Entraînement de Kobe

Sujet: Entraînement de Kobe Jeu 29 Mar 2007 - 22:55

*Kamé House, m'y voilà*
Debout sur la plage, je regardai la maison. J'éprouvai un profond respect pour ce sage qui avait décidé de se retirer en ermite pour pratiquer les arts martiaux et ...
*Hein !? De la musique ?*
Je m'approchai de la fenêtre, et je vis un vieil homme à genoux devant sa télé, visiblement occupé à regarder une émission de gymnastique.
*Mais c'est quoi ce bordel !*
- Excusez-moi, je cherche le Maître des Tortues...
Le vieil homme se releva rapidement et me regarda. Puis sans un mot il sortir de sa maison et vint devant moi.
- Qui es-tu ?
- Je m'appelle Kobe. Je suis venu pour bénéficier de votre entraînement.
- Ta tenue est étrange...
- Je viens de Yardrat, me défendis-je.
- Mais ! Tu as une queue de singe !!
- Oui, je suis un Saïyen. Et alors ?
- Oh rien, rien du tout. Bon tu veux mon enseignement, il va falloir le mériter. Je vais te tester.
Les tests ne furent pas bien compliqués, et il fut impressionné par ma vitesse. Il me dit que j'avais un grand potentiel, et qu'il allait s'occuper de mon Kaméhaméha.
Pendant trois mois, je suivis ses conseils et pratiquait le Kaméhaméha tout les jours, intensivement, ce qui développa considérablement sa puissance et sa précision. En même temps, je développai ma vitesse grâce à des poids qui m'alourdissaient et me fortifiaient...

Après ces trois mois éprouvants, j'avais accompli pas mal de progrès. Puis, un matin, Tortue Géniale m'apprit que je devais aller de l'avant.
- Je n'ai plus rien à t'enseigner. Tu maîtrises le Kaméhaméha parfaitement, seule sa puissance peut encore augmenter.
- Mais que faire maintenant ? Je ne connais pas grand-chose de la Terre.
- Va sur la Tour Karine. C'est facile, c'est une tour qui va plus haut que les nuages. Tu pourras t'y entraîner.
- Super ! Merci, Maître ! Je reviendrai vous voir après.
- Vas-y en volant ! Ne triche pas, et fais attention à la pleine lune...
- La pleine lune ? Pourquoi ?
- Oh ben ... euh ... tu ... verras déjà... *Le potentiel infini des Saïyens*
- Bon ... Au revoir Maître !
Puis je m'envolai à la recherche de cette fameuse Tour Karine.
Comme il ne m'avait pas donné de direction, je me mis à errer pendant plusieurs jours. Un matin, je perçus une aura étrange. Je décidai d'aller voir ce que c'était...

+2 en vitesse
+3 en puissance
+2 en ki
+2 en précision
+1 en intelligence

[Après mon aventure sur Terre]

Cela faisait quelques jours que j'étais chez Natalie Myu. Dès le lendemain de mon arrivée, nous avions envoyé un message au vaisseau de Sérû pour lui demander ce qu'il comptait faire après avoir fini sur Adarlon. La perspective de retrouver mon vieil ami pour un quête m'excitait au plus haut point, et je devenais intenable dans l'attente de sa réponse.
Elise entreprit de m'expliquer que le message ne lui parviendrait pas avant quelques jours, à cause d'une histoire de vitesse de propagation d'ondes, mais je n'y avais pas compris grand-chose. Nous travaillions sur ces implants récupérés dans les labos de Dark, mais je n'y comprenais pas beaucoup non plus, et cela ne me passionnait pas énormément.
Natalie m'avait imposé des jours de repos, mais au bout d'un moment, j'avais des fourmis dans les jambes : ma nature Saïyenne reprenait le dessus. Je voulais à tout prix continuer à m'entraîner pour progresser encore, surtout si (et c'était ce que j'espérais) nous allions sur Dark avec Sérû.
Je devenais tellement insupportable que Natalie mit fin à ma période de repos. J'étais tout heureux de reprendre l'entraînement. Mais je déchantais rapidement : elle n'avait aucun matériel, aucun adversaire avec qui je pouvais m'entraîner. Et d'ailleurs, je ne savais même pas quoi faire comme entraînement.
Travailler mes techniques ? J'en avais assez fait sur Yardrat. De la médiation ? Idem. En fait, je voulais faire du travail foncier, d'endurance, de force, pour me muscler encore plus. Mais le matériel terrien n'allait pas résister longtemps. Il me fallait une salle de gravité, ou un truc semblable. Et la solution me vint immédiatement.
- Tortue Géniale !!
En apprenant qu'il habitait sur un île paradisiaque au sud, Elise voulut absolument m'accompagner. Elle alla préparer un sac où elle emmena des affaires de plage, et vint me rejoindre dans le jardin, en bikini et avec des lunettes de soleil sur le nez. Elle était extrêmement jolie, mais semblait anxieuse.
- Ce n'est pas dangereux, ton déplacement machin-chose ?
- Non, non, c'est le type qu'on va voir qui est dangereux...
- Ah bon ?
- Enfin, pas dans le sens où tu l'entends, mais ne t'inquiète pas, je gère la situation.
Je lui pris la main, et me concentrais sur l'esprit de Tortue Géniale. Je le localisais sans souci, et nous partîmes.
Il faisait beau et chaud à Kamé House. Elise poussa une exclamation ravie et alla s'allonger sur la plage. Quant à moi, je m'avançais pour toquer à la porte. Tortue Géniale m'ouvrit, ses éternelles lunettes de soleil sur le nez.
- Kobe ! Quelle bonne surprise ! Qu'est-ce qui t'amène ?
- Hé bien voilà, je ...
Mais à ce moment là, Elise m'appela : elle venait d'entrer dans l'eau et me criait qu'elle était super chaude (l'eau de la mer, hein, pas elle... ). Tortue Géniale la vit aussi, et se mit à saigner du nez.
- Bon, on ne va pas y passe la journée. Maître, pourriez-vous me prêter votre salle de gravité que vous avez en capsule, je voudrais l'utiliser pour m'entraîner...
- Oui, oui, mais en échange... commença-t-il en fixant Elise.
- N'y pensez même pas !
*Mais quel vieux pervers !!*
Il eut l'air déçu, mais se retourna vers sa maison, pour chercher sa capsule. Il revint quelques minutes plus tard, et me la tendis.
- Merci, Maître, je vous la ramène dès que j'ai fini.
Il hocha la tête, jeta un dernier regard à Elise, et rentra chez lui. Je me dirigeais alors vers la plage.
- Elise ! On y va !
- Quoi ? Déjà ?
- Oui, j'ai la capsule, c'est bon...
- Mais je veux rester encore ! Tu peux pas venir me rechercher plus tard ?
- Hors de question que je te laisse tout seule ici, avec... Bon allez, viens...
Elle refusa encore, et je dus attendre qu'elle finisse sa baignade et sa séance de bronzette pour qu'elle consente enfin à rentrer.
De retour chez Natalie, Elise me remercia chaleureusement de l'avoir emmenée, puis monta se changer. Je fis de même, enlevant le débardeur et le short que j'avais mis pour aller voir Tortue Géniale, puis je remis la tenue Saïyenne.
Après avoir installé la salle de gravité dans le jardin, j'ouvris la porte, et entrais à l'intérieur.
*L'entraînement va pouvoir commencer...*

[A suivre...]

Une fois entré dans la salle de gravité, j'appuyais sur le bouton de fermeture de la porte. Elle tourna lentement sur ses gonds dans un chuintement, puis se verrouilla. Dans le même temps, la système de ventilation et d'aération se mit en marche.
J'avançais alors vers le centre de la salle, vers le tableau de commandes. La dernière fois que j'avais utilisé cette salle, j'étais avec Sérû. Nous avions fixé la gravité à 100G, mais j'avais énormément progressé depuis. Afin de voir où j'en étais, je plaçais le commutateur sur « 100 ». La sensation d'écrasement se fit sentir dans les premières secondes, mais elle se dissipa vite : mon corps se souvenait de cette sensation.
*Allons-y pour 200G...*
Cette fois-ci, je poussais un cri et fut projeté au sol : c'était trop. Je passais alors en Super Saïyen : je pus me relever aisément. Puis je regardais autour de moi : mon aura projetait des lumières sur les différents renfoncements de la structure. Lentement, je m'assis au sol. Avant de commencer à m'entraîner sérieusement, je devais m'habituer à 200G en étant dans mon état normal.
Je fermais alors les yeux, et entrais en méditation. J'entrepris alors de baisser progressivement mon niveau d'énergie, très lentement, afin de revenir à mon état normal.
J'arrivais à percevoir la réaction de chacun de mes muscles au fur et à mesure que ma puissance diminuait. Si cela allait trop vite, je restais un moment à ce niveau énergétique pour les laisser s'y habituer. Le fait d'être en méditation me permettait aussi de consommer le moins d'énergie possible : même si je maîtrisais maintenant à la perfection le stade de Super Saïyen, rester immobile évitait une surconsommation.
Il me fallut près de trois jours pour retrouver mon niveau énergétique de base, tout en restant à 200G de gravité. En me relevant, je sentis que mes muscles étaient un peu engourdis. Même s'ils avaient travaillé pour « accepter » la gravité, je n'avais pas bougé pendant près de 72h : il me fallait un peu d'exercice.
De toutes façons, je ne voulais pas travailler mes techniques, je voulais faire du foncier : renforcement physique et tout ça. Avisant une poutrelle métallique qui se trouvait à quelques mètres du sol, je m'y accrochais d'un bond. Je pris une profonde inspiration, puis je commençais à faire des tractions, à un rythme plutôt lent afin de faire travailler les muscles au maximum.
Inlassablement, je répétais le mouvement, des heures durant, jusqu'à ce que mes épaules et mes bras déclarent forfait. Retombant en souplesse au sol, je levais à nouveau les yeux vers le plafond. Je finis par trouver ce que je cherchais : deux fixations nichées sous la toiture. M'envolant, je m'y fixais les pieds, puis me laissait tomber. Suspendu par les pieds, la tête en bas, je tendis les bras vers le sol afin de m'étirer, puis je commençais une séance d'abdominaux.
Là encore, très lentement, pour que les muscles travaillent au maximum. Puis, une fois arrivé à mon maximum, je redescendis au sol. Mes bras avaient eu le temps de se reposer, j'entamais donc une séance de pompes, effectuant toutes les variantes possibles : mains jointes, bras écartés, pieds surélevés,... toujours lentement, pendant plusieurs heures.
A bout de forces, je finis par tomber au sol. Jetant un coup d'oeil à l'horloge, je vis que c'était le soir. Mon ventre se mi à gronder bruyamment, aussi décidais-je que le moment était venu de manger un morceau et de dormir d'un bonne nuit de sommeil.
Remettant la gravité à la normale, je sortis de la salle puis rentrait chez Natalie. Après une bonne douche (hygiène oblige), je rejoignis les deux femmes à table. Ma première question fut de savoir si Sérû avait répondu à mon message.
- Pas encore, répondit-elle en secouant la tête. Mais ne t'inquiète pas, il va te répondre.
- J'espère qu'il va bien, marmonnais-je.
- Ne t'en fais pas pour lui, répéta-t-elle. Je suis sûr qu'il va très bien. Nous avons encore avancé sur les implants avec Elise...
Nous discutâmes de ses découvertes, ainsi que des ouvertures et des perspectives possibles. Certaines étaient franchement effrayantes : elle me parlait de multiples évolutions des guerriers de Dark. Repensant à mes combats contre Kawer et Poï-Poï, j'eus un frisson. S'ils avaient eu ces implants, ils auraient pu muter à un stade encore plus avancé, et je ne serais plus là pour penser à tout ça...
- Tu fais quoi dans cette salle ? demanda Elise, m'arrachant à mes pensées.
- Je m'entraîne, à une gravité plus élevée.
- Combien ? demanda Natalie. 2-3 G ?
- Non, fis-je, étonné. 200G.
Elise recracha ce qu'elle venait d'avaler, et Natalie me regardait avec des yeux ronds.
- C'est impossible...
- La preuve que non... Mais je me suis déjà entraîné comme ça avec Sérû...
- Et il l'a supporté ? demanda Natalie, soudain intéressée. Il a suivi ton rythme ?
- Oui, plutôt bien même. Vous devez être fière de lui, j'imagine, vous qui êtes sa « mère »...
Natalie se mordit la lèvre.
- J'avoue que je ne m'attendais pas à ce qu'il puisse atteindre un niveau pareil aussi rapidement. Il n'est que tiers-Saïyen, mais il évolue mieux que prévu. Nous n'avions aucune certitude sur son évolution quand nous l'avons créé...
- C'est une bonne chose qu'il soit là, lui dis-je.
- Oui, mais en lui donnant la vie, je lui ai aussi donné la mort, la souffrance, l'isolement... Il est seul, et j'ai peur qu'il ne trouve pas de sens à son existence...
Ses paroles me heurtèrent. Je n'avais jamais envisagé les choses sous cet angle.
- Son existence pose problème à beaucoup de monde, continua-t-elle. Il portera ce poids toute sa vie, et ne sera jamais en paix... Il y aura toujours quelqu'un qui voudra le supprimer...
Elle se leva, s'essuya les yeux, et alla dans sa chambre. Elise me jeta un regard triste, puis monta la rejoindre.
En allant me coucher, je ne pus m'empêcher de repenser à mon vieil ami, et à ce que Natalie avait dit.
*Sérû, mon vieux, où es-tu ?*

[A suivre...]

Les jours passaient, sans nouvelles de Sérû. Bien qu'ayant des centaines de question à poser à Natalie à son sujet, j'évitais de ramener la discussion à lui. Je ne voulais pas déclencher une nouvelle réaction comme celle qu'elle avait eu l'autre soir.
Je passais mes journées dans la salle de gravitation, n'étant avec Elise et Natalie que le soir. Elles me posaient des questions sur les planètes que j'avais visitées, ce que j'avais fait avant de les rencontrer,...
Un soir, Natalie me posa une question.
- Quand tu es venu à mon secours, dans cette caverne, tu m'as dit que tu faisais partie des gens que Dark voulait éliminer. Pourquoi ?
Je pris un moment avant de répondre : je ne voulais pas gâcher la discussion en ramenant maladroitement le sujet vers Sérû.
- Je vous l'ai dit, j'ai fait déjouer leurs plans sur Yardrat et Namek. J'ai même éliminé deux de leurs Généraux.
Natalie me fixa.
- Pourtant, les Dark craignent leurs Généraux plus que tout. Qui étaient-ils ?
- Kawer et Poï-Poï...
- J'ai déjà entendu parler de Kawer, mais pas de l'autre. En fait, je ne connais que les noms de deux Généraux : Kawer et Kolûza.
- Vous avez combien il y en a en tout ?
- Aucune idée, dit-elle en secouant la tête. Mais ils sont nombreux, c'est tout ce que je peux te dire...
*Génial... Moi qui pensait qu'il n'y en avait que deux ou trois...*
- Vous avez de nouvelles infos sur les implants ? demandais-je.
- Pas vraiment, mais nous sommes certaines qu'ils permettent d'accéder un stade d'évolution plus avancé, fit Elise.
- Ca n'augure vraiment rien de bon pour la suite des évènements avec Dark...
Le lendemain matin, de retour dans la salle de gravité, je découvris une liste d'entraînements préprogrammés dans l'ordinateur. Mais il n'y avait aucun descriptif, ni aucune explication sur ces entraînements.
*Bah, on verra bien...*
J'appuyai alors sur un des boutons au hasard. Une voix annonça alors le début de l'entraînement aux lasers. En allant me replacer au centre de la pièce, j'entendis un bruit mécanique. Levant les yeux, je vis plusieurs appareils émerger du plafond et des murs, semblables à des petites caméras. L'une d'entre elle émit un faisceau rouge qui me frappa au bras. Ce n'était qu'un faisceau lumineux. Puis une sirène retentit, et la voix annonça qu'ayant été touché, l'entraînement était terminé.
*Ah d'accord, il faut éviter...*
Revenant devant la console, je relançais le programme, puis me replaçai au centre de la salle. Les rayons commencèrent à balayer toute la zone de façon aléatoire. Enchaînant vrilles, sauts, pirouettes et divers mouvements, j'évitais les faisceaux lumineux.
Mais ce manège se révéla vite épuisant, surtout à 200G. Inévitablement, l'un des rayons finit par me toucher au bout de deux heures. Épuisé, je finis au sol, cherchant mon souffle. Au final, cet entraînement avait été très bénéfique, car bouger vite à 200G n'est pas donné à tout le monde...
Après être resté quelques minutes au sol pour me reposer, je revins devant le tableau de contrôle : piqué par la curiosité, je voulais essayer un autre entraînement. Je mis un moment, hésitant sur quel bouton j'allais appuyer. Au moment où j'avais fait mon choix, il y eut une sirène, puis je sentis la gravité revenir à la normale.
*Mais...*
Cherchant la cause de ce bordel, je vis alors la porte s'ouvrir, et Elise entra, l'air terrorisée.
- Kobe, souffla-t-elle, viens vite !
Sans chercher à discuter, je bondis derrière elle, dans le jardin. Quelques secondes plus tard, je regardais par la fenêtre : trois guerriers de Dark se tenaient devant Natalie, plaquée contre le mur. La discussion avait l'air animée, mais l'un d'eux se tenait légèrement à l'écart, comme s'il ne s'y intéressait pas.
M'approchant discrètement, Elise agrippée à mon bras, je pus entendre un peu de la conversation.
- ... pensiez pouvoir nous échapper, hein ? Mais nous vous retrouverons toujours !
- C'est ce que je vois, répondit vaillamment Natalie.
- La vaisseau de la créature a disparu sur l'astéroïde du Ruban Rouge. Où est-il ??
- Je ne sais pas, je vous l'ai déjà dit !
L'un des guerriers émit un grognement sourd.
- Menteuse ! Comment vous êtes-vous échappée de la base ? Qui vous a aidée ??
- On m'a relachée...
- Menteuse, répéta le Dark. La directive était de vous supprimer...
L'autre Dark s'en alla alors, disparaissant dans la maison. Pour fouiner, vraisemblablement.
L'autre continua a bombarder Natalie de questions pendant plusieurs minutes, mais elle niait tout en bloc. Le Dark finit par revenir, et montra les implants à celui qui semblait être son supérieur. Le troisième larron n'avait toujours rien dit.
- Vous avez volé ces implants dans la base ! hurla le Dark. Je répète pour la dernière fois : qui vous a aidée ???
- Moi, répondis-je en apparaissant dans l'encadrement de la porte.
Les deux éclatèrent de rire, mais le troisième me regarda fixement.
- Dégage, Terrien, ne te mêle pas de cette histoire.
- Pourquoi ne pas continuer cette belle discussion dehors, il fait tellement plus beau ?
Celui qui gueulait sur Natalie poussa un cri de rage, et m'envoya un kikoha, qui m'expédia dans le jardin.
- Comme ça on aura la paix, fit-il en se retournant vers Natalie. Je vous...
- Allez, venez, il fait grand soleil !
- Tu m'énerves !!
Suivi par son compagnon, il se rua à ma poursuite dehors, le troisième sortant en marchant.
- Tu n'es pas mort ? Tu es résistant pour un Terrien...
- Hé hé...

[A suivre...]

Les deux Darks qui avaient interrogé Natalie me faisaient face, un sourire goguenard sur leurs sales faces. Le troisième larron se tenait derrière, bras croisés, me fixant intensément.
- Alors, fit l'un des deux, tu oses t'interposer ? Tu n'as donc pas peur ?
- Je devrais ?
- Tu n'as pas l'air de savoir qui nous sommes, intervint l'autre. As-tu déjà entendu parler des guerriers de Dark ?
- Tu n'es qu'un imbécile inconscient, dit l'autre. On va t'aplatir !
Au moment où ils allaient s'élancer, le troisième prit la parole.
- Faites attention, bande de crétins, c'est un Saïyen ! Vous n'avez pas vu sa queue de singe ?
Ils se penchèrent légèrement sur le côté pour vérifier.
- Ah oui, c'est vrai. C'est donc pour ça que mon kikoha ne t'as pas tué...
- T'es pas si idiot que tu en as l'air : le preuve, tu arrives à parler et à réfléchir en même temps...
Il le prit mal et me fonça dessus dans un grognement. Il voulut me donner un coup de poing, mais emporté par son élan et déstabilisé par mon esquive et ma poussette dans le dos, il se retrouva au sol. Il se releva lentement, et je sentais sa force monter progressivement.
- Tu veux jouer, hein ? Alors allons-y !
Il fit un bond en arrière pour s'éloigner rapidement.
- Encaisse ça ! Vagues Déferlantes !!!
Il m'envoya une volée d'attaques énergétiques, mais trop lentement : j'eus le temps de répliquer.
- Kaméhaméha !!
Les deux rayons se rencontrèrent, mais mon attaque engloutit rapidement la sienne. Puis la décharge énergétique finit par l'atteindre, mettent fin à sa vie.
Je me retournais vers l'autre, celui qui gueulait sur Natalie. Il avait l'air légèrement surpris.
- Ca n'a même pas duré 10 secondes... Partez, ton copain et toi, et laissez Natalie tranquille !
- Hin hin, ricana l'autre, tu crois san doute que le fait de battre un faible t'autorise à parler comme ça ? Tu as un talent, c'est clair, mais ne fanfaronne pas trop...
Il se mit alors à crier, et fit augmenter sa force. Je savais ce qui allait se passer ensuite : il allait muter. Mais un deuxième stade ne faisait pas peur : j'avais connu pire, et j'avais progressé. Je regardais calmement l'autre effectuer sa transformation, tout en faisant lentement monter mon niveau énergétique.
Il n'avait pas beaucoup changé, mais j'avais appris qu'il ne fallait pas se fier à l'apparence physique. Il avait juste l'air plus grand, et son visage se faisait plus dur, plus menaçant, mais aussi plus calme. Il me regarda, puis ferma les yeux et inspira profondément, esquissant un léger sourire. Comme s'il goûtait à un bonheur qu'il n'avait pas connu depuis longtemps, où à une sensation heureuse trop longtemps oubliée.
Lorsqu'il rouvrit les yeux, ses pupilles s'étaient réduites à deux fentes, comme les yeux de Sérû.
- Je suis content que tu sois là, ça fait longtemps que je n'ai pas eu l'occasion de me transformer...
Je ne répondis rien. Il pensait sans doute m'impressionner. Mais même si ce n'était pas le cas, je restais sur mes gardes. Ce mec ne me disait rien de bon.
Il regarda ses mains avec une expression de ravissement, se les frotta un moment puis pointa un doigt vers moi. Il me fit un clin d'oeil, puis attaqua.
- Rayon de la Mort !
Je lui fis un clin d'oeil à mon tour, puis utilisais le Déplacement Instantané pour me volatiliser. J'apparus derrière lui puis lui envoyais un kikoha. Il fit volte-face et le para d'un revers.
- Tu vas vite, me dit-il, je ne t'ai pas vu bouger...
Je ne répondis toujours pas.
- C'est bizarre, continua-t-il, tu n'a pas l'air en colère. Pourtant les Saïyens sont censés être des monstres assoiffés de sang, guidés par leur haine et leur colère. C'est à ce moment que leur potentiel se libère, paraît-il.
*Plus besoin de me mettre en colère...*
- Tu as affronté beaucoup de Saïyens ? demandais-je.
- Oh oui, répondit-il avec enthousiasme, et j'ai toujours gagné. Ils finissaient tous par s'énerver. Ils devenaient plus forts, certes, mais ils faisaient des erreurs, poussés par leurs sentiments. Des erreurs fatales, c'est le cas de le dire... Mais toi, tu me surprends. Je ne sens aucune colère en toi, et ton calme m'inquiète. Tu ne veux pas te mettre en colère ?
- Crois-moi, tu n'as aucune envie de me mettre en colère... Et d'ailleurs, je n'ai pas besoin de m'énerver pour devenir plus fort...
- Vraiment ? fit-il a mi-voix.
Je jetais un coup d'oeil à l'autre Dark. Il contemplait la scène, stoïque.
- Montre-moi ta force, me dit l'autre. Voyons ce que tu vaux vraiment...
- Écoute-moi bien, dis-je sans lâcher l'autre des yeux, nous ne sommes pas au même niveau, loin de là... Je suis bien trop fort pour toi, alors ne me cherche pas. Va-t-en.
- Ho ho, fit-il en croisant les bras, tu crois ça ?
- Oui, fis-je d'une voix forte en le regardant à nouveau dans les yeux.
Il décroisa les bras.
- Bien, fit-il à voix basse, tu n'as pas l'air de vouloir te battre, alors je vais t'y forcer...
Il tendit le bras vers la maison, et envoya un kikoha puissant qui rasa la moitié de l'habitation.
- Non !!!!
- Oups, fit-il.
En me concentrant brièvement, je sentis que Natalie et Elise étaient toujours vivantes, mais l'autre m'interpella.
- Je détruis le reste ou tu te bats ?
- Tu vas mourir...
Il eut un petit rire. Faisant parler ma vitesse, je fus sur lui en un instant, lui envoyant un coup de pied au visage. Il vola en arrière, un des murs détruits mettant fin à sa course. Il grogna puis m'envoya une nouvelle attaque.
- Canon Garrick !!
La boule arriva vers moi, mais je la déviais d'une seule main. A l'aide du Déplacement Instantané, je fus sur lui, et le plaquai contre le mur, une main sur sa gorge, un genou sur le ventre. Il se débattit vainement, suffoquant et crachotant. Portant deux doigts à mon front, je chargeais le Makkankosappo. L'attaque de Sérû. Il me fixait, son visage à dix centimètres du mien, et je pouvais lire de la terreur dans ses yeux.
- Si tu les avais tuées, dis-je en posant mes doigts sur son front, ton agonie aurait été bien plus longue et bien plus douloureuse...
Il se débattit une dernière fois, mais mon attaque lui pulvérisa le crâne dans un maelstrom de chair et de lumière.
Lâchant son corps décapité et sanguinolent, je me tournais vers le dernier. Il décroisa les bras et me regarda dans les yeux. Le vrai combat allait commencer...

[A suivre...]

Lentement, je vins me placer face à mon nouvel adversaire. Il affichait un petit sourire au coin des lèvres.
- Quittons la ville, lui dis-je. Inutile de faire plus de dégâts...
- Si tu veux, dit-il d'une voix rauque. Ca ne change rien, si tu perds tout sera détruit.
Il s'envola, et je partis à sa suite. Il volait vite, mais je sentais qu'il en avait encore beaucoup sous le pied.
Au bout d'un vingtaine de minutes, il descendit en plein milieux d'un désert rocailleux.
- Ca te va ? demanda-t-il. Tu pourras te battre à fond, il n'y a personne à blesser...
- C'est donc ça que tu veux ? M'affronter au maximum de mon potentiel ?
- Bien sûr ! Tu ne veux pas, toi ?
Je ne répondis rien.
- Bien sûr que tu le veux... Je le sens au fond de toi. Tu es bien un Saïyen. Tu veux te battre à fond, sans souci du reste.
- Je n'ai pas grandi sur Végéta, alors je n'ai pas la culture...
Il agita la main d'un air impatient.
- Ca ne changera pas ce que tu es ! Tu es une machine à combattre, tu es de la race des plus puissants guerriers de l'Univers. Je l'ai vu à la manière dont tu as tué mes équipiers. Froidement, l'odeur du sang qui t'appelait...
Je serrai les poings et baissais les yeux.
- Oui, tu es un Saïyen. Tu le seras toujours au fond de toi. Mais revenons à notre affaire...
Relevant la tête vers lui, je vis qu'il commençait à charger son énergie.
- Inutile de te faire attendre : tu as battu Gobuâ avec à peine le quart de ta puissance alors qu'il était au deuxième stade...
Il cria puis fit augmenter sa puissance. Une sphère lumineuse l'entoura, puis il muta, deux fois de suite. Une fois terminé, il me regarda, l'air ravi.
- Quel est ton nom ? me demanda-t-il soudain.
- Kobe, répondis-je.
- C'est bien ça, dit-il. Je t'ai enfin trouvé...
- Tu me cherchais ? Pourquoi ?
- Tu as tué deux Généraux de Dark. C'est rare de rencontrer un guerrier de ta puissance. Je voulais me mesurer à toi...
- Qu'est-ce qui te fait croire que tu tiendras la comparaison ? Tu n'es pas Général à ce que je sache...
Il ne répondit pas, mais se contenta d'un sourire carnassier. Il libéra alors sa puissance dans un grondement assourdissant. Elle était colossale.
*Merde, ça va pas être facile...*
A mon tour, je fis monter ma puissance, juste sous le stade de Super Saïyen.
- Parfait, dit-il, allons-y !
Nous nous élançâmes en même temps, fonçant l'un sur l'autre. Au moment où j'allais le frapper, il disparut, puis réapparut derrière, me pressant un kikoha entre les omoplates. La détonation m'envoya au sol, dans un nuage de fumée. Je l'entendis ricaner.
*Super ! Premier échange et je suis déjà au sol...*
Je fus vite sur mes pieds. D'un coup de talon, je m'élançais vers lui, plus rapidement qu'il ne le pensait. Mon pied rencontra son torse et il alla s'encastrer dans un rocher quelques mètres plus loin.
- Pas mal, pas mal, fit-il en se redressant.
Il leva la main et une boule noire apparut. Je le vis grossir de plus en plus, la rendant franchement menaçante. Je ramenais alors mes mains en arrière, chargeant moi aussi une attaque.
- Boule de la Mort ! cria-t-il en baissant vivement le bras.
- Kaméhamé... HA !
La sphère noire et pourpre rencontra mon rayon bleu, créant une immense explosion. Nous fûmes tous les deux expédiés en arrière, tombant lourdement au sol. J'eus à peine le temps de reprendre mes esprits qu'il était déjà sur moi, dans une espèce de saut de l'ange, sa silhouette se découpant sous le soleil. D'une roulade, je m'écartais, et l'instant d'après, ses poings avaient perforé le sol.
D'un coup de pied, je le renvoyais plus loin, et je me remis debout. Mais il me fonçait à nouveau dessus, comme un enragé.
Je fus plus rapide ce coup-ci. Grâce au Déplacement Instantané, je disparus avant qu'il ne puisse me toucher. Réapparaissant derrière lui, je lui saisis les bras pour l'immobiliser. Nous luttâmes un moment dans cette position, lui se débattant pour se dégager, et moi essayant de le maintenir.
C'est alors que je la vis : une fine cicatrice ornait l'arrière de son crâne. Sans vraiment y faire attention, je le relâchais. Il se dégagea et se retourna rapidement, prêt à attaquer immédiatement. Mais il se figea en voyant ma tête.
- Tu abandonnes ? fit-il. Allons, tu te moques de moi ?
- Tu as été opéré ?
Machinalement, il se passa la main sur l'arrière du crâne, mais ne répondit pas.
- On t'a posé un implant ? insistais-je.
Il sembla être furieux contre lui-même.
- Je n'ai pas eu le choix ! se mit-il à hurler, l'air dément. Je n'étais pas assez fort ! Je voulais faire partie du Corps d'Elite de l'armée de Dark pour affronter les Saïyens, mais j'ai été refusé ! Il n'y avait que cette solution !
*Merde !*
Il se calma peu à peu.
- Mais malgré mon opération, qui a failli me coûter la vie, ils m'ont encore refusé. Ils m'ont qualifié « d'expérience ratée » ! Alors je dois faire mes preuves ! Et quel meilleur moyen que de te tuer !!
Il se concentra, et se mit à crier alors que sa force augmentait encore. Une aura rouge et maléfique l'enveloppa, atteignant une hauteur vertigineuse. Son cri se mua en un beuglement monstrueux.
*C'est... c'est pas possible ! Quel monstre !!*
La puissance qu'il dégageait était tellement grande que je sentais le sol trembler sous mes pieds. La vibration devait certainement se faire sentir à des dizaines de kilomètres à la ronde.
Il se mit alors à s'avancer lentement vers moi...

[A suivre...]

Sûr de lui, avec un air arrogant, il s'approchait. Sa force était monumentale, presque palpable. Il était réellement plus fort que les Généraux de Dark. Cet implant était une chose terrifiante. Mais je me ressaisis.
*Il n'est pas invincible ! Je suis sûr de pouvoir le battre !*
Me concentrant une fraction de seconde, je passais en Super Saïyen dans un flash. Il s'arrêta alors d'avancer, surpris par ma soudaine montée de puissance.
- Intéressant... C'est une sorte de mutation aussi ?
Je ne répondis rien.
*Oui, en quelque sorte, mais moi je n'ai qu'un stade...*
Il eut un petit rire, et leva une main vers moi.
- Heat Blast !
- Putain de... !
Son attaque, aussi soudaine que violente, m'avait totalement surpris. Je ne dus mon salut qu'à ma vitesse : d'un bond rapide, je me retrouvais 10 mètres au-dessus de lui.
- Prends ça ! Burning Attack !
Ma boule de feu lui fonça dessus, il leva les mains pour l'arrêter. Il sembla lutter pendant un petit moment, mais il finit par la repousser vers le ciel assez facilement. Il cracha ensuite par terre.
- Marrant, ton petit soufflet. Mais il va falloir faire mieux...
- T'inquiètes pas, gros con, c'était juste pour te tester.
- Tu fanfaronnes, mais tu sais ce que je sens en toi ? De la peur...
- Ta gueule !
Ce bouffon me provoquait et je détestais ça. OK, il était plus fort que moi, mais j'ai tout de même un certain niveau. Lui fonçant dessus, je me mis à l'enchaîner de coups, usant du Déplacement Instantané, du Déplacement Foudroyant et diverses techniques de vitesse. Il était dépassé, n'arrivant pas à contrer le quart de mes coups. Un uppercut plus puissant que les autres l'envoya voler plusieurs mètres en arrière. Il atterrit lourdement dans la poussière, et resta un moment immobile.
Reprenant mon souffle, je n'entendais plus que le bruit généré par mon aura. Mais au bout de quelques secondes, j'entendis aussi un rire. Son rire. Il était froid, moqueur et crispant.
- Ha ha ha, fit-il en se relevant, c'est tout ? Tu as fini ?
*C'est pas possible ! Il n'a rien !!*
Il s'avançait à nouveau vers moi.
- A mon tour, d'accord ? fit-il, une fois arrivé à mon niveau.
- Euh... on peut discuter, non ?
Il me balaya alors rapidement, et tandis que je tombais, il pivota rapidement sur lui-même et me décrocha un énorme coup de pied qui m'envoya m'écraser sur un rocher, qui se brisa en morceaux sous l'impact.
- Gaaah...
- Pas trop mal ? demanda-t-il, moqueur.
En me relevant péniblement, je le vis afficher un grand sourire. Faisant semblant de me tenir le dos à cause d'une douleur, je cachais ma main pour charger un Makkankosappo. Il continua de me toiser, l'air amusé.
- Makkankosappo !!
Le rayon énergétique fonça vers lui, mais il ne fit rien pour l'esquiver. L'attaque le frappa à la poitrine, un peu en dessous de l'épaule droite. Il tomba au sol suite à l'impact, du sang émanant de sa blessure luisant dans le crépuscule.
Il finit par se relever, un trou béant sur le torse. Il passa la main sur sa blessure, contempla un moment le sang sur ses doigts, et le lécha. Puis il me regarda à nouveau.
- Pas mal, ton attaque. Elle aurait pu me tuer...
- Si seulement je savais viser... fis-je en poussant un soupir théâtral. Mais bon, tu as tout de même un bras en moins...
- Ca ne m'empêchera pas de t'écrabouiller... Je ne ressens pas la douleur !
*Putain d'implant !!*
Il fit des moulinets avec son bras valide, comme pour s'échauffer. Il pointa ensuite un doigt vers le ciel, et commença à charger une boule d'énergie. Je ramenais alors mes mains en arrière.
- Ka... Mé...
Il regarda l'énergie bleue se regrouper entre mes paumes, et je vis sa boule noire grossir de plus en plus.
- Ha... Mé...
- Boule de la Mort !!
Baissant brutalement le bras, il m'expédia son attaque. Mais je fis appel à mon combo : utilisant le Déplacement Instantané pour disparaître avant que sa boule ne me touche, j'apparus à deux mètres de lui, sur son côté droit.
- HAAAAA !!!
Mon attaque énergétique l'emporta, et j'eus le temps de voir son visage exprimer la surprise avant que le rayon ne l'envoie des dizaines de mètres plus loin, creusant un profond sillon dans le sol. J'eus alors quelques secondes répit pour reprendre mon souffle. Je voyais au loin mon adversaire au sol, tout fumant, au bout de la tranchée que mon attaque avait créée.
Je croyais en avoir fini, mais je le vis se relever, lentement. Horrifié, je ne pus que le regarder revenir vers moi, clopinant, se tenant cette fois l'épaule droite qui avait l'air brûlée. Je l'avais attaqué exprès de ce côté-là, car je savais qu'il ne pourrait pas lever son bras droit pour contrer.
- Bravo pour ta puissance, dit-il une fois revenu à ma hauteur, mais il en faudra plus pour me battre...
- Oui, c'est ce ce que j'ai compris... Allons-y alors !
Je fis alors monter ma puissance au maximum, à ma limite, mon aura devenant de plus en plus grosse. Le sol se mit à trembler violemment sous mes pieds, créant des fissures qui se propagèrent. Je ne pensais pas avoir atteint ce niveau, mais cela ne sembla pas troubler mon adversaire. Il afficha un sourire carnassier, puis fit monter sa puissance aussi. Son aura rouge comme le sang s'éleva de plus en plus haut, comme s'il créait une cheminée pour recevoir une puissance divine.
Sous l'effet de nos puissances conjuguées, le sol tremblait cette fois sur des centaines de kilomètres à la ronde. L'effet devait être ressenti à l'autre bout du monde. Le ciel s'obscurcit, comme si son aura qui touchait les nuages avait un effet sur eux.
Nous venions de déchaîner l'apocalypse, et la Terre n'y survivrait peut-être pas...

[A suivre...]

Une véritable tempête d'énergie nous entourait. Une sensation que je n'avais pas ressentie depuis le jour de mon arrivée sur Terre, jour où j'avais vu mon frère Darkos pour la première fois, il y a déjà si longtemps. C'était à la fois grisant et effrayant, je sentais l'adrénaline envahir chacun de mes muscles. Ma soif de combat Saïyenne était à son paroxysme, et même si je risquais de mourir, j'étais content d'avoir défié cet adversaire et d'avoir provoqué ce combat. Celui-ci eut un sourire derrière son rideau de puissance rouge.
- Maintenant que nous sommes quasiment intimes, fit-il, laisse-moi me présenter : je me nomme Tozûa...
- Enchanté...
Le silence retomba et seuls le souffle de nos auras, les craquements du sol et le grondement du ciel se faisaient entendre. J'avais l'impression d'être coupé du monde extérieur, concentré uniquement sur mon combat.
Tozûa commença alors à s'avancer vers moi, lentement, le pas lourd. Il était blessé, mais cela n'avait pas l'air de le gêner. Voyant son aura rouge, je me demandais alors si son implant lui conférait une puissance inépuisable, ou si elle allait s'épuiser au fur à mesure. Je n'avais pas trop envie de faire durer le combat trop longtemps pour le découvrir, surtout que de mon côté je n'avais pas une énergie inépuisable. C'est donc moi qui lança les hostilités.
- Burning Attack !! criais-je après avoir effectué un rapide mouvement de mes mains.
Il fur momentanément surpris, mais reprit vite contenance en répliquant violemment.
- Heat Blast !!
Nos deux boules énergétiques se rencontrèrent en plein milieu de la tempête, et explosèrent dans une déflagration monumentale. Je fis de mon mieux pour résister, planté sur mes appuis, les bras croisés devant moi, mais je finis par être renversé. Une fois le souffle passé, je levais les yeux vers mon adversaire : lui aussi était au sol, sur le dos. Il se releva rapidement, et je fis de même. Match nul. Pour le moment...
Tozûa se remit vite en position, poings serrés. Il détendit soudain son bras et m'expédia une nouvelle attaque.
- Rayon de la mort !
D'un bond, je fus dans les airs, son attaque passant sous mes pieds. Et là, à 8 mètres du sol, je le regardais à nouveau.
- Bien, ta vitesse est excellente ! Ce combat me plaît, pas toi ?
- Je dois avouer que oui... Tu es un adversaire formidable.
- Je te retournes le compliment, fit le Dark.
On avait beau s'échanger des politesses, l'un de nous allait finir par mourir de la main de l'autre. Et dans pas très longtemps.
- On reprend ? fit Tozûa.
J'acquiesçais dans un hochement de tête, tout en restant loin du sol. Il se remit en position, comme avant. Il y eut un moment où il ne se passa rien, puis il replia ses deux bras vers l'arrière, comme s'il chargeait son énergie. Puis il m'expédia plusieurs boules d'énergie, qui, par chance ou par habileté, ne me touchèrent pas. Alors que je commençais à afficher un sourire moqueur, je vis son expression : il avait les bras tendus, et c'est lui qui affichait un sourire. Et cette attaque me rappelait quelque chose...
- Grenade Explosive !!! hurla-t-il en claquant des mains.
Je me retournais juste à temps pour voire ses boules se regrouper sur moi. Levant les bras, j'utilisais alors mon bouclier personnel.
- Eruptio !!!
Le bouclier énergétique quitta mon corps, allant à la rencontre des boules de mon adversaire. Je les vis exploser contre la barrière énergétique que je venais de créer.
*Pourvu que ça tienne !!*
Il me fallu déployer de l'énergie pendant plusieurs secondes, le temps que toutes les boules se détruisent. Tozûa ne pouvait rien voir, car une immense fumée m'entourait complètement.
Mais une fois l'attaque finie, la fumée se disspia, et le Drak finit par me voir. Et je pus lire la surprise totale sur son visage : je n'avais rien.
Il semblait essoufflé, et je sentis qu'il avait perdu pas mal d'énergie, indice que son implant ne lui conférait pas une puissance continue, à l'instar des cyborgs comme Asteras. Les deux dernières attaques devaient l'avoir un peu entamé physiquement.
J'étais aussi fatigué, mais pour la première fois, je remarquais vraiment une différence de puissance nette entre lui et moi. J'avais vraiment un avantage. Et il avait dû le sentir aussi, car il me regarda d'un air mauvais, et fit une grimace qui découvrit ses dents pointues.
*Cet implant a peut-être des limites... Pour l'instant...*
Tozûa me regardait toujours.
- Je sais ce que tu penses, railla-t-il, tu crois que c'est fini ! Ce n'est pas le cas !!!
Il m'expédia alors un Kikoha au visage, et je dus fermer les yeux et me protéger de mes bras pour ne pas prendre l'explosion en pleine figure. Les temps de regarder à nouveau, et Tozûa avait disparu !
- Mais ...
*Il ne s'est pas enfui quand même ?*
Non, je sentais toujours sa présence. Soudain, une poigne puissante me bloqua les bras dans le dos et une main commença à me serrer le cou. Tozûa avait profité de sa diversion pour venir se placer en-dessous de moi et s'envoler pour venir dans mon dos.
- L... lâche !
- A la guerre comme à la guerre, fit-il, philosophe.
J'avais beau me débattre, impossible de me dégager : sur le plan de la force physique, il me dominait. Il tenait mes poignets serrés, tirant mes deux bras en arrière, et sa main m'étranglait. Il soufflait rapidement, sous le coup de l'excitation.
- Tu sens ? Tu sens cette sensation ? C'est la mort qui vient, elle va te prendre ! L'Autre Monde t'attends...
La tête commençait à me tourner, à cause du manque d'oxygène, et je sentais son souffle chaud dans mon cou. Il resserra encore son étreinte, et un voile noir commença à tomber sur mes yeux. J'eus cependant le temps de voir, apparaître entre deux nuages, le croissant de lune. Cette apparition agit comme une décharge électrique. Il n'y avait pas assez d'ondes Brutz pour me transformer (ce n'était pas la pleine lune), mais elle me boosta legèrement.
Je repris un peu conscience, et réussis à lancer une attaque.
- E... Eruptio !!!
J'attrapais alors le bras de Tozûa avec mes deux mains, pour le maintenir près de moi. Au fur que je libérais mon énergie, je sentais sa poigne sur mon cou diminuer, et mon niveau d'énergie remonter. Il finit par lâcher, et se mit à crier. L'attaque le brûlait peu à peu, comme s'il était au milieu d'un feu. Il n'avait plus assez d'énergie pour contrer.
J'expulsais le maximum de mon énergie, mon hurlement couvrant peu à peu le sien. Puis je sentis qu'il tombait au sol. Je cessais alors peu à peu mon attaque, puis le regardais s'écraser.
Il était mortellement blessé, l'avant de son corps complètement brûlé. Tout juste vivant, je le sentais agoniser sur le sol. Je tendis alors mes mains vers lui, et expédiais une dernière attaque pour abréger ses souffrances.
- Burning Attack !
Il disparut dans une explosion d'énergie qui créa un cratère dans le sol. Je mis fin à ma transformation, et me posais lentement au sol.
Allongé sur le dos, épuisé, reprenant lentement mon souffle, je restais de longues minutes à regarder les nuages se dissiper et les étoiles réapparaître. Je finis par m'endormir à côté du cratère...

[A suivre...]

Ce fut le grondement d'un moteur qui me réveilla. Ouvrant les yeux, tournant la tête sur le côté, je vis alors une sorte capsule volante se poser non loin de moi. Je me redressais lentement, et je vis Natalie et Elise sortir en courant et se précipiter vers moi, poussant des grands cris stridents.
- Où étais-tu passé ? criait Natalie.
- Ca fait 2 jours qu'on te cherche !!! s'exclama Elise.
Lentement, le cheminement de mes pensées se remit en place, et tout me revint en mémoire : les Darks, l'explosion de la maison, mon combat...
- Minute, minute, dis-je en levant une main pour faire cesser leurs cris. Comment vous êtes-vous abritées de l'explosion ?
- On était dans la labo, au sous-sol, dit Natalie. Et le temps qu'on ressorte, tu étais parti. On n'avait aucun moyen de te localiser...
- Mais un chat est arrivé... commença Elise.
- Un chat ? coupais-je, incrédule.
- Oui, un chat blanc, qui se tenait debout, avec un canne. Il nous a dit vers où tu étais, et nous a dit de te donner ça...
Natalie fouilla alors dans on sac, et me tendit alors un senzu.
*Merci, maître Karine...*
- Et il est reparti ?
- Oui, dans son speeder, avec un gros bonhomme. Je peux te dire qu'un chat qui parle et qui a l'air de tout savoir, ça nous a fait bizarre...
- Ca, je m'en doute bien, murmurais-je en avalant le senzu.
Instantanément, mon niveau énergétique revint à son maximum et mes blessures guérirent immédiatement. Devant leur air ébahi, j'entrepris d'expliquer à Natalie et à Elise ce qu'étais un senzu. Lorsque nous remontâmes vers le vaisseau, Natalie se tourna vers moi.
- Au fait, me dit-elle dans un grand sourire, nous avons reçu une réponse de Sérû il y a quelques heures : il sera là dans un ou deux jours !
Elle me fit écouter son message vocal, et un grand sourire s'étala sur mon visage : j'allais revoir mon vieil ami. Mais le ton fatigué qui perçait dans sa voix me disait que sa quête n'avait pas dû être de tout repos...
Après un court voyage, nous nous retrouvâmes devant les décombres de la maison de Natalie. Elle se gratta un moment la tête, puis chercha sa boîte de capsules dans sa poche. Elle en sortit une, et l'enclencha : une petite maison, tout à fait charmante, se déploya dans le jardin.
- C'est temporaire, expliqua Natalie, le temps que ma maison soit réparée.
Je leur racontais alors mon combat, et les informations sur l'implant alarmèrent Natalie, et la motivèrent pour continuer ses recherches.
Quant à moi, je devais prendre mon mal en patience et attendre l'arrivée de Sérû...

[Terminé. A noter !]

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Cool merci I love you

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