des gens anormaux...   La Ballade des gens anormaux... Icon_minitimeLun 28 Jan 2008 - 19:00

Même sans compter les cyborgs, les deux aliens seraient difficiles à vaincre.
- Ecoutez-moi ! lanca soudain Asteras. Vous ne devez pas nous combattre ! Ne voyez-vous pas qu'ils se servent de vous ?
- C'est inutile ! coupa le grand vert.
- Mes frères ! insista Asteras. Vous n'êtes donc que des machines ?
Les cyborgs ne bougèrent pas et ne répondirent rien. Ils attendaient les ordres.
- Ils nous obeissent, indiqua le violet. Les meilleurs soldats qui soient ! Ce ne sont que des robots sans âmes et sans pitié !
*Alors nous n'avons pas le choix...*
Asteras semblait avoir compris aussi ; il se mit en position, prêts à s'élancer avec toute la vitesse qu'il pouvait donner.
- Dans ce cas, dis-je, nous nous battrons sans retenue !
Je replia les bras et me pencha sur moi-même ; Asteras fut en un éclair devant les humains afin de les protéger de son kiaï. L'onde de choc que je dégagai propulsa les androids un peu partout.
- On y va !
- Tuez-les ! cria le violet.

Les cyborgs nous sautaient dessus. Grace à sa prodigieuse vitesse, Asteras les tenaient éloigné ; quant à moi, mes coups les amochaient assez pour qu'ils mettent du temps à revenir.
*On ne tiendra pas longtemps à ce rythme !*
J'entendis alors un son ; un ultrason en fait. Les scientifiques avaient démonté quelques appareils sans que les aliens les voient : ils étaient sûrement plus intéressés par notre combat et ne se souciaient pas d'eux. La scientifique m'indiqua Asteras du doigt ; un autre kiaï et un déplacement foudroyant me rapprochèrent de lui. Un choc parcourut la salle après qu'un étrange disque métallique se soit collé à la tempe de l'Android rebelle : tous les cyborgs tombèrent. Asteras parvînt cependant à se relever vite, détachant le petit objet qui avait grillé sous l'impulsion magnétique.
- C'est tout ce que j'ai pu faire, me dit la jeune fille qui nous avait amené ici.
- Mais au moins les autres sont K.O., remarqua le vieil homme.
Les robots bougeaient péniblement, assomés par la télécommande d'arrêt rapiécée. Les deux extra-terrestres ne comprenaient pas. Puis ils se reprirent, content de se battre et certains de nous écraser.
- Même avec le Super Saïyen, tu auras du mal, murmura Asteras.
- T'as raison, répondis-je. Le gros a l'air balèze et semble avoir une dent contre moi.
Nous nous mîmes côte-à-côte. Je souffla encore à Asteras de me laisser y aller en premier afin de les destabiliser.
- Regarde ça, Tazl, dit le vert en ricanant. Ils veulent se battre contre nous !
- Je te laisse l'insecte, Fyx.

Je pris mon envol, Asteras juste derrière moi ; surpris, Tazl ne put éviter mon coup de poing. En un instant, le Cyborg l'avait également atteint et l'envoyait encore plus loin avec un autre upercut. Il se posa à mi-distance entre les deux créatures. Continuant mon action, j'avais enchaîné avec un coup de pied, repoussant Fyx sur le côté. Nous étions à nouveau immobiles, prêts à nous élancer. Une téléportation permit à Asteras de se placer au-dessus de Tazl
- Mais... bégaya Fyx. Que ... ?
Mon énergie cru rapidement, l'aura translucide et silencieuse fit place à un feu doré et bruissant dans un éclair ; leurs détecteurs craquèrent et tombèrent en miettes. Tazl comprit à peine ce qu'il venait de voir quand Asteras lui fondit dessus. Fyx me sauta dessus mais je parvîns à le contenir ; mon ami prit rapidement l'avantage sur un adversaire sonné et perdu. Malgré les coups, il tînt jusqu'à chargé son énergie après un nuage de coups.
- Big Bang !
La boule de feu oblitéra Tazl et le corps sans vie tomba sur le sol lisse.
- Kaméhaméha !
Le rayon enveloppa Fyx, désemparé par la mort facile de son accolyte. Il se redressa péniblement.
- Pauvre cloportes ! mugit-il. Vous allez payer !
Fou de rage d'être tenu en échec, sa puissance monta d'un cran : il avait muté en une gros monstre, la gueule pleine de dents, les cornes longues et des piquants sur les épaules et le haut du dos.
*Mouais... C'est mauvais.*
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MessageSujet: Re: La Ballade des gens anormaux...   La Ballade des gens anormaux... Icon_minitimeMer 30 Jan 2008 - 19:15

Sa force avait nettement augmenté et il semblait pris de folie, respirant bruyament, mugissant à chaque mouvement.
- Je pense qu'on ne sera pas trop de deux, souffla Asteras.
- Je le crois aussi, répondis-je en observant Fyx.
*Je me demande comment il a obtenue une telle puissance...*
Le monstre ne me laissa pas réfléchir longtemps ; il nous fonça dessus, sa vitesse ayant bien augmenté. Asteras s'envola et fit une pirouette, tandis que je croisais les bras, amortissant son coup de poing. Je ripostai par un coup de talon dans le thorax et le cyborg par un aux jambes. Mais il ne sembla pas perturbé : il parvînt à attraper l'android par un bras et à le lancer dans le mur, manquant de peu d'écraser les scientifiques.
- C'est pas possible !
- Gaaah ! rugit-il, visiblement incapable de parler.
Je parai un coup mais il m'envoya un upercut, puis un coup de genou. Je tombai au sol et il me fixa, bavant presque de colère. Asteras se dégaga des débris.
- Mais c'est pas vrai, dit-il perplexe.
- On dirait qu'il est devenu complètement fou ! dis-je en me relevant.
En effet, Fyx ne disait plus rien mais se contentait de grogner. Sans prévenir, il se retourna et balanca une volée de kikohas vers les humains ; le cyborg usa de toute sa célérité pour les contrer.
*Bon, si c'est ce qu'il veut, on va lui donner !*
- Fyx ! m'exclamai-je. C'est moi que tu veux ?
Grognement en réponse. Je me concentrai, faisant éclater tout ce que je pouvais de ma puissance ; le sol trembla et les décombres vibrèrent.

Le monstre n'en fut pas impressionné ; nous nous élançâmes en même temps. Alors que le colosse allait me mettre un poing, Asteras avait déjà bondit, gênant ses mouvements, l'épuisant à essayer de l'attraper. En parfait duo, nous prîmes l'avantage sur notre ennemi, le forcant à s'envoler ; les combats aériens n'étaient pas sa spécialité.
- Attention, il va te bloquer !
Mais Asteras ne put éviter les bras immenses : le cyborg était pris au piège et Fyx le broyait. Je me précipita donc, tentant de le faire lâcher. D'un revers du bras, très ajusté, il me planta un pique, qui avait soudainement poussé, dans le ventre.
- Sérû ! cria l'android en se dégageant.
Appaté par un proie blessée, Fyx abandonnant mon ami métallique ; mais je l'eu par surprise, ayant oté l'os et régénéré mon corps.
*On dirait que mon pouvoir est encore meilleur.*
La pointe traversa son avant-bras, laissant couler un sang... violet, sombre.
- Asteras, regarde !
- C'est pas normal, répondit-il. Mais il faut d'abord l'achever !
Près du monstre, je fit un retourné avec un coup de pied et m'éloignai de lui ; mon ami s'en approcha par derrière. Son énergie augmenta tandis qu'un disque vert prenait forme à côté de moi.
- Big Bang !
Asteras avait executé l'attaque à la perfection, mais avait placé sa main à l'envers : l'attaque percuta Fyx dans le dos et brûlant les pointes, tout en lui laissant le temps de s'éloigner.
- Kienzan !
La scie fendit la fumée et il n'y eût qu'un bruit étranglé. Lorsqu'en enfin tout fut calme, Fyx était à terre ; mais il semblait muté, à mi-chemin entre le guerrier qu'il était et la bête.

On n'entendait plus que le silence et le vrombissement des aérateurs. De loin, Asteras s'adressa aux humains.
- Vous savez comment il a fait ?
Ils hochèrent la tête, ignorant cette capacité. J'examina un instant le crâne et y découvrit des cicatrices post-opératoires. Fyx n'était pas devenu un monstre tout seul.
*Cette technologie alien est inquiétante ; s'il trouve le moyen de décupler les forces par des implants...*
Nous laissâmes le corps sans vie et rejoignirent les scientifiques. Ils ne posèrent aucune question ; car ils seraient rapidement recherchés pour trahison.
- Il faut que l'on discute, dit enfin Asteras.
- Bien, répondit le vieil homme. Sortons.
La porte sauta sans difficulté et nous entrâmes dans un petit labo inoccupé. Les deux jeunes femmes étaient visiblement encore effrayée du combat ; mais la scientifique ne paraissait pas impressionnée.
- Nous avons quelques questions...
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MessageSujet: Re: La Ballade des gens anormaux...   La Ballade des gens anormaux... Icon_minitimeVen 1 Fév 2008 - 15:34

Les scientifiques s'étaient assis autour d'une table ; Asteras et moi étions debout, les bras croisés, essayant de trouver par où commencer.
- Nous allons d'abord nous occuper de lui, dis-je en le désignant.
- Bien, répondit- le vieil homme. Que souhaites-tu savoir ?
Asteras s'avanca et s'assit également.
- J'ai deux problèmes, expliqua-t-il. D'une part pour mes origines, d'autre part pour mon système mécanique d'arrêt et d'explosion.
- Très bien, continua le scientifique. Ton matricule est D 4871 ; mais ton nom humain est Asteras. Nous n'avons aucune autre information si ce n'est quelques vieilles affaires au fond d'un placard. Tu peux évidement les récupérer.
Asteras opina.
- Vous les cherchez, Lise ? demanda-t-il à la femme que je ne connaissais pas.
Elle sorti en s'assurant qu'il n'y avait personne.
- J'ai juste une chose à dire, Asteras. Nous ignorons tout des "sujets" qui nous étaient amenés ; la seule particularité fut que tu étais dès le début destiné à Cell, car tu étais un combattant hors pair. Et encore plus aujourd'hui...
- Mais que puis-je faire ? demanda-t-il. Ce détonateur peut me détruire à tout instant.
- En moins d'une demi-heure, nous pouvons ôter les systèmes auxiliaires ; mais tu ne pourras jamais redevenir un humain ou retrouver totalement la mémoire, sauf peut-être par bribes.
- Je le sais, fit-il clamement.
- Mais nous pouvons peut-être augmenter sa puissance, non ? intervînt la jeune femme.
- C'est possible ; si déjà tu passes sur la table, autant te renforcer pour t'éviter les ennuis. Mais ce ne sera pas miraculeux.
Il y eu un silence, rompu par Lise qui revenait avec les affaire du cyborg ; avec le sac se trouvait une grande épée, enveloppée dans un vieux tissu.
- Nous allons y aller tout de suite, ajouta Charles Dammer, professeur en robotique. Le temps presse je crois ?
- Oui, je viens avec vous.

Nous arrivâmes dans un grand labo ; je scella la porte et accompagna l'android. En quelques minutes, il fut désactivé, endormi et je restai seul avec les deux femmes.
- Tout d'abord je me présente, dit la scientifique. Je suis Natalie Myu, et voici mon "apprentie" Elise. Et toi, quel nom t'as été donné ?
J'observa un moment les deux femmes.
- Je suis Sérû. Mais vous le saviez déjà ?
- Oui, répondit-elle. C'est moi qui t'ai appelé ainsi. Mon mari a travaillé avec moi sur ton projet, afin d'éliminer Cell. Mais pour me protéger il a pris toute la responsabilité ; ils l'ont executé.
Elle me dévisageait, comme si elle cherchait des réponses. Ou plutôt des confirmations.
- Je suis désolée, continua-t-elle, de ce que tu as pu subir. Tu es l'unique représentant d'une espèce qui n'existe pas...
- Vous oubliez Cell, dis-je.
- Non, Cell est un mélange précis et conditionné pour être un esclave ; ce n'est même pas un clone. Et puis tu dois l'anéantir avant qu'il ne soit trop tard.
- Mais tout cela ne me pose pas de problème. Etant né sans aucune famille, je n'en manque pas ; et puis j'ai des amis. Je suis vivant.
- Tu es la seule créature autonome et intelligente qui ait jamais été fabriquée. Mais cela, les dirigeants du Ruban Rouge l'ont remplacé par une arme.
- A propos, que fait Dark dans cette affaire ? demandai-je. Pour moi, j'ai les réponses que je voulais ; mais je veux savoir pourquoi ce système tente de prendre la Terre de cette manière.
- Je ne sais pas trop... Ils utilisent les cyborgs dans leur guerre contre les Saïyen. Et conquérir la Terre de cette façon est plus simple, car ils veulent la conserver. C'est une sorte d'essai.
Je réfléchi un instant, pensant à Kobe qui était parti loin, sur Végéta. Et en tant que tiers Saïyen et tiers Dark, je me devais d'agir ; ils étaient sûrement tous manipulés comme nous l'étions ici et sur Terre.
- Bien, je vous remercie, dis-je au bout d'un long moment. Je voudrais juste savoir quel est la dernière espèce qui a été utilisée pour me créer.
- Ce sont des Nameks, répondit Natalie. Mais c'est eux que nous ignorons le plus : aucun spécimen ne nous a été amené...
- Et que vas-tu faire maintenant ? demanda Elise.
- Détruire Cell, les installations du Ruban Rouge et partir.
- Mais où comptes-tu aller ? fit Natalie.
- J'irai sur Namek, en passant d'abord par Adarlon, expliquai-je. Je rejoindrai ensuite Végéta et Dark.
Nous discutâmes un moment sur les planètes, les vaisseaux et les dangers des conflits. Après une vingtaine de minutes, Dammer et Lise étaient de retour.
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MessageSujet: Re: La Ballade des gens anormaux...   La Ballade des gens anormaux... Icon_minitimeDim 3 Fév 2008 - 17:11

- C'est fait, dit Dammer. Il nous rejoindra d'ici peu.
- Le Ruban Rouge a-t-il autorité dans la partie supérieure du complexe ?
- Non, il y a une administration spécifique ; ils ne veulent pas attirer l'attention.
Je réfléchi un instant ; car je ne voulais pas qu'ils soient eux aussi capturés puis exécutés.
*Mais je dois détruire Cell et le gros des installations...*
- Très bien, dis-je décidé. Dans ce cas, vous irez là-haut, avec Asteras. Il pourra vous protéger jusqu'à ce qu'il retourne sur Terre.
- Il ne vient pas avec toi ? fit Elise.
- Il ne peut pas... répondis-je pensivement.
Au bout de dix minutes, le cyborg arriva ; il semblait fatigué. Il portait un sac et son épée en bandoullière. Je me tins à l'écart pour lui expliquer mon plan ; il désapprouva certains points mais nous n'avions pas le choix.
- Bon, ok, mais ça sera risqué.
- La guerre n'est jamais sans risque.
Avant d'avoir pu exposer nos idées aux humains, un groupe de soldats enfonca la porte. Nous ne bougeâmes pas alors que les scientifiques paniquaient. Calmement nous nous dirigeâmes vers les gardes du RR.
- Ces personnes étaient nos prisonnières, commenca Asteras. Elles ont agis sous notre contrainte...
- Et ne sont donc pas responsables des dégats provoqués, continuai-je. Si elles n'avaient pas obéï, elles seraient mortes et nous aurions tué tout le monde...
Il y eût des rires moqueurs, des injures, mais lorsqu'ils firent feux, nous restâmes immobiles, insensibles aux coups de canons.
- Maintenant, sachez que mon ami va conduire ces gens dans la citadelle, ajoutai-je. Quant à vous, vous feriez mieux de prévenir vos supérieurs et d'évacuer le complexe militaire.
Quelques kikohas dans les appareils et ils sortirent au plus vite. Nous fîmes de même mais prîmes l'ascenseur pour l'étage en-dessous. Les humains nous y attendirent afin d'évacuer le maximum de personnes.
- Regardes, dis-je en entrant dans le plus grand labo ; c'est Cell.
Une petite créature, semblable à une crevette, flottait dans une matrice identique à la mienne. Mais il faisait déjà une trentaine de centimètres.
- Nous devons tout détruire ! lanca Asteras.
L'android massacra la plupart des machines et des ordinateurs ; sa vitesse aussi avait augmenté.
*Après tout, ce n'est qu'un "robot", un esclave. Un clone... Un monstre qui ne saura que tuer... Je n'ai pas le choix.*
Les vagues d'énergie détruisirent tout, ainsi que Cell, dans des explosions qui ravagèrent les deux étages autour.

Les laboratoires du Ruban Rouge n'étaient plus. Ou au moins, Cell et les Cyborgs ne seraient plus fabriqués. Nous retournâmes avec les humains. Natalie me donna le lieux d'un véhicule spatial assez grand pour moi, caché dans un hangar inférieur ; presque préparé pour moi.
- Merci pour tout, dis-je simplement.
- Bonne chance ! fit Asteras.
- A toi aussi. On se reverra, alors d'ici là, entraîne-toi !
- Adieu, me firent les scientifiques. Tu es finalement notre seule et meilleure réussite...
Je fis un geste de la main et sorti des ascenseurs à l'étage des hangars miltaires.
Asteras accmpagna les humains jusqu'à la citadelle ; il purent entrer dans les centres de commande afin de s'assurer de la sécurité de l'astéroïde : contents de pouvoir se débarasser du Ruban Rouge, mais plutôt sceptiques sur les chances de réussites, le personnel scella les ascenseurs et les escaliers des niveaux inférieurs. Une alerte fut déclanchée, enjoignant aux civils de se mettre en sûreté.

(passage au prochain post !)

Après vingt minutes et quelques escarmouches du cyborg avec des soldats perdus dans les couloirs, le Ruban Rouge était enfin une vrai station spatiale. D'une grande baie vitrée, Asteras vit un étrange vaisseau s'éloigner et passer dans l'hyperespace.
Puis il quitta le centre et s'installa dans un appartement des scientifiques ; les humains décidèrent d'attendre mon retour dans la station et de gérer l'administration. Asteras y séjourna quelques temps, le temps de décider quand il rentrerait sur Terre.

[Quête terminée pour Asteras]
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MessageSujet: Re: La Ballade des gens anormaux...   La Ballade des gens anormaux... Icon_minitimeMar 5 Fév 2008 - 15:37

Les portes se refermèrent, emportant Asteras et les humains vers la citadelle. Quant à moi, j'avais deux possiblités : les hangars militaires ou les docs inférieurs.
*Détruire les hangars sera difficile de l'intérieur... Et je dois d'abord trouver mon vaisseau.*
Je parti donc vers l'entrepôt que m'avait indiqué Natalie. Cette fois, je n'eu pas besoin de me cacher dans les conduites ; les rares gardes qui tentaient de m'arrêter ne recevaient que mon poing.
- Ca y est ! dis-je pour moi-même. J'y suis...
Je traversai l'épaisse porte secondaire des ascenseurs, qui venaient d'être coupés ; et une lourde grille s'était placée entre les étages.
- Ils sont pris à leur propre piège.
Je passais dans les couloirs, qui me semblèrent bien déserts et petits désormais. Je trouvai la porte : entrepôt E-5-a. Celui-là même où j'avais grandis.
*Alors, elle m'a dit près de l'entrée cachée... Container 144.*
Après quelques minutes, je le trouvai ; sans grande difficulté, je le dégagai des autres et l'ouvri. C'était un vaisseau gris sombre, à peu près sphérique et de plus de trois mètres. Mais je n'avais pas le temps de l'examiner ; je le transportai jusqu'à la plateforme de maintenance.
- Bien maintenant, les hangars.
Je sautai et aterri d'un bond devant l'immense porte à cargos. Je rassemblais mes forces afin de l'ouvrir. A la main.
- Ne bougez plus ! cria une voix.
Je me retournai et avisai des soldats du RR. Même pas un alien que j'aurais pu combattre ; et apparement les cyborgs restants étaient tous partis.
- Si vous bougez, nous tirons, ajouta un autre.
Je me mis face à eux, les bras croisés. Et ils me tirèrent dessus : les rayons atteignirent la porte, ne laissant que des marques sur le duracier. J'apparu derrière eux.
- Je vous laisse une dernière chance, dis-je calmement. Car je vais ouvrir cette porte.
Avant que les autres réagissent, le chef du groupe me sauta dessus ; une simple talonnette et il termina sa course dans des décombres. Je disparu à nouveau et réapparu à côté de l'ouverture, une main tendue vers elle. Quelques couards partirent en courant, mais les autres n'avaient pas compris.
*Tant pis pour eux !*
Concentrant ma force, l'énergie afflua et de la lumière se rassembla ; la puissance de l'explosion fit sauter les mécanismes et les forces de pression firent le reste. Un souffle arracha les immense portes et aspira tout le contenu de l'entrepôt. A l'autre bout, la porte s'était verrouillée.

L'air fut irrémédiablement aspiré dans l'espace ; les soldats ne survécurent pas un instant. Des débris et containers flottaient dans le vide, face à l'autre entrée. Et au loin, le fond étoilé apparaissait entre les roches et le métal.
*C'est vraiment étrange, pensai-je en regardant autour de moi. Je ne ressens rien de particulier...*
Il faisait froid, mais cela ne me gênait pas ; je ne respirais pas non plus. Comme si mon énergie me suffisait.
- Etrange phénomène, remarquai-je sans bruit.
Laissant affluer l'énergie, mon aura devînt rapidement jaune. Grâce au SSJ, je pouvais me déplacer facilement dans cet endroit. Une poussée et j'atteignis l'extérieur de l'astéroïde sans problème. Pas de gravitation, pas d'air. Mais mon but me revînt : je devais vite en finir.
- C'est parti ! m'exclamai-je, à nouveau sans son. En avant !
Je parti à toute vitesse, étonné de me déplacé aussi facilement. Je dû me reprendre à deux reprises avant de trouver le bon truc pour "voler". Je fis le tour, sur ma droite et arriva bientôt en vue des grandes ouvertures ; un champ gravifique retenait l'air. Sur les côtés des sas, des quadri-canons pivotèrent ; les salves partirent sans avertissement.
*Puissance maximale !*
Les décharges me relentirent, mais ma force me permettait d'y résister sans dégats. Des Kienzans plongèrent à toute vitesse et passèrent entre les tubes, désintégrant les tourelles. A une bonne distance, bien face aux hangars, je me mis à concentrer mon énergie.
- Aller ! lancai-je sans parler.
Je serrai les poings, augmentant ma puissance et mon aura. Des vaisseaux commençaient à sortir. Au bout d'un moment, je fus à mon maximum. Je mis les mains en arrière, ignorant les lasers qui passaient autour de moi.
- Kaméhaméha !
La vague énergétique déferla, plus puissante que tout ce que j'avais pu faire, et balaya l'installation. Je ne fis qu'un seul passage, des explosions suivant l'impact du rayon. Celui-ci se dissipa lorsque j'eus tout attaqué ; des morceaux de roche et d'acier gagnèrent l'espace, les explosions se répandant à travers les installations militaires : elles remontèrent jusqu'aux niveaux cachés entre les docks et aux capsules secrètes, sous l'anneau de gravitation. Mais il fut épargné, comme le reste des infrastructures civiles.
*C'est fait...*
N'attendant pas longtemps, je repris mon chemin vers l'entrepôt E-5-a. Là aussi, il n'y avait que le vide.
- Mais ils répareront, me dis-je. Pour quand je reviendrai.
Je me posa à côté de mon appareil, flottant légèrement sur la grille métallique. Puis j'ouvris mon vaisseau.

[Terminé. A noter.]

[Suite dans Base de lancement du RR]
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