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| Quête de Sérû et Kobe sur Aduil-176 | |
| | Auteur | Message |
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LeBron MVP
Nombre de messages : 3176 Age : 39 Date d'inscription : 21/11/2006
Fiche perso Nom du perso: Kobe Race: Saïyen Force de combat: 571
| Sujet: Quête de Sérû et Kobe sur Aduil-176 Ven 8 Juil 2011 - 20:56 | |
| [Suite de l'aventure dans la mégapole de Végéta]
Chiil manœuvra doucement la capsule vers une zone déserte, à l’écart des usines. Nous avions consulté une carte incomplète de la planète minière pour en déduire une zone d’atterrissage. Une fois la capsule posée, Chiil se tourna vers nous. - Bon, je reste en contact avec nos amis là-haut, fit-il. On va tenter de coordonner vos déplacements pour faire ça le plus efficacement possible. Sérû hocha la tête et déplia une carte de relevés thermiques de la planète. - On a 12 mines soniques en tout, dit-il. Il doit y avoir en gros une dizaine d’usines, qui sont assez groupées si on se fie à cette carte. Ça nous laisse une marge de sécurité. - Oui, ça devrait le faire, ajoutais-je. Une seule mine sonique devrait suffire pour faire sauter une usine. Si on se débrouille bien, ça ne devrait pas nous prendre longtemps. - Il faut qu’on place les charges, qu’on revienne ici et qu’on fasse tout sauter avant de décoller vers le cargo, ajouta Sérû. - Très bien, conclut Chiil. Je vous laisse vous organiser. On va essayer de minimiser les communications, histoire de rester discret. - Ca marche, fit Sérû en se tournant vers moi. On y va ? - Et comment ! Une accolade de Chiil, et nous sortions de la capsule…
La planète Aduil-176 était un vrai désert. Une terre rouge sang, couverte de poussière et balayée sans cesse par des bourrasques violentes. Le ciel était sombre, chargé de nuages et zébré d’éclairs. De grandes formations rocheuses émergeaient ça et là du sol, comme des monuments rouges tournés vers le ciel. - Tout à fait charmant, marmonnais-je. - Viens, me cria Sérû pour couvrir le bruit du vent. D’après la carte thermique, il y a un petit groupe d’usines de ce côté, commençons par là ! Je m’envolais à sa suite. Nous volâmes un bon quart d’heure, puis Sérû amorça sa descente vers un énorme cratère de plusieurs kilomètres de large d’où émergeaient des fumées. Nous nous posâmes au bord de ce gouffre infernal, et Sérû émit un sifflement. Quatre énormes cheminées surplombaient un gigantesque complexe posé dans ce trou, à l’abri des bourrasques de vent. Nous avions une belle vue d’ensemble, même si les fumées nous empêchaient d’y voir très clairement. - Ça ne te semble pas un peu calme ? demandais-je à Sérû. - Hein ? Avec le boucan de ces usines ? Tu rigoles ! - Non, je veux dire que pour le moment, on n’a pas croisé un seul Darkien… Effectivement, les usines tournaient mais les fumées nous empêchaient de distinguer le moindre mouvement. - Ils sont sûrement cloitrés dedans… - Bon, descendons un peu, histoire de se rapprocher. Nous dégringolâmes une pente douce pour atteindre la base du cratère. Cachés derrière un rocher, nous étions maintenant au pied des usines. Et toujours pas un mouvement… - Voilà ce que je te propose : je m’infiltre dans les usines, et je place les charges près des générateurs à fusion. Toi, tu restes dehors, tu patrouilles discrètement et tu surveilles les mouvements éventuels des Darkiens. Sérû fit la moue, pensif. - Bon, fit-il après un moment. On va essayer comme ça. On inversera pour les suivantes, fit-il avec un clin d’œil. - OK ! Sérû me donna une bourrade en guise d’encouragement, puis se leva pour amorcer sa surveillance du périmètre. Je le regardai disparaitre dans les fumées, puis me levai à mon tour et me dirigeai vers les usines…
Chercher un point d’accès. Discrètement. Tout en restant attentif aux éventuels mouvements autour de moi, je scrutais le flanc de la première usine. Après quelques minutes, je repérais finalement quelque chose qui ressemblait à une bouche d’aération. Je me mis dos au mur, puis après une dernière vérification des alentours, je m’envolais lentement vers ma cible. Arrivé à son niveau, je démontai silencieusement le panneau pour me glisser à l’intérieur, en laissant le minimum de traces possible. Plus nous restions discrets longtemps, plus nous avions de chance de réussir notre mission. Un souffle d’air chaud m’accueillit au moment où je me tournais pour avancer dans le conduit sombre. Je sentais toujours la force de combat de Sérû au loin, pas parce qu’il se battait, mais parce que je connaissais cette présence par cœur. Il se déplaçait toujours autour des usines, guettant des éventuels gardiens. Je revins à mon tuyau. La chaleur et le boucan y étaient difficilement supportables. Je progressai lentement dans le conduit, faisant attention à chaque bifurcation. Après quelques minutes je débouchais sur ce que je pensais être un cul de sac. En réalité, le conduit continuait vers le haut. Je m’envolai pour le suivre, et me trouvais à nouveau face à un panneau grillagé, qui me confirma que j’avais bien atteint le cœur de l’usine. J’étais au bout d’une tuyère d’aération qui surplombait des machines et des tapis roulants. Je démontais alors la grille et m’accroupis sur la tuyère pour évaluer la situation. A travers la fumée et la chaleur, je distinguais un premier réacteur à fusion, à la base d’un énorme conduit de cheminée. *J’imagine que ce sont les cheminées qu’on a vu de dehors, donc il doit y avoir quatre réacteurs, pas loin les uns des autres…* D’un bond leste, je fus au sol. M’approchant des tapis roulants, je vis ce que fabriquait cette usine : des sortes d’armes et de canons portatifs. Pas vraiment les implants et choses dans le genre qu’on cherchait, mais enfin… Passant sous le tapis, je me dirigeai vers le premier réacteur. Avisant une petite trappe à la base, je démontai le panneau et vis, sous le tableau de commande, un espace en retrait dans lequel je pus placer une mine sonique. Après avoir refermé le panneau, je me dirigeai vers le deuxième réacteur. Et toujours pas de Darkien à l’horizon… En un petit quart d’heure, j’avais placé mes quatre mines soniques. Cherchant une issue pour sortir de cet enfer, je vis une petite grille qui devait déboucher sur un nouveau conduit d’aération. Je me glissais dedans et suivis l’appel d’air frais pour retrouver la sortie, ce qui ne me prit que quelques minutes. Une fois dehors, je me ruais vers le périmètre rocheux pour me planquer derrière une pierre, et essayer de repérer Sérû. Celui-ci émergea de la fumée après une bonne vingtaine de minutes, me repéra et me rejoignit rapidement derrière le rocher. - Ca roule ? - Ouais, fit-il. Je n’ai rencontré qu’une demi-douzaine de Darkiens sur le site. Je les ai butés, précisa-t-il. Et toi ? - C’est louche. Je n’ai croisé personne dans l’usine. Par contre c’était une fabrique d’armes, pas vraiment les implants qu’on cherche. Autre souci, il y avait quatre réacteurs, du coup j’ai cramé quatre mines. Sérû fit une grimace contrariée. - Quatre réacteurs dans une seule usine... A ce rythme-là on va être à court de mines soniques rapidement. Et puis je me demande où sont les Darkiens… - T’inquiète, on improvisera, lui dis-je en lui donnant une bourrade. Filons d’ici ! Il hocha la tête et consulta la carte de relevés thermiques pour décider de notre prochaine destination. Puis nous nous envolâmes hors du cratère…
[A suivre...] | |
| | | Raphaël Sérû
Nombre de messages : 779 Age : 36 Date d'inscription : 21/11/2006
Fiche perso Nom du perso: Sérû Race: Cyborg - Cellulaire Force de combat: 552
| Sujet: Re: Quête de Sérû et Kobe sur Aduil-176 Dim 25 Mar 2012 - 22:01 | |
| Nous avions décidé d'aller de proche en proche, afin de masquer le plus possible nos déplacements. Les patrouilles éliminées finiraient bien par être découvertes ; l'usine suivante fur rapidement en vue. Elle ne comportait que 2 cheminées. Nous nous posâmes au bord du cratère. - Bon, j'ai planqué les corps qui restaient là-bas, vu les interférences qu'il y a, ça doit être des rondes de plusieurs heures, donc on encore de quoi faire. - OK, cette fois je monte la garde, mais j'essaye de pas faire de vagues ... Je fis signe de la tête et sautai le long de la pente. J'arrachai une grille et entrai dans le conduit, suivant les indications que Kobe m'avait donné. Rampant dans le cylindre métallique, je fus bientôt en vue de la salle principale ; observant d'en haut, j'avisai les réacteurs d'un côté, ainsi que les chaînes de production de l'autre. *Bingo ! Des implants.* Déployant mon dard, le métal se coupa comme un rien, tandis que je masquais ma force au plus bas. Les quelques membres de sécurité passaient entre les différents rails de construction. Je me dirigeai donc vers l'autre partie. Les deux petits réacteurs n'étaient pas gardés, aussi je pu passer derrière. - On va essayer d'économiser au maximum, murmurai-je. On sait pas combien on en a encore à faire sauter. Je coinçais une bombe entre les câbles de jonction des deux turbines ; 7 bombes de disponibles. Sentant des soldats arriver, je fis une petite lévitation, passant un autre conduit. La sortie fut plus simple, tranchant les plaques qui obstruaient le chemin. Émergeant d'un autre côté de la structure, je bondis, camouflé par les fumées, afin de rejoindre le Saïyen.
En moins de deux heures, nos capes et ponchos blancs étaient devenus aussi rouge brique que les pierres aux alentours ; il était difficile de nous repérer dans le champ de pierre. - J'ai réussi à ne placer qu'une seule charge, dis-je à mon ami en lui rendant le sac. Et y'avait bien des implants. - Ok, cool, fit Kobe. Je n'ai vu aucun soldat. Partons vite à la suivante, le temps joue pour nous, faut en profiter. Nous décollâmes sans attendre, volant bas, à travers les plaines désertes et poussiéreuses. En vol, nous reçûmes une communication de Chiil : les relevés effectués par nos compères en orbite indiquaient 9 "points chauds" qui correspondaient aux usines. - On en a juste assez pour ce qui reste, remarqua le Saïyen. - Mais je doute que ça suffise : on aura sans doute 1 ou 2 autres cas avec des réacteurs isolés et faudra en mettre plusieurs ... - Ouais, possible. Comment on fera ? - Je sais pas encore, répondis-je pensif. Il faudrait qu'il nous n'en reste que deux au maximum. - Pour les faire sauter à la main ? fit Kobe en souriant. Je lui adressai un clin d’œil, avant de descendre vers le prochain cratère. Arrivés au bord, nous constations que celui-ci, plutôt grand, était déjà plus surveillé. De plus un autre se situait non loin, à quelques centaines de mètres ; les deux étaient ainsi à la même distance de l'étape suivante. - Séparons-nous, dit mon ami. Il vaut mieux ne pas rester immobile près d'ici. - D'accord, approuvai-je. Donne moi juste deux bombes, ça devrait suffire, je préfère que tu gardes le sac, tu pourrais en avoir besoin vu la taille ... Il acquiesça et je m'envolai vers l'autre usine tandis que Kobe glissait vers le complexe en contre-bas. Les charges étaient cachées dans un repli de ma cape ; les formations rocheuses se faisaient plus nombreuses et plus grandes, facilitant les déplacements. *Mais des détecteurs pourraient être cachés, je dois rester prudent* Le cratère suivant fut en vue. Ici aussi, c'était une centrale en deux parties. Prenant la direction des aérations latérales, afin de reproduire la technique d'avant, je pensais à nos chances de se faire surprendre à mesure de notre avancée furtive. Le long de la paroi, je fis sauter le panneau métallique avec mon dard, puis je pris soin de refermer derrière moi afin de ne pas me faire remarquer. La présence de Kobe s'estompa, comme la mienne devait avoir diminué pour lui.
[A suivre ...] | |
| | | Raphaël Sérû
Nombre de messages : 779 Age : 36 Date d'inscription : 21/11/2006
Fiche perso Nom du perso: Sérû Race: Cyborg - Cellulaire Force de combat: 552
| Sujet: Re: Quête de Sérû et Kobe sur Aduil-176 Sam 14 Avr 2012 - 20:05 | |
| Je progressais dans le même système de ventilation qu'auparavant. Trouver une entrée fut simple ; mais cette fois-ci, il n'y avait que 2 gardes. Pourtant, les machines semblaient fabriquer des composants importants. - Quelle est cette odeur ? murmurai-je. J'ouvris une trappe dans un des conduits supérieurs, sortis puis refermai. Glissant vers un espace isolé, j'avisai la situation : il y avait bien deux réacteurs. La réserve de mines s'amenuisait trop vite ... *Mais c'est rien comparé à ces effluves !* En observant un des soldats, je sentis rapidement qu'il n'était pas décelable par la force. C'était un cyborg ; et ces gaz, issus des fusions de polymères servant à en confectionner d'autres, étaient toxiques ! - Heureusement que ce genre de chose ne m'affecte pas, soufflai-je à moi-même. J'espère que Kobe n'a pas le même type d'usine. Je grimpais tant bien que mal près des conduites du réacteur le plus proche ; hélas, ils étaient trop isolés pour se contenter d'une seule bombe. Il fallait absolument que tout soit détruit. J'en plaçai une et redescendis, me dirigeant vers le second : seul le couloir principal permettait de passer, et je n'avais pas le temps de chercher une autre voie. Au moment opportun, je fis un bond rapide, ne laissant apparaître ma force qu'une fraction de seconde pour gagner en vitesse. Arrivé au second corridor, j'entendis des bruits de pas. *Je crois que c'était la fraction de trop ...* Je n'eus pas le temps de placer la bombe, un cyborg se tenait derrière moi, une main-canon levée en joue. - Identification ! clama-t-il suivant son programme. - Désolé, je crois que c'est pas ton jour ... - Incorrect ! fit-il en sautant et calibrant son viseur. Mais il n'eût pas le temps de tirer ; un coup de coude, puis un poing, l'envoyèrent au sol. Avant qu'il puisse me viser à nouveau, l'épée de Zraife sortie de son fourreau s’abattit sur son bras. Il tomba au sol, avec des bouts de métal coupés et de l'huile. Puis je lançai mon dard dans son thorax, atteignant sa batterie ; une gerbe d'éclairs accompagna sa désactivation.
J'avais à peine ramasser mon épée qu'un autre bruit survint derrière moi. - Identification ! - Toujours les mêmes ... Sachant qu'il avait senti ma force de combat, même affaiblie, et qu'il ne me laisserait pas, je fis volte-face et lançai mon sabre d'un même mouvement ; il se planta dans l'épaule du robot, tandis que je déviai une salve énergétique. D'un pas, je fus à côté de lui, le balayai et plantai mon dard en travers de son cou. A genou, immobilisé, je lui assénai un coup dans le dos : ma main traversa son endosquelette et je m'emparai de sa batterie. Il tomba, inerte. Je fixai un moment la pile nucléaire encore intacte. - Je crois que j'ai une idée, dis-je à moi-même en regardant le réacteur. Avisant le même endroit que sur le précédant, je pris soin de compresser la batterie dans ma paume, la rendant fragile et instable, avant de la cacher. De cette façon, une explosion à côté, insuffisante toutefois pour toucher le cœur du réacteur, pourrait alors faire sauter la pile, engendrant ainsi une réaction de chaîne équivalente. Je cachais grossièrement les androïdes, sachant que leur absence signifierait autant que leur destruction. Je sortis du côté opposé à mon arrivée, cherchant à rejoindre mon ami. *Heureusement que les faible forces ne sont pas détectables à travers ces murs, sinon on aurait des ennuis !* J'atteignis enfin l'extérieur du conduit. D'un bond, je fus en haut du cratère, l'épée soigneusement rangée et ma capuche rabattue sur mes cornes ; quelques minutes plus tard, je retrouvai le Saïyen. - Ca a été ? demanda-t-il. - Ouais, là il y avait des cyborgs, avec toute la chaîne de montage, répondis-je. J'ai économisé une bombe grâce à une pile ... - Cool, fit Kobe. De mon côté j'ai placé les deux, mais ça valait la peine : y'avait plein d'implants ! - Et t'as eu des gardes ? Il hocha de la tête ; un transport de fret nous obligea à nous déplacer vers une formation rocheuse. - Oui, y'avait des aliens, pas grand chose. Heureusement que ma vitesse n'ait pas été détectée ... - Mais je pense que des attaques énergétiques le seraient, remarquai-je. Faudra être prudent. Disant cela, je retins mon ami au dernier moment, étouffant une alerte ; je piquai le sol de mon dard et sorti une mine anti-personnelle, encore grésillante. Il me fit un signe et nous comprîmes que les terrains rocheux étaient piégés. Nous décidâmes de sauter de pic en pic, évitant à la fois les détecteurs de vol et les pièges au sol.
Après un moment à sautiller, nous arrivâmes en vue de notre dernier point. Cachés en haut d'un monticule rocheux, le Saïyen ne put s'empêcher de souffler : "Misère de misère ..." Il y avait un important complexe devant nous : aussi gros que les précédant, le premier bâtiment, sûrement bien gardé, donnait sur deux autres structures espacées, elles-mêmes conduisant à travers une colline, aboutissant au final à une falaise ; celle-ci était surplombée par deux docks, permettant de charger d'importants cargos. Cela faisait 5 zones à miner, sans compter les transports ; il nous restait 4 mines. - Et tu sais quoi ? Je crois que le temps joue contre nous maintenant. - Tu m'étonnes ...
[A suivre ...] | |
| | | Raphaël Sérû
Nombre de messages : 779 Age : 36 Date d'inscription : 21/11/2006
Fiche perso Nom du perso: Sérû Race: Cyborg - Cellulaire Force de combat: 552
| Sujet: Re: Quête de Sérû et Kobe sur Aduil-176 Ven 20 Avr 2012 - 19:47 | |
| Nous observions le fond du cratère depuis quelques minutes déjà ; il y avait des soldats qui patrouillaient autour du bâtiment. Deux unités de 2 se croisèrent ; nous profitâmes de l'ouverture et bondissions silencieusement le long de la paroi. Arrivés en bas, deux manchettes et deux coup de genoux suffirent à assommer nos adversaires. Nous avions décidé de prendre les corps avec nous, évitant ainsi de les voir de dehors. Avisant une entrée de service, sûrement là où ils rentrent de leur ronde, nous enfonçâmes la porte. - Je trouve ça un peu trop calme quand même, fit le Saïyen. - Ne te plains pas, répondis-je. Ca pourrait être pire ... Nous lançâmes les gardes inertes dans la pièce. - Si on est repéré maintenant, on risque de na pas réussir cette satanée mission de sabordage. A ce moment, un vaisseau darkien surgit du haut du cratère, passant au ras de l'usine ; nous nous cachâmes sous nos capes pleines de poussières, à l'abri de leur vue. Le vaisseau circulaire alla se poser sur un espace ouvert, ses multiples "pattes" lui permettant de se tenir droit sur le sol rocailleux. - Je doute que nos capes nous cachent là-dedans, remarqua Kobe. - Je crois aussi, dis-je en restant fixé sur le transport. Nous ôtâmes nos bures, ne gardant que nos tuniques qui cachaient mon corps bleu ou la tenue de Saïyen de mon ami. Le sas du vaisseau s'ouvrit et des soldats ainsi que quelques gradés arrivèrent prestement devant le transport ; cinq aliens en sortirent : un commando, suivi d'un darkien, au moins en phase 2. - Ca commence à être tendu, souffla Kobe. On ne pourra pas les affronter si on ne mine pas tout avant. - On ne peut pas tout miner, rappelai-je. Le darkien toisait l'endroit, tandis que des sous-fifres plaçaient un paravent pour bloquer la poussière. - Je veux un rapport complet, siffla-t-il. Sur le champ ! Les officiers s’exécutèrent, bafouillant ; la production était trop lente à son goût et lorsque la question de la sécurité fut abordée, cela sembla dégénérer rapidement. Une patrouille était en retard pour son rapport et les androids de l'usine "toxique" ne répondaient pas aux appels. - On devrait y aller, suggéra Kobe, pas de temps à perdre ! - Attends ! coupai-je. A mon avis, on peut encore gagner du temps. Un garde arriva sur un véhicule monoplace, annonçant qu'ils avaient trouvé des cadavres, laissant ainsi la moitié du périmètre C sans surveillance depuis plusieurs heures. Le darkien perdit patience et exécuta froidement le responsable devant lui d'un Rayon de la Mort. Il ordonna que l'on renforce les tours de garde et que des unités se dispersent à la recherche des intrus. Puis il retourna dans son vaisseau, fulminant, suivi de son commando.
Kobe et moi entrâmes dans la pièce sombre, fermant la porte et scellant de l'intérieur. - On a une chance, admit le Saïyen. Cette fois, on peut y arriver ! - Ouais, mais faut se séparer et remonter sans attendre ... Mon ami décida de prévenir Chiil dans une dernière transmission, lui disant de se préparer à un décollage imminent. Mais le darkien, pouvant survivre dans l'espace, risquait de poser quelques problèmes. - Ce qu'il faut, c'est une diversion, conclus-je. - Mais comment ? Si on doit chacun détruire une partie, ça va être tendu. - On va jouer sur nos aptitudes ! fis-je d'un coup. Tu peux te déplacer instantanément. - Oui, mais encore faut-il remonter, et on risque de s'en prendre une. - Pas si je vous couvre, je peux aller dans l'espace. Mon plan apparaissait peu à peu ; mais Kobe me reprit sur un point. - Le hic c'est que notre compagnon masque sa force, et je suis pas encore assez doué pour une si longue distance sans présence de répères individuels ... - Alors vol, dis-je. A pleine vitesse tout simplement. Je te couvre et tu emmèneras peut-être même des soldats à ta poursuite ; Chiil pourra même te prêter main forte. Le Saïyen acquiesça finalement, c'était notre meilleur chance : un double effet de surprise. Nous entrâmes dans la vaste usine. Celle-ci était une sorte d'étape finale de production ; les armes étaient chargées et stockées, les implants calibrés pour les forces, les cyborgs assemblés. Puis le tout était acheminé pour la dernière phase, l'emballement en direction des transports : les deux premiers dans un chemin, les derniers dans un autre. Même des tests étaient effectués ici pour vérifier le bon fonctionnement des séries et des paquets. Kobe me tendit une autre bombe, ce qui nous en faisait deux chacun. Il restait 4 générateurs, ainsi que les docks et les cargos. - A la main donc, précisa mon ami en entrant. Et pas d'énergie ... Sérû ? - Les androids ? fis-je en observant la partie gauche. - Les androids, confirma Kobe. - Je m'en charge ... dis-je en faisant craquer mes mains. - Je prends à droite.
[A suivre ...] | |
| | | Raphaël Sérû
Nombre de messages : 779 Age : 36 Date d'inscription : 21/11/2006
Fiche perso Nom du perso: Sérû Race: Cyborg - Cellulaire Force de combat: 552
| Sujet: Re: Quête de Sérû et Kobe sur Aduil-176 Dim 22 Avr 2012 - 19:45 | |
| Bondissant dans tous les sens, nous donnions des coups de poing et des coups de pied à tout ce qui se trouvait à notre portée ; les quelques gardes encore présents ne firent pas le poids. Les caisses d'armes étaient renversées, les implants écrasés et l'épée de Zraife s’abattit à plusieurs reprises sur les caissons de cyborgs. Les salles de tests, en verre, subirent le même sort : tout n'était plus que décombres après quelques minutes. - On y va, me lança Kobe, pense aussi à verrouiller les portes. - Ça marche, répondis-je. A plus tard ! Je condamnai les deux passages de mon côté, de même que le Saïyen du sien. Il me fit signe et s’avança vers la partie de droite, en direction d'un des réacteurs ; je prenais donc à gauche, vers le 2è. La bombe fut placée et je pris la direction du couloir de transport. Les portes de sécurité cédèrent facilement, et je détruisis tous les robots qui me barraient la route. J'arrivai dans la section suivante, où tout était placé dans d'immenses containers : les caissons pour les machines autant que cela devait l'être pour les armes et les implants. *Reste à attendre que Kobe fasse tout sauter mais je me demande comment il va s'y prendre ...* Sachant qu'il restait les cargos et peu de temps, je renversais tout le matériel, tranchant avec l'épée ou enfonçant à coup de poing les caisses métalliques. Le réacteur présent ici, légèrement sur le côté, alimentait les pinces de manutention, elles-mêmes déplaçant les containers sur un tapis-roulant. Une fois que j’eus visualisé la position du générateur au sein du bâtiment (qui se trouvait partiellement enfoui dans la colline), je pris la direction des docks ; à cet instant, les alarmes retentirent dans tous les coins. Notre intrusion était détectée, le temps nous était compté. - Il faut au moins détruire les cargos avant qu'ils ne s'échappent ! Tout en avançant rapidement, je poussai, pliai et renversai les caisses, obstruant ainsi leur cheminement. J'arrivais aux port d'attache : des transporteurs chargeaient les containers ; il y avait 3 vaisseaux, et un peu plus loin, la vue en partie cachée par une saillie rocheuse, il devait y en avoir autant du côté de mon ami. Attendant le signal de tire, je pris soin de détruire les cyborgs présents et de me débarrasser des soldats. La zone fut nettoyée prestement, mais les cargos fermaient leurs soutes. - Merde, grommelai-je, ils ne vont pas tarder à partir. En effet, l'un des trois engins alluma ses réacteurs, faisant vibrer les plateformes de chargement. Il ne tarderait pas à décoller. Et je ne sentais toujours pas la présence de Kobe.
J'avisai une console d'observation sur le côté ; les alarmes étaient allumées partout et les soldats fouillaient pour trouver tous les intrus. Ils commençaient à entrer dans le grand bâtiment des tests, et il ne leur faudrait que quelques minutes pour atteindre nos positions. Après quoi, la confrontation face au commando et au darkien serait inévitable. Et le temps de faire tout sauter, même si nous gagnions, ne nous assurerait pas que tout soit alors détruit ... Je m'impatientai, lorsque soudain, je perçu la présence de Kobe. Pas sa force, mais bien son aura familière. *Enfin ! il a réussi à arriver, j'espère qu'il a pas eu trop de soucis.* Puis après quelques secondes d'attente, je sentis sa force croître très vite, monter de façon incroyable ; il avait au moins le stade de SSJ ! La suite fut sans appel : une vague d'énergie intense souffla un cargo, provoquant sa chute puis des explosions et des effondrements. Puis un autre vaisseau fut touché, emportant une partie de la structure ; le 3è enfin, alors qu'il montait peu à peu, subit à son tour une déflagration. La force de combat du Saïyen diminua et il sembla s'évanouir dans la montagne. Le 3è vaisseau, en feu, s’écrasa sur le flan rocheux, finissant d'annihiler ce qui restait de l'infra-structure. - Parfait, me dis-je. Encore un petit instant et je pourrai aussi tout détruire. Le cargo qui s'était mis en marche commença à s'élever dans la poussière ; le vent rugissait tout autour. Mais mon ami n'avait pas encore donné le signal, à savoir la 2è explosion. A ce moment, un groupe de soldat arriva, mêlant aliens et des androïdes restant. Sachant que je devais empêcher les communications, je tirai une salve dans leur direction ; elle passa entre eux, atteignant le couloir qui s'effondra sur lui même. Puis je bondis, lame et dard en avant. Les soldats furent rapidement maîtrisés, évitant encore un peu que ma présence soit informée ; mais les cyborgs, par leur nombre, me donnaient plus de fil à retorde. *Kobe, qu'attends-tu ?* Tranchant des corps métalliques, plantant ma queue dans les circuits électriques, je bondis sur un transporteur. Cela m'avait au moins permis de me rapprocher de celui déjà en l'air. L'épée de Zraife coupa en deux un corps artificiel, et d'un mouvement de pivot, elle alla se planter dans le torse du dernier. D'ici, je pouvais voir les émergences des deux bâtiments. Soudain, un formidable rayon d'énergie traversa la colline. - Kobe vient de lancer son Eruptio ! Mais cette décharge ne suffirait pas à détruire le générateur ; sa tactique m'échappait toujours, tandis que les forces de combat du commando se firent sentir. Le darkien envoyait ses hommes éliminer l’intrus. Sous mes pieds, le vaisseau se mit à vibrer, sur le point de décoller lui aussi.
[A suivre ...] | |
| | | Raphaël Sérû
Nombre de messages : 779 Age : 36 Date d'inscription : 21/11/2006
Fiche perso Nom du perso: Sérû Race: Cyborg - Cellulaire Force de combat: 552
| Sujet: Re: Quête de Sérû et Kobe sur Aduil-176 Mer 25 Avr 2012 - 20:25 | |
| Le cargo montait lentement, laissant à présent un écart constant avec le premier parti ; plus loin le commando survolait déjà le gros bâtiment des tests. Soudain, Kobe sorti de l'ouverture qu'il avait fait juste avant. *Fais gaffe, t'auras pas de 2è chance !* Tout se passa alors très vite ; il se transforma en SSJ évolué, poussant sa force de combat. Son aura dorée illuminait l'horizon malgré les vents. Les aliens s'immobilisèrent en le voyant, le temps de comprendre. Le Saïyen visa alors le compacteur, faisant de rapides mouvements des mains. La sphère se mit à grossir, plus que je ne l'aurais pensé capable. Sa chaleur était telle que les bourrasque chargées de poussière s'embrasaient à son contact. - Burning attack ! lança-t-il dans le hurlement de la tempête. Son attaque portait bien son nom ; avant que les soldats aient pu esquissé un geste, la boule de feu atteignit le réacteur, habilement visé à travers l'ouverture : la paroi commença à fondre, avant que le choc de la sphère d'énergie ne libère toute sa puissance. La réaction suivante ne prit qu'une fraction de seconde. L'explosion du générateur à fusion fit littéralement sauter la colline, envoyant d'immenses blocs de roche dans les airs, la déflagration soufflant tout le plateau situé au-dessus. Les dégâts furent considérables, les aliens et le darkien pris de court. Repassant en SSJ normal, je sentis qu'il m'adressait une onde de Ki ; c'était maintenant à moi de jouer, afin de terminer le travail. - Alors n'attendons plus ! murmurai-je. Kobe parti d'un coup, à pleine vitesse, en direction de la jonction Sud, par là où nous étions arrivés ; doublant par en haut le commando, ceux-ci ne purent que l'entre-voir passer. Le darkien leur aboya de le poursuivre, maudissant les Saïyens. Mais mon ami était déjà loin, allant tellement vite au ras du sol que les mines cachées explosaient avec une bonne seconde de retard. Alors les aliens disparurent également à sa poursuite. Seule la présence de Kobe m'était encore un peu décelable, surtout car il ne cachait plus sa force.
Et tandis que les soldats restant prenaient la même direction sous les ordres du darkien, à l'abri dans son vaisseau, je me lançai dans la 2è phase de notre plan. Je levai la tête et observai le cargo au-dessus. - Mmh, fis-je pensif. Trois devraient suffire ... Tendant la main sur le côté, l'énergie se concentra ; formant un disque de plus en plus plat, elle se subidivisa aussi en trois. Les scies concentriques se mirent à tourner, déchirant le bruit du vent. Une aura de Ki, blanche et normale, m'enveloppa tandis que je faisais monter ma force. - Kienzan ! lançai-je d'un mouvement digne des athlètes. Les trois lames rondes violettes partirent à toute vitesse, se dispersant en trajectoires incurvées, tournoyant sur elles-mêmes ; puis elles touchèrent la coque du transport, à peine freinées par le bouclier et entamèrent le métal comme du beurre. Quelques instants après, elles émergèrent en des points opposés, tout en explosant à leur sortie. Les soubresauts et les dislocations de transporteur accompagnèrent sa chute dans les falaises. *Au suivant !* Je visais le cargo encore à quai, n'ayant pas encore décollé ; mon attaque était toujours dans l'incompréhension chez les soldats. Le darkien lui-même n'avait pas encore réagit. Je visai le vaisseau, montant ma force davantage, passant à une aura jaune, intense. Le niveau de SSJ me serait suffisant. - Kaméhamé ... ha ! La vague d'énergie s’abattit brutalement sur le toit, brisant la structure de métal, éventrant le cargo tandis qu'il explosait ; les deux parties en feu tombèrent sans attendre, emportant ici aussi les constructions des quais. Le darkien, seul combattant puissant encore présent, était sorti de son astronef, flottant à quelques mètres du sol, visiblement incrédule et fou de rage. Utilisant cette attente à mon avantage, je visai à présent le cargo sur lequel je me tenais. Tendant une main, chargeant autant que possible, la sphère bleutée laissait échapper des arcs électriques ; je montai afin de prendre un meilleur angle avec la partie avant du vaisseau. Mais le darkien comprit alors et s'élança vers moi. Toutefois, je n'eus pas à me presser. - Big Bang ! La boule parti s'écraser sur la surface du vaisseau, explosant toute le quart avant en laissant échapper une large déflagration ; le darkien s'arrêta et se protégea de l'onde de choc. Le transport piqua du nez, les réacteurs s’estompant, puis sa vrille se termina lorsqu'il se brisa sur le flan de la falaise, le reste des soutes en feu explosant en guise de réponse. Lévitant au-dessus des décombres, le darkien scrutait la fumée. Les vents dissipèrent en partie l'espace où nous nous trouvions. Il me toisa de loin, empli de haine et de dédain. *Maintenant, la fête commence ...* Je resserrai la poigne sur le manche de mon épée, et de l'autre j'arrachai le reste de ma tenue salie par la poussière rouge, brûlée par les explosions. Au loin, je sentis la force de Kobe et une plus faible (Chiil) faire front face au commando.
[A suivre ...] | |
| | | Raphaël Sérû
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| Sujet: Re: Quête de Sérû et Kobe sur Aduil-176 Sam 28 Avr 2012 - 17:49 | |
| Le darkien me toisait d'un œil noir ; les hurlements du vent semblaient avoir cessé, laissant place à un silence pesant. Chacun jaugeait l'autre, attendant la première baisse d'attention. Au loin, la force de Kobe vibrait avec son combat contre le commando, aux côtés de Chiil. *De toute façon, c'est eux ou nous ...* Je resserrai ma main sur la poignée de mon épée, ma queue ondulait dans l'air ; le darkien prit lentement une pose de combat, contractant ses muscles. La lame de Zraife se leva doucement. - Je me demande comment des minables comme vous ont pu s'introduire ici et provoquer tant de dégâts ... - Vas savoir, répondis-je évasif. Peut-être n'êtes vous pas aussi forts que vous le pensiez. - Avec ces armes, ces machines, nous aurions pris l'ascendant dans cette guerre, ajouta-t-il. - Justement. Il était hors de question de vous laisser faire. Il fit une grimace, serrant les poings. - Une fois morts, je serai récompensé pour vos cadavres. - Encore faudrait-il que tu nous tues ! Il sourit légèrement, un air sadique sur le visage ; son rang et sa puissance s'étaient vraisemblablement acquis dans le sang. Et pas forcément des gens forts, aussi des faibles. - Les Saïyens et toutes les autres races devront se soumettre à l'ordre de Dark ! - C'est là que nos points de vue divergent ... Il s'élança alors avec une vivacité surprenante pour sa masse ; je parai les premiers coups avec mon épée et mon bras libre. D'un mouvement de balancier, mon tibia le frappa au dos et il parti en vrille avant de se rattraper un peu plus loin. Sa force monta et une aura mauve l'enveloppa. Je fis de même avec le SSJ. Son offensive suivante fut plus rude et je dû moi aussi prendre une technique plus agressive ; la lame siffla à plusieurs reprises le long du cou de mon adversaire, l'obligeant à prendre de la distance. Son jeu de jambes était assez mauvais et mes coups de genoux le déstabilisaient. Il en vint à lancer des kikohas, mais mon épée me permit de m'en défaire facilement, puis je répliquais de mes propres boules de feu. Placé plus haut, je fis une accélération derrière lui, contournant sa garde ; il tenta de me contrer grâce à sa queue préhensile, mais c'est la mienne, extensible et plus adroite, qui bloqua sa riposte. Les coups de poings et de pieds fusèrent et il perdit son équilibre aérien. Un coup d'épée le blessa et l'envoya voler plus bas encore, près des décombres fumantes.
Il parvint néanmoins à se rétablir et tira immédiatement. - Rayon de la Mort ! vociféra-t-il. Je décidai de ne pas esquiver : le laser atteignit ma paume, entamant la peau, mais ne traversa pas ; la décharge ralenti et je pu la renvoyer sur le côté. Il en resta figé. Saisissant cette ouverture, je plongeai et lui assénai un puissant coup de poing. Heurtant une structure émergeant à travers les fumées, il récupéra son équilibre et se retourna brusquement. La sphère noire, entourée de bandes rouges sombres, grossissait devant sa main. Heureusement, en me téléportant assez vite, je bloquai son bras, enchaînai avec un coup de genou dans les côtes, puis la lame éclatante s’abattit sur sa queue, qui tomba dans la poussière, accompagnée d'un cri de douleur. Cette situation me mit toutefois mal à l'aise. *Même lui je n'ai pas envie de le tuer, malgré ce qu'il a pu faire ... peut-être parce qu'en fait je l'ignore.* Mais ma baisse de garde ne fut pas judicieuse : il plaça le reste de sa boule de feu sur mon torse, sans protection à ce niveau ; la déflagration nous sépara. Je sentis sa puissance vaciller, puis monter en flèche. Le temps de prendre position dans sa direction, un trait lumineux me traversa l'épaule, me faisant lâcher l'épée de Zraife, qui disparu en-dessous. Émergeant des fumées, le darkien avait atteint le stade 3. - Je ne te laisserai plus m'humilier ainsi, fulmina-t-il. Fixant ma plaie, il pensait avoir déjà gagner ; sa surprise fut totale lorsque celle-ci cicatrisa en un instant. Je pris une position de combat plus classique. - Il en faut plus pour me vaincre, remarquai-je. Je peux te battre avec ou sans arme ... - Mais qu'est-ce que tu es ? dit-il avec dégoût. - J'ai longtemps cherché à le savoir, répondis-je. Mais c'est loin d'être ton problème ! - Je vois, tu es l'un de ces guerriers sans lesquels l'empire de Dark dominerait déjà la galaxie. - Je sais, on est incorrigibles, plaisantai-je. Il poussa sa force, nettement au-dessus de son précédant niveau ; je dû faire appel au SSJ évolué pour l'égaler.
Il me fonça dessus sans prévenir ; les chocs étaient plus rudes, les coups plus lourds. Notre combat projetait des vibrations à travers la tempête perpétuelle d'Aduil. Nous nous élevions progressivement, au-dessus des feux et des ruines. Prenant de la distance, il lança une scie d'énergie ; je répondis avec un Kienzan et les deux lames s'entrechoquèrent, déviant chacune au sol avant de se disperser en étincelles. S'en suivi une autre séance de tire de kikohas, esquivant ceux de l’autre sans réussir à le toucher. Il prit à nouveau position à ma hauteur. - Rayon de la Mort ! - Makkankosappo ! répliquai-je. Les deux lasers rentrèrent pile en contact et, loin de s'annihiler, se mirent à former une sphère rouge et jaune, gonflant avec l’afflux d'énergie, avant de céder à cause de son instabilité. L'onde nous poussa tout les deux ; le temps que je mis à me ressaisir permit à mon adversaire de lancer une puissante boule de feu. J'encaissai comme je pouvais, mais mon ennemi apparu devant moi, prenant l'avantage au corps à corps, malgré mon force physique plus grande. Nous finîmes par nous retrouver paume contre paume, corps arcs boutés et auras mélangées ; alors le darkien me sourit à nouveau, avec cet air sadique. - Tu vas savoir ce que subiront nos ennemis ! Sur son torse, dissimilé dans les motifs de son corps, un implant s'activa.
[A suivre ...] | |
| | | Raphaël Sérû
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| Sujet: Re: Quête de Sérû et Kobe sur Aduil-176 Sam 12 Mai 2012 - 17:05 | |
| Cachés sous la peau, mêlés aux chaires, les circuits électroniques n'étaient pas visibles avant leur activation ; seule la lumière verdâtre trahissait maintenant leur présence. Les faibles décharges traduisaient l'afflux progressif d'énergie. *Et merde ! j'aurais dû m'en douter ...* L'aura de mon ennemi se chargea d'électricité, sa force semblait elle-même prise de spasmes. Sachant que je devais le neutraliser au plus vite, je lançai un coup de queue sur le côté. Le fouet fut stoppé par le membre du darkien ; mais cette ruse me permit de me dégager une main. Avant que mon coup de poing ne l'atteigne, il m'enserra l'avant-bras : sa force brute avait monté nettement. Ses muscles semblaient gonfler, alimentés par cette puissance nouvelle. Je tentais de faire de même avec l'autre main, mais le résultat fut identique. Mes coups de genoux ne me permirent pas non plus de me dégager, et je me retrouvai ainsi à sa merci. Toutefois, je constatai que sa force n'explosait pas comme ceux que j'avais combattu jusqu'à présent. *L'implant n'est pas relier au système nerveux, du moins pas directement* Les quelques secondes écoulées auraient déjà rendu un autre implanté fou furieux, doté d'une force colossale ; mais là, le darkien semblait devoir se concentrer pour incorporer toute cette puissance : ils avaient troqué la vitesse de transformation (et ses effets négatifs sur le mental) contre le contrôle de celle-ci. Mais cela prenait nettement plus de temps ! - Je vais ... te réduire ... en bouillie ! souffla le darkien. - Je ne te laisserai pas ce petit plaisir ! rétorquai-je. Son aura doubla de volume et d'intensité, noyant la mienne. Il se crispa, toujours empoigné sur mes bras et les jambes bloquées ; je tentai un coup de tête. Cela lui arracha un cri, le déstabilisant et ralentissant l’inéluctable montée d'énergie. Une second le fit tituber, mais l'instant d'après il fut envahi par cette force tant attendue, au moment où l'implant cessa de clignoter faiblement et brilla alors en continu plus intensément. Les yeux exorbités, il hurla en sentant cette vague incontrôlable prendre possession de son corps. *J'ai une ouverture !* Pour un autre, il eût été difficile de s'en servir ; mais pour moi, le coup fut rapide, imprévisible. Le darkien s'étrangla, son aura cessa de croître ; il reprit ses esprit, me fixant du regard ; puis il passa sur ma queue, qui longeait mon coup, la suivit jusqu'à son bout et enfin le dard, planté dans sa poitrine, pile sur l'implant. Lentement il revint vers moi, la lumière verte s'éteignit. Les éclairs de court-circuit lui donnèrent des convulsions. Sa poigne se relâcha tandis que son énergie refluait, aspirée dans le néant, son aura disparaissant, ne laissant que la lumière jaune crépitante de mon SSJ. - Vos implants ont toujours le même défaut, soulignai-je en retirant mon dard. On ne peut pas revenir en arrière ; même si tu as encore conscience, au moins partiellement, de ce qui t'arrive, cette chose t'aura pris ce que tu te vantais tellement de posséder : ta force de combat. Son corps tremblait de partout, à peine capable de flotter dans l'air. Il semblait fondre, ses étranglements noyés dans les souffles de la tempête perpétuelle.
Sans attendre plus longtemps, je joignis mes mains en forme de masse et d'un geste, envoyai le darkien au sol avec ce puissant coup de marteau. Il tomba au sol, à travers les fumées et la poussière, incapable de se ressaisir. Je descendis en obliquant, scrutant la terre un peu plus loin ; je vis alors l'épée de Zraife plantée dans le sol rocheux. Je me posais, laissant ma force redescendre. Tout en saisissant la lame et en la rangeant, je projetai mon esprit vers le module. Là-bas, une force disparu. Il n'y avait plus que Kobe et Chiil. - Le moment est donc venu, murmurai-je soulagé. Derrière moi, à plusieurs dizaines de mètres, le darkien se relevait péniblement ; son corps meurtri ne lui permettrait sans doute plus d'atteindre le niveau qu'il possédait juste avant. Je m'envolai, montant en vrille à travers le ciel ; à bonne distance, je jetai un regard en bas. Mon adversaire titubait et me fixait d'un seul œil, complètement désorienté. *Il ne doit même plus se rendre compte de ce qu'il se passe.* Il leva une main, le bras tremblant, essayant de me viser. Montant un peu ma force, mes doigts effleurèrent mon front, se retrouvant chargés d'une énergie jaune irisée de bleu. Puis je tendis le bras, d'abord vers l'ennemi, puis je tournai lentement, visant la colline. Une instant, je restai à me concentrer, les yeux fermés. Enfin, je visualisai ma cible. - Makkankosappo ! Le rayon spiralé parti vers les cailloux, percuta le sol sans ralentir. Puis le réacteur, caché dessous, fut frappé par la décharge énergétique. L'explosion, contrairement à la précédente, fut étouffé par la montagne, qui après un soubresaut et une onde de choc, s'écroula sur elle-même, laissant échapper des langues de feu de toutes part. - Voilà qui est fait ... Je sentis les Saïyens monter rapidement, signe qu'ils avaient repris la capsule ; il suffisait de déclencher les bombes. Tandis que je pris moi aussi la direction de l'espace, j’entendis un râle du darkien, tombé à la renverse à cause du tremblement. L'ignorant, je poussai ma vitesse afin de rejoindre le véhicule.
Je traversai les différents couches de l'atmosphère, passant au dessus du voile rouge de poussière. Je distinguais la capsule, montant sur sa traînée de propulsion, échappant à la gravité. Puis une autre force se fit sentir, en dessous. Le darkien, visiblement enragé, montait tant bien que mal ; ses injures en langage de Dark ne devaient pas être bien sympathiques. Je stoppai ma montée, laissant le vaisseau continuer ; je restai là, suspendu entre deux airs étranges. Ni le froid, ni l'absence d'oxygène à cette altitude ne me posaient de problèmes. J'étais dans cet état un peu bizarre de vol spatial. *Ne tente pas de nous arrêter, tu es encore en vie mais tu ne peux plus rien.* *Ne me ... sous-estime ... pas !* *Garde ton honneur et va-t-en ; je ne te laisserai pas de seconde chance.* Je n'obtins comme réponse qu'un cri de rage psychique. Mettant mes mains en arrière, je chargeai mon énergie. Le darkien, toujours dans son ascension, chargeait une boule de la mort. Tandis que le SSJ m'enveloppai, je sentis une présence familière ; Kobe semblait juste à côté de moi. Grâce à lui, je savais avoir assez de force pour repousser l'alien et son attaque. *Kamé ... hamé ... ha !* La vague déferlante parti à toute vitesse. Le darkien réalisa soudain ce qu'il se passait, et tenta trop tard de lancer sa propre boule de feu. Sa riposte fut vaine, et il fut emporté par le rayon bleu clair. Je ne sais pas trop où il alla s'écraser, mon adversaire en piteux état avec ; quelque part dans les plaines ouvertes à côté des sites des usines. Puis je repris mon vol, dans la trajectoire de la capsule. Une fois à son niveau, en haut de la stratosphère, j’aperçus les Saïyens. Il étaient sales et amochés, mais heureusement indemnes. Nous fîmes des signes de têtes.
Chiil acquiesça après avoir pris les commandes et activa les systèmes. Nous venions d'atteindre l'espace, au loin le cargo pirate faisait route vers nous. Il nous sembla voir des petits soleils apparaître dans le brouillard d'Aduil ; sans bruit, les points lumineux, aveuglants, faisaient vibrer l'air et l'espace immatériel, au point que nous ressentions la puissance des déflagrations. Notre mission était accomplie ; peut-être y aurait-il d'autres implants, mais aucun ne serait plus produit. Dark serait confiné dans son territoire, affaibli et sans autre ressource. La guerre le rongerait tout autant de l'intérieur ; nous avions mis ses dirigeants belliqueux aux abois. L'empire se disloquerait de lui-même, ne nous laissant plus qu'à frapper pour l'achever. Après quelques minutes d'attentes, sous le soleil orange et lointain d'Aduil, ainsi que les feux des bombes, la capsule fut enfin récupérée par le cargo. Je me glissait avec dans le sas. Reprenant l'air avec les Saïyens, nous nous félicitâmes, avant de reprendre la route de Végéta.
[Terminé. A noter]
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