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| Quête de Sérû | |
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Raphaël Sérû
Nombre de messages : 779 Age : 36 Date d'inscription : 21/11/2006
Fiche perso Nom du perso: Sérû Race: Cyborg - Cellulaire Force de combat: 552
| Sujet: Quête de Sérû Sam 3 Fév 2007 - 20:38 | |
| J'arrive en haut des marches. Il n'y a rien, le plafond est en partie effondré. Mais même s'il fait noir, je distingue l'ancienne ouverture qui a été bouchée. Rien de plus simple; bien qu'il n'y ait pas beaucoup de place, je commence à défoncer la cloison au poings. Celle-ci cède rapidement, avec une partie du mur plus récent. Je sors. Cela ressemble à un grand hangar; des centaines de containers sont entreposés ici. Lorsque je regarde l'ouverture de mon sous-sol, je me dit que j'étais plutôt bien caché. *Qui aurait pensé à chercher ici ? D'ailleurs qui aurait pensé à me chercher ?* Je regarde autour de moi. Tous ces objet forment un vrai labyrinthe; difficile de trouver la sortie. Mon instinct me dicte tout de suite d'être prudent. - Voler et appeler serait trop dangereux. Et je ne suis pas pressé. J'avance de quelques pas et continu d'observer les alentours. Pas une ouverture; ce doit être aussi un lieu sous terre. - Bon, j'ai pas que ça à faire. Inutile d'essayer de refermer la cloison. L'endroit semble néanmoins être désert. Je ne ressens aucune présence. Mais il y a tout de même un éclairage et des mouvements d'air. *Je vais d'abord essayer de savoir où je suis.* J'avise une plateforme, au mur un peu plus loin. J'y avance et effectue un saut pour monter. Il y a un moniteur et des commandes sur la partie avant. Lorsque je touche l'écran celui-ci s'active. En fait c'est pour diriger l'énorme pince, là-haut suspendue aux rails, pour déplacer les containers; il y a aussi un plan, mais uniquement de cette salle. - Ah, voilà la sortie. C'est donc vers... Je m'oriente selon le schéma. Puis une fois la bonne direction prise, je saute sur une pile puis sur une autre jusqu'à être sur la plus haute. De là, je vois au loin la sortie. Et je redescends. *Inutile de me dépécher ou de voler; vaut mieux être discret. Je sais pas pourquoi, mais je m'attends pas à un acceuil chaleureux.* J'avance ainsi tranquillement, à travers ce dédale de cubes. Le hangar a en fait une vulgaire forme de "L" alongé. Dans la partie courte, d'où je viens, l'extrémité ressemble à une porte immense; sûrement pour transporter ces objets, puisque les rails continuent au-delà. Mais dans la plus grande partie, où je vais, l'extrémité n'a qu'une petite porte. C'est pour ça que j'y vais, ce doit être un passage pour le personnel... - S'il y'en a un...
A mi-chemin, je me fige, il me semble avoir nettement entendu un bruit. Sans hésiter, je saute sur un amas de containers et regarde derrière moi. Il y a bien quelque chose : un robot, dépourvu de jambes et qui flotte en l'air. Il observe la brèche de mon sous-sol. *Bon, ben pour la discrétion c'est rapé...* Puis le droide tend le bras et pulvérise l'entrée, qui s'écroule totalement. Cette force m'intrigue; ce n'est qu'un robot mais j'aimerai me mesurer à lui. - Il devait être dans la trappe derrière la plateforme, j'ai dû l'activé sans le savoir. Puis le droide se retourne en direction de son arrivée; mais soudain il pivote et fonce dans ma direction. *Merde, qu'est-ce que je vais faire ?* Je le vois passer en contre-bas, aller jusqu'à la porte et s'arrêter. Ayant comprit qu'elle n'a pas été ouverte, il se retourne et scrute les environs. *Il est à ma recherche, autant ne pas le faire attendre.* Je saute de mon estrade juqu'au milieu du chemin. - Je suis là ! Le robot pivote et m'observe; puis il se place aussi au centre, toujours en m'observant. Longtemps. C'est mon premier combat, contre un vrai adversaire; il veut me tuer. L'attente dure, il semble attendre que je bouge. Mais je suis fixe, je reste immobile, calme. Et une envie me prend; celle de le provoquer. - Quand tu veux ! Le droide semble surprit, il se redresse et regarde nerveusement autour de lui. Puis il se replace. Je me mets en position d'attaque. - T'es pas très bavard. J'espère que t'as compris; c'est quand tu veux. Alors le robot se courbe et serre ses pinces. Un second canon s'ajoute sur l'autre avant-bras, ainsi qu'un fouet qui sort de son bassin sans jambes. Mais il attend, il continu de me fixer. *Comment savoir ce qu'il voit exactement ?* Et là je comprends; tout ce passe très vite. Je sens le second qui me fonce dans le dos, alors je saute en arrière et il me passe en-dessous. Sur ce le premier tire avec ses bras : j'arrête les salves avec mes bras et retourne au sol. Le deuxième a déjà pivoté et me vise. Il ne tirera pas, mon kikoha l'a touché avant et l'explose. Mais à travers la fumée, le premier arrive et parvient à m'enserrer avec son lasso; un troisième fait de même derrière moi. L'éléctricité qui passe à travers ne me fait rien. Je rassemble mes forces et sautes avant qu'ils ne tirent : le premier droide vol vers moi et un coup de pied l'envoi au loin, arrachant son fouet au passage. Je retombe et déchire le second lasso, tout en le maintenant et en tirant dessus pour attirer l'autre robot; mon poing s'abat sur lui, en arrachant la tête qui éclate. Le premier tente de me viser mais n'atteint que le corps de l'autre qui explose, alors que je me pose derrière. Il se retourne pour me frapper mais je l'arrête d'une main. Il m'observe et émet un son de surprise. - Tu es faible... Mon autre main s'approche de son corps et le kikoha l'embrase; le robot retombe plus loin, coupé en deux et en feu. Son seul bras valide se tend vers moi, mais ne peut plus tirer. - ... et tu as perdu. Je me retourne et avance vers la porte. Elle est vérouillée. D'un geste je l'attrappe, l'arrache et la lance derrière moi, sur le droide. Puis je m'engage dans l'ouverture. | |
| | | Raphaël Sérû
Nombre de messages : 779 Age : 36 Date d'inscription : 21/11/2006
Fiche perso Nom du perso: Sérû Race: Cyborg - Cellulaire Force de combat: 552
| Sujet: Re: Quête de Sérû Lun 5 Fév 2007 - 20:09 | |
| Le couloir est aménagé pour le transit de petites marchandises. Il s'étend de chaque côté sans varié, on apperçoit à peine le mur d'angle. Mais sur ma droite, à quelques mètres il y a une lumière qui m'intrigue puisqu'elle est différente de l'éclairage éléctrique. En m'approchant je distingue d'abord une grande verrière qui parcourt le mur. Le spectacle est extra-ordinaire : au-delà, on distingue l'extérieur des entrepôts, qui donnent dans un gigantesque renfoncement; les grandes portes ammènent directement dans le vide. En effet, plus loin c'est les étoiles que l'on peut voir. - Ce doit être pour des cargos... Je reste là, un moment à regarder ce magnifique tableau d'espace. Mais la vue est limitée par les bords de pierre. - De pierre ? En effet, plus loin on distingue la roche qui remplace le métal vers l'extérieur de la structure. *Ce doit être un astéroïde aménagé.* Mais je ne m'attarde pas plus; je ne veux en aucun cas rester ici, et pas question de sortir dans le vide, je ne suis pas assez puissant. Je résume donc les possibilités qui me sont données : les deux seuls chemins du couloir. Et pas une seule indication. Je reste un moment à réfléchir sur les conséquences de bouger ou de rester; il n'y a pas d'autre solution, il faut que je parte. - Mais par où ? Je ne cesse de me retourner pour observer les deux chemins, mais rien à faire, pas un détail ne les distingue. - Fait chier... Boah, l'un ou l'autre c'est du pareil au même. Je pars du côté de mon entrée, la plus proche. Je passe devant plusieurs autres portes d'entrepôts avant d'arriver enfin à cet angle. Ici le couloir est identique, sauf qu'il n'y a plus de verrière, mais il y a une porte un peu plus loin sur le côté droit, donc sur le mur interne. Je m'approche doucement et tend l'oreille (ce qui y correspond en tout cas ). J'entends des voix ! J'écoute attentivement. - Tiens...- Quoi ?- On a perdu le signal de 3 drones de service dans l'entrepôt E-5-a. - C'est sûrement une panne d'émetteur; quoi d'autre ? Y'a rien ici.- OK, je vais juste vérifier. Je veux pas me faire incendier...J'entends un bruit d'arme que l'on charge. *Merde !* Je repars le plus vite possible sans faire de bruit. J'ai à peine tourné que la porte s'ouvre et un gardien, humain et armé, sort tranquillement. Je me retrouve devant ma salle; je ne sais pas quoi faire, pas le temps d'aller à l'autre bout. Je regarde dans ma salle, les carcasses métalliques jonchant le sol. *Ce serait se jeter dans la gueule du loup, c'est trop risqué !* Je regarde tout autour de moi, les murs, le sol, le plafond... *Je suis vraiment dans la mouise...* Le soldat avance tranquillement jusqu'à la salle. Rien dans le couloir. Il continu jusqu'à la porte numérotée "E-5-a". Sauf qu'il n'y a plus de porte ! - Oh p###in ! Il rentre dans le hangar et avise les restes des robots. Il lève son bras armé d'un canon et regarde tout autour de lui. De sa main libre, il appui sur le côté de son casque. - Ouais ?- Alerte ! Y'a un intru ! Sur ce, une sirène retenti et des lumières oranges clignotent un peu partout. Rapidement, d'autres soldats arrivent et constatent les dégats; ils se placent autour d'un périmètre et certains commencent à avancer vers le fond du hangar. La sirène s'arrête. Puis un officier entre dans la salle; non seulement il est plus gradé et n'a pas d'arme, mais il est aussi non humain : il leur ressemble mais a une peau rouge, de longs cheveux noirs et deux courtes cornes sur la tête. Il avisent les restes et les soldats d'un air hautain. Il semble mépriser les hommes. - Cela ne signifie pas que notre intru est fort... retrouvez-le et tuez-le. Certains s'executent et commencent à fouiller partout. Un major l'interpelle. - Pour échapper sans dégats à trois drones armés, il faut tout de même être fort, chef. - Impossible, je l'aurais déjà détecté. Il porte sur son oeil un étrange appariel qui va jusqu'à son oreille; il appui et l'active. Rien. - Il n'y a personne, c'est sûrement deux ou trois gars armés. Un soldat, plus loin au fond l'interpelle aussi. - Chef, on a trouvé un brèche qui a été détruite par les drones. - Sûrement des dissidents qui se sont cachés dans un des cargos ! Il semble fier d'avoir résolu ce problème aussi vite. Il s'en retourne et demande le nom des propriétaires; une companie qui ne revient pas avant deux mois. - Parfait ! D'ici-là ce sera oublié. Changez les drones et nettoyez moi tout ça; on aura trouvé vos intrus dans quelques heures... Puis il s'en va. Les soldats s'activent et bientôt il ne reste aucune trace du combat. Une poignée s'occupe de la brèche. - On devrait vérifier non ? - On dira que c'est un conduit qui a pété... En dix minutes, un nouveau pan de mur est posé et le trou rebouché. Le major donne l'ordre à deux soldats de patrouiller devant la porte puisque celle-ci ne sera réparée que plus tard. *Il a l'air vraiment fort cet officier. Faudrait que je l'affronte.* Je retire à nouveau la grille du conduit d'aération, dans le plafond du couloir devant le hangar, et la pose plus loin. *Mais cette patrouille va me poser quelques problèmes...* Je sors la tête, à l'envers, et regarde dans le couloir. Deux soldats discutent au coin. *Et zut ! Ils vont me voir.* Je décide donc de ruser; inutile d'essayer de les combattre, en plus ils en rameuteraient d'autres. Je continue donc dans le conduit (heureusement que je suis encore petit ) jusqu'à l'opposé du couloir. Là je prépars mon plan: je vais laisser tomber une grille ici, puis les attirer dans l'autre couloir latéral; de là je fonce et sors à l'endroit prévu. - C'est parti ! Je lache la plaque qui résonne et attire comme prévu les gardes, puis je lance un autre bout de métal plus loin. Et je fonce plein pot dans l'autre sens. Je perçois les soldats qui cours en dessous de moi mais eux ne m'entendent pas. Lorsque je sors, je les entrevois à peine qui tournent puis je cours. Arrivé au coin, je jette un dernier coup d'oeil derrière; c'est bon ils ne m'ont pas vu. Et j'avance... lorsqu'un puissant coup de poing me frappe à la volée. Je rebondis contre le mur et glisse un moment sur le sol, encore sonné; retour à la case départ, avec deux soldats qui reviennent et un officier musclé en prime. C'est pas gagné... | |
| | | Raphaël Sérû
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| Sujet: Re: Quête de Sérû Mar 6 Fév 2007 - 21:23 | |
| Je me relève péniblement. Les deux soldats arrivent et s'arrêtent à bonne distance de moi; je remarque tout de suite le hangar juste à côté. Les soldats me visent mais ne font rien, ils attendent leur supérieur. Celui-ci avance lentement en se massant le poignet, amusé. - Je pensait que notre intru serait un peu plus gros et plus costaud. Les deux gardes ricanent bêtement. Afin d'être sous-estimé je reste courbé, mon regard allant des deux côtés. - Dommage pour toi, petit; on doit te tuer tout de suite... En plus ton plan aurait pu marcher si je ne t'avais pas repéré. Il tapote son appareil. Il doit être un des rares à en avoir un; donc pas très futé en somme. - Mais je ne vais pas m'abaisser à t'écraser, je laisse mes soldats faire ça... Alors il se retourne et s'éloigne, tandis que les deux autres chargent leurs armes. *Faut que je ruse.* - Je pense qu'ils ne suffiront pas... - Laisse-moi rire, petit ! L'officier ne s'est même pas arrêté; il continu et disparaît à l'angle. Alors les deux gardes s'écartent un peu et se mettent à ricaner comme des hyènes. Je continu à les ignorer pour les provoquer. - Tant pis pour lui. Il verra que les humains ne suffisent pas. Je sens mes adversaires qui, d'abord incrédules, finissent par s'énerver. - Eh, espèce d'insecte ! On va voir comment t'es dans ta carapace ! Pour la première fois je ressens de la colère; on peut me traiter de "petit" ou de "faible"... mais je ne suis pas un insecte. Je me retourne, bien envie de leur botter le cul, et le regard noir; ça semble marcher, puisqu'ils sont surpris. Mais ils se remettent en joue. - Ben quoi ? T'es pas content ? - Viens nous donner un coup de patte ! Et ils tirent. Normalement j'aurais dû sauter pour éviter les coups et contre-attaquer, mais quelque chose au fond de moi ne veut pas. Alors que je vais être touché, deux mouvements de mains dérivent les décharges, qui explosent derrière. Tandis qu'ils sont encore étonnés, je me place en position de combat. Le premier à réagir crie en me visant. Mais il ne tire pas, mon kikoha l'a frappé avant, et le garde vole un peu plus loin. Je me précipite alors sur le second, qui tente de me tapper. Mais je suis plus puissant, je l'enchaîne et il rejoint rapidement son copain plus loin; celui-ci est debout et essaye encore de me viser : lasers et kikohas s'annulent. Alors l'autre essaye encore de m'attaquer au corps; j'esquive d'un bond tout en le frappant dans le dos. Il s'étale plus loin. Puis je rebondi, évite encore les tires du deuxième garde et utilise pour la première fois mon déplacement foudroyant : juste devant lui, mais en-dessous puisque je suis plus petit, je tens le bras et charge un kikoha avant qu'il ne riposte. Le corps s'écroule dans la fumée. *Et d'un...* Je me retourne doucement, le regard mauvais. Le garde est terrifié; mais il est aussi stupide. Il me fonce de nouveau dessus. Je me déplace donc derrière lui et le frappe encore dans le dos, et avant qu'il ne chute j'arrive devant et lui donne un coup de poing qui l'envoie dans le mur. Encore sonné mais toujours aussi idiot, il se jette sur moi; je l'arrête d'un coup, lui attrappe et brise son canon d'une main et lui assène un coup de paume puissant chargé d'un kikoha. Il s'effondre au sol. *... et de deux.* Alors surgit l'officier dans le couloir; il est horrifié : comment un insecte comme moi aurait pu écraser même des hommes ? - C'est impossible, non ! Il appui encore sur son appareil, comme s'il ne fonctionnait pas. - Nan, c'est pas possible. Maintenant, il est en colère. Je reste serein, calme et passif. Je savais que ce serait lui mon adversaire. Mon premier combat contre quelqu'un aussi fort que moi, si ce n'est plus. Mais c'est un défi que j'attendais. - Je t'ai dit que ça ne suffisait pas... - Alors prépares toi ! Je rassemble mes forces et me concentre. Sans attendre, le guerrier m'envoie une boule de feu. Evitant l'erreur, je me jette en arrière; mais mon ennemi est rapide. J'ai à peine le temps de me poser avant d'esquiver ses coups. L'un d'eux me touche et me fait reculer encore plus. - Pas mal, tu tiens plus longtemps que la plupart des autres... - Quels autres ? Il me fonce de nouveau dessus. Dans mes esquives, je parviens à égaliser le duel dès que j'analyse sa tactique. J'essaye d'esquiver en lui sautant au-dessus, mais il se retourne, à l'envers et me frappe du pied. J'atterri à nouveau plus loin; le coup était plus fort. Je me replace. - Tous les autres clandestins. - Sauf que je n'en suis pas un ! Il se fige, surpris. Puis il se redresse et sourit. - Alors dis-moi qui tu es, et peut-être que ta vie sera épargnée... - Je pensais que tu me le dirais. Je me suis aussi mis debout; nous nous faisons face, à quelques mètres. Il ne doit pas être au courant de tout dans cet endroit. - Comment ça ? - Je suis né ici... Il y a environ trois ou quatre ans. - On le saurait ! - J'étais dans les sous-sol, en dessous du hangar. C'est moi qui ai brisé le mur pour sortir. - C'est impossible. Les sous-sols sont effondrés, ils remontent à plus de cent trente ans, lorsque l'astéroide où nous nous trouvons a été réaménagé. Personne n'aurait eu l'idée de... L'officier reste un moment à réfléchir. - De m'y cacher ? Je suis aussi arrivé à cette conclusion. Mais je ne sais pas pourquoi; à moins que ce soit pour me protéger jusqu'à ce que je sois assez fort. - Peu importe puisque tu ne l'es pas. Il active à nouveau son appareil et un sourire de vainqueur se dessine sur son visage. Puis il se remet en position de combat. - Je me fiche pas mal de savoir qui tu es, pourquoi tu es là ou même qui a eu l'idée de te foutre ici. On t'a planqué à notre encontre, et t'as foutu la merde. T'es un intru, un ennemi et tu vas crever. Je me replace moi aussi. Quelque chose me dit qu'il ignore exactement ce que je suis; il ne doit être au courant de rien. Et je doute que celui qui m'a mis là soit encore de ce monde, si c'est bien pour m'avoir caché d'eux. - Bon, tant pis alors. - Fais ta prière, moustique ! *Je suis pas croyant...* | |
| | | Raphaël Sérû
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| Sujet: Re: Quête de Sérû Jeu 8 Fév 2007 - 19:09 | |
| Nous sommes tout les deux en position de combat. La tension monte rapidement; je sens sa force spirituelle croître légèrement. *Ca y est !* - Adieu microbe... Alors il s'élance en hurlant; le bond est prodigieux. J'attends impassible jusqu'au dernier moment, me couche à quatre pattes et m'élance tout de suite, comme une fusée. Il ignore sans doute que je sais voler, je me pose donc rapidement. Il fait volte-face et lance une boule de feu; je la contre avec un kikoha. - Mmmh... C'est encore plus intéressant ! - Et tu n'as rien vu. Alors on s'élance en même temps. Il me frappe du poing en premier, mais j'enchaîne avec un coup de pied. *C'est ce que je pensais. On a la même force, il a juste plus de technique.* Le combat reprend, chacun parant les coups de l'autre et ainsi de suite. Notre puissance, dans l'action, commence à ébrécher les murs. Il parvient à me placer une droite dans le ventre qui me fait reculer. - Aller, fais-moi voir ce que tu vaux ! Je me reprends plus vite qu'il ne s'y attend, et tandis qu'il est lancé dans un coup de poing, je tourne autour et lance un puissant coup de pied chargé. A son tour de reculer. Etant donné que je me défends, j'attends qu'il reparte; il se masse la mâchoire, puis s'élance. Il prépare une manchette de la main gauche... mais au moment où j'esquive, c'est son poing droit que je rencontre. Il passe donc à côté de moi pendant que la puissance délivrée me fait traverser la cloison et m'envoi dans le hangar, où je m'écrase plus loin dans des caisses. Fier et chauffé, il entre lui aussi en prenant soin d'élargir le passage que j'ai involontairement ouvert. J'écarte les containers et reste à terre, haletant. - Comment ai-je pu être aussi aveugle ? - Aller debout, j'en ai pas fini avec toi. Je n'ai pas le temps de réagir; il me fonce dessus et m'envoi au loin. En retombant, je percute des curvers métalliques (que j'enfonce). Je me redresse et sens la douleur iradier de mon bras où je me suis cogné : cette fois c'est une vrai blessure. Le guerrier s'avance comme si c'était terminé; il est un peu essouflé. - Oh, désolé. Je doute qu'avec une patte tu puisses continuer, alors je vais t'achever... Il n'a pas le temps de finir que je suis en position de charge. Mon pouvoir de soin fait effet, ma plaie se referme en quelques secondes. Il reste bouche bée. - Quoi ?! - Aurais-je oublié de te dire que je guéris vite ? Désormais je sens que je ne suis plus un vulgaire insecte à ses yeux, mais bien un ennemi dangereux qu'il faut prendre au sérieux. Mais il reste décidé à me supprimer. - Ce n'est pas ça qui va m'arrêter. Je te tuerai d'un seul coup. Ici l'espace est plus important, je vais devoir voler si je veux le vaincre. J'effectue un grand saut en arrière et me place en position de défense. Il émet un rire amusé, et s'avance tranquillement. - Pret ? *Tu le regretteras...*
Il s'élance vite, et cette fois en volant au ras du sol; mais il est trop sûr de lui. J'utilise le déplacement foudroyant, et me retrouve dans son dos. Il a à peine le temps de me voir qu'il se prend mon coup : il rebondi au sol, pivote et m'envoie un coup de coude en un rien de temps. Alors que je vais m'écraser sur le mur, je me redresse et parviens à me stopper en l'air. Je reste donc immobile, les ailes déployées, à le regarder; il a l'air étonné, mais pas surpris. - Je pensais que tu ne savais pas encore voler. - Comme quoi... Il se redresse et sourit. Il me tend légèrement la main. - Si tu y tiens vraiment, je peux m'arranger et te prendre comme soldat. Tu travailleras pour nous et je t'apprendrai à te battre. Tu seras fort. Je continu à le fixer. Il m'est impossible de concevoir une telle chose. - Désolé, mais non. Je ne suis pas là pour faire le larbin, et je n'ai pas été conçu pour servir. De plus je ne travaillerai pas pour ceux contre lequels on a cherché à me protéger. Tu peux toujours courir. L'officier n'a pas l'air content et fait la gueule. Il devra donc me tuer. - Tant pis pour toi alors. - Plutôt toi, tu viens de perdre un esclave. - Quelle différence puisque tu vas mourir ? - Je ne crois pas... Il se contente de grogner. - Ca n'aurait pas marcher de toute façon. Je suis déjà plus fort que toi. C'en est trop pour le guerrier. Il saisit son appareil et le fait glisser plus loin; puis il s'élève dans les airs. Il me regarde fixement, moi qui ai osé insulter son honneur, sa fierté. *Il doit être habitué au combats aériens. Je dois me méfier.* Le combat est rapide et l'espace à peine suffisant. Il frappe au jugé, espérant me toucher et ainsi pouvoir m'écraser. J'essaye de mon côté d'éviter ses coups, mais je suis moins habitué à me battre dans tous les sens. J'utilise autant que je peux mon déplacement foudroyant, mais je me sens de plus en plus acculé. Et mon adversaire prend de plus en plus l'avantage, enchaînant aussi avec les boules de feu. Mes kikohas ne lui font presque plus rien. *Là je suis mal !* Alors il parvient à m'attrapper et commence à me frapper; mais je réussi à me dégager facilement de son étreinte. Puis cette fois c'est moi qui attaque, et il commence lui aussi à être dépassé. Mais je suis encore petit, ce qui n'est pas à mon avantage. Il me bloque encore une fois et se plaque dans mon dos; ses puissants bras me broient. Je commence à avoir mal et la douleur me fais crier, mais aussi enrager. *Essayons autre chose.* Je lance ma tête en arrière et heurte son corps. Le coup est suffisant et je me dégage, puis je fais un retourné et lui donne un puissant coup de pied. Je continu ainsi, mais il est solide. Alors que je peux l'envoyer au sol, il utilise une technique secrète et crée un bouclier. Le choc me repousse et il m'attrappe par le cou; puis il me roue de coups tandis que je suis immobilisé et fatigué. *J'ai plus choix...* Un dernier coup de poing dans la tête, suivit d'un violent coup de talon me propulse dans un tas de caisses, qui s'effondre dans l'impact. Il descend un peu et contemple le résultat; plus rien ne bouge. Fier de sa force, il se pose et récupère son appareil. Il se retourne et s'en va. - Adieu, petit.
Un "bip" se fait entendre. Puis il s'accentue, et l'officier lève le bras pour le couper. - C'est quoi ? Merde, il est en panne. Mais il recommence et le guerrier s'arrête. Un petit rond entre deux flèches verticales apparaît. - Qu'est-ce que ... ? Il se retourne et reste terrifié. C'est l'horreur qui se lit sur son visage. - C'est... c'est un cauchemar ! Je suis debout, au milieu des débris, le doigt dur le front. Ma puissance ne cesse d'augmenter et dépasse celle de mon adversaire; je suis le plus puissant. Bientôt un halo jaune, intense et lumineux, parcouru d'éclairs bleu rayonne devant mon doigt. Je fixe mon adversaire, mon ennemi, ma cible. Ma proie. *J'ai vaincu.* Pour cet officier, je n'étais qu'un insecte; puis il m'a vu en ennemi potentiellement dangereux. Désormais je suis un monstre à ses yeux. Mais un monstre qui effleur à peine ses véritables capacités. Je me place, corps de côté et bras en arrière, chargé et pret à tirer. - Non ! Dans un sursaut il forme une boule de feu énorme, où il y met toute sa colère. Je reste calme; je rassemble toute mon énergie. Les chiffres sur le détecteur s'affolent : il ne pensait pas que j'étais réellement plus puissant. Alors il lance son attaque; une demi-seconde après, l'énergie se dissipe et explose, fendue par mon tir. - Makkankosappo ! La colère laisse place à la souffrance. Le guerrier s'effondre, le regard vide, le corps brisé, dans son sang. Mort. *C'est terminé...* Je m'avance dans le hangar complètement saccagé. Je regarde le corps un moment; je n'ai ni satisfaction, ni remords, ni regrets. Je sers les poings et ferme les yeux. - Je suis un combattant. Un guerrier. Je suis fais pour ça... Puis je m'en vais, serein et calmé. Je quitte enfin cet endroit; je me suis déjà juré d'y revenir. Mais je dois d'abord en partir, je sors du hangar et continu dans le couloir. - A présent ils connaîteront mon nom... Sérû. | |
| | | Raphaël Sérû
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| Sujet: Re: Quête de Sérû Sam 17 Fév 2007 - 18:02 | |
| J'arrive à l'angle, et continu vers la porte. Je n'ai rien à craindre, puisque l'officier était le plus fort de cet endroit. Je décide d'y entrer, je verrai plus tard pour le reste. *J'ai faim ! Faut absolument que je bouffe quelque chose.* La porte coulisse sur son rail, très high-tech. Ici plusieurs salles se succèdent sur toute la longueur des hangars. Mais il n'y a personne. Avant de continuer je sens tout de suite l'odeur qui émane d'un sac. - Oh ouais... Je l'ouvre et y trouve des paquets de nourriture en tout genre; mieux que la mélasse dont je disposais ces derniers temps. Sans hésiter j'avale tout ce que je peux, et je vide entièrement la bouteille d'eau qui était avec. - Je me sens mieux. Mais je me demande comment je fais pour manger autant alors que je suis si petit... Comme il n'y a rien d'autre d'intéressant, je continu. Je franchi le seuille et arrive dans une pièce plus équipée et plus grande. Il y a des ordinateurs et autres trucs dans le genre. Dont un pratique : doté d'un écran tactile (on arrête pas le progrès ). J'arrive ainsi à obtenir un plan complet de la structure où je me trouve; mais là il n'y que ce qui est appelé "les docs". Ils sont établis sur cinq rangées de A à E, mais les deux derniers nommés "niveau inférieur" sont sous un bloc de roche aussi large que la structure et deux fois la hauteur d'un hangar. Il y a aussi sept colonnes à ce niveau et neuf au supérieur, au dessus de la roche. *Soit 41 entrepôts, chacun divisés en a) et b) ... Pfouh, c'est beaucoup, surtout vu leur taille.* Je continu d'observer les plans pour les lieux de passage; il y a de grands ascenseurs mais surveillés et les escaliers sont réservés. - Bon ben ça va pas être facile. Et si je veux sortir, faudrait que j'entre dans un cargo... A moins qu'il n'y ait des issues de secours. Mais où ? Je n'ai aucune information sur cet entre-étage de pierre; il est forcément aménagé. Mais aucun escalier n'y mène et les ascenseurs sont verrouillés. - Je ne peux pas tout casser; ca m'étonnerait que le guerrier d'avant soit le seul. Je vais devoir rester discret. La seule chose à faire c'est d'aller dans cet endroit, et j'aviserai après. Je mémorise encore les lieux puis je décide de continuer. La pièce suivante est fermée, j'enfonce donc la porte. Il s'agit d'une armurerie : armes, casques, armures, chargeurs, tout y est, soigneusement rangés sur des étagères et dans des placards. Mais cela ne m'interesse pas, je suis suffisamment fort. - Ils sont quand même bien équipés pour des gardes d'hangars. Je n'ai rien vu de dangereux pour l'instant. La seconde porte est également fermée; mais comme j'entends des bruits, je décide de ne pas la détruire. *Je vais juste la forcer...* Je la pousse ainsi dans son logement, même si elle résiste un peu. Par réflexe, je me cache tout de suite sous un table située à proximitée. Ici la structure est différente car il n'ya pas de porte mais un passage plus large, donnant sur un renfoncement du couloir et les deux ascenseurs disponibles. En face c'est aussi une salle ouverte. Puis au centre je vois plusieurs soldats, dont un major, qui encerclent un groupe de personne; des civils. Ils ne sont pas armés, leurs vêtements sont usés, et ils semblent terrifiés. *Pourquoi ils leur font ça ?* Puis je me rappelle de ce que l'officier m'a dit durant notre duel. Ce sont des intrus qui ont dû se cacher dans un cargo; mais ils ont l'air plutôt faibles. *C'est des réfugiés ! Ils pensaient sans doute pouvoir fuir quelque chose en venant ici.* En effet les cris du major et de ses hommes traduisent leur colère et surtout leur plaisir de faire souffrir les gens. Alors j'entends le major les accuser d'avoir tuer l'officier. *Merde, ils les ont trouvé avec le cadavre quand je suis parti alors.* Puis sauvagement ils saisissent un femme et la traîne de force; c'est une famille en fait : il y a quatre enfants. L'homme tente de lutter mais il est rapidement mis à terre. Puis les parents sont emmenés de force vers l'autre côté. Le major semble complètement cinglé, il frappe tout le monde et hurle à tout va. - Alors qui l'a tué ?- Je n'en sais rien ...Lorsqu'il recommence à crier mais en menacant les enfants, cela fini par me dépasser. *C'est à cause de moi, il n'ont pas à en subir les conséquences.* Je sors de ma cachette et avance jusqu'au bout, le bras croisé. - C'est moi qui l'ai tué ! Les soldats étonnés se tournent vers moi; la famille reste toujours inquiète. Je les regarde tous fixement et les gardes commencent à se mettre en place autour de leur chef qui s'avance. Il me regarde de haut, pensant que je ne suis qu'une grosse blatte; c'est vrai que j'y ressemble un peu . Il croise les bras et me fusille du regard. - Qui es-tu ? Le même ton qu'avec la famille. J'avance d'un pas et décroise mes bras; je sers ensuite les poings et les soldats reculent mais le major reste impassible. - Tu n'as pas besoin de le savoir. Tout ce qui compte, c'est que c'est moi qui ai vaincu ton supérieur. Les soldats échangent des regards de surprise; la famille est anxieuse mais aussi curieuse de savoir qui je peux être. - Comment est-ce possible, tu n'as pas d'arme. - Ton chef n'en avait pas non plus... Cette fois le major est déstabilisé; son expression change : l'officier était très fort, un guerrier d'une autre espèce. Mais je le suis encore plus. - Tu mens. Comment un être aussi petit purrait être aussi fort ? - J'ai pas fini de grandir et j'ai encore besoin d'entraînement. Cependant j'ai été assez puissant pour le vaincre. Soudain les soldats me visent. L'un d'eux s'adresse au chef. - C'est lui qui a détruit les drones; il a même pu tuer l'officier Zgahr'n. Il est pas humain ! Le major me fixe, sans ciller. Il sens bien que je ne mens pas. - Alors que fais-tu là ? - Je vous l'ai déjà dit. C'est moi qui l'ai tué, donc vous n'avez pas à vous en prendre à eux. Je désigne la groupe de réfugiés. Puis le major se met à rire, imité bêtement par ses soldats. - Ca ne te regarde pas, petit ! Ce sont des intrus, et toi aussi tu va morfler ! Sur un geste de la main, un soldat s'avance et me vise. Le major sourit, tandis que la famille semble pétrifiée de peur. Le coup part et résonne; la fumée se dissipe doucement. Lorsqu'ils me voient à nouveau, je n'ai pas bougé. - Mais ... - N'attends pas crétin, tue-le ! Ils n'ont pas le temps de réagir, je saute et frappe le garde de toutes mes forces. Il percute le mur plus loin. - Quoi ? Le major est livide; il tremble et recule tandis que j'avance vers lui. - T'aurais pas dû leur faire ça... Dans un sursaut d'égo il s'élance et me frappe du poing dans la tête; je n'ai rien, pas une égratinure. Alors je lui attrappe l'avant-bras et serre, la douleur le fait crier et fléchir. Puis je le frappe à mon tour, il enfonce le mur et s'effondre. *Il l'a mérité pour ce qu'il a fait.* Les soldats sont terrorisés, sans chef et ils reculent peu à peu en gémissant. Je m'avance lentement vers eux. Puis ils tirent tous à la volée; mais je vole et mon déplacement foudroyant donne l'illusion que je suis partout à la fois. Ils se retrouvent rapidement à terre, je n'ai pas eu besoin de les tuer. Je regarde autour de moi et tombe sur la famille. - Ca va ? Le père parvient à articuler un "oui" et la mère rassure ses enfants. Je ferme les yeux et tente de percevoir les autres présences; il n'y a plus personne de fort ici. Avant que j'ai le temps de décider quoi faire, l'homme s'approche et me demande de l'aider : les siens ont été enfermés dans les prisons juste à côté. - Pas de problème. Je défonce la porte. Les détenus - tous des réfugiés apparemment - semblent étonnés; il y a encore des enfants. La famille entre à son tour. Sans attendre j'avance et arrache les grilles. Une fois que tout le monde est libre, je ressors. - Bon, maintenant faut que je parte. *Pas par les escaliers, et les ascenseurs sont trop risqués* Le père savance à nouveau vers moi. - Je voulais vous remercier pour ce que vous avez fait. - Pas besoin. - Vous êtes très fort. Et vous le serez encore plus. Je me retourne et le regarde l'air étonné; c'est étrange qu'il s'exprime à ce sujet. Néanmoins ce sont les seules personnes que je rencontre qui ne me veulent pas de mal. La dizaine d'enfants, encore jeunes, semblent eux impressionnés qu'un être de leur taille soit aussi puissant. - Qui êtes-vous ? - Je ne sais pas... Tandis que je réfléchi à mon problème et discute avec cet homme, tous les autres sont allés prendre des armes. Quelques-uns ont même des armures. Avant que je ne m'exprime, l'homme s'agenouille devant moi (pour être face à moi). - Vous nous avez aidé, à nous de le faire. Vous ne passerez pas inaperçu, et les passages sont surveillés. Quant à nous, on nous a trahit pour de l'argent; mais grace à ces tenues, nous pourrons rejoindre le niveau supérieur et partir avec un autre transport. - Et vous pensez que ça marchera ? - Si on lance une alerte à propos de vous, ils nous oubliront vite. Alors je comprends leur plan. Chacun fait une diversion pour l'autre : le temps qu'ils leur expliquent je serai déjà parti, et on ne s'occupera plus d'eux. - Il suffit que vous restiez caché et ils ne penseront pas à vous chercher là où vous serez... - C'est-à-dire ? - Les conduits d'aération ! Vous êtes petit, mais il n'est pas nécessaire qu'ils le sachent, ils chercheront un grand guerrier, plutôt costaud. Suivez-moi. Il m'emmène donc jusqu'à l'ordinateur et me donne les informations qu'il me manquait. Les docs du niveau D sont en fait une couverture pour des marchandises militaires; celles-ci sont situées dans l'entre-étage, présumé rocheux, pour la structure. De là elles sont acheminées dans des entrepôts militaires secrets, situés très bas, au-dessus de l'anneau gravitationnel (qui contrôle la station spatiale sur son orbite). Mais un second passage va encore en dessous, dans une frange de roche aménagée : il y a ici des issues de secours, mais non utilisées; des capsules de quelques places qui sont programmées pour la Terre. - Et il n'y a pas de gardes ? - Très peu, comme ils se servent de transports plus gros, situés à l'opposé des docs. Autrement dit, jusqu'aux capsules, vous pouvez passer inaperçu. - Bien, mais pour rejoindre cet entre-étage, je passe par où ? - Vous savez voler ? Donc vous irez dans la cage de l'ascenseur, en-dessous et passerez dans les conduits, et ce jusqu'aux tunnels d'accès à la partie militaire. Je regarde l'écran un moment et réfléchi sur les conséquences de cette tactique. Pas de doutes, avec leur aide j'atteindrai les capsules avant qu'on me trouve. Mais il y a des risques, surtout pour eux. - Et si vous échouez ? Ils vous massacreront tous... - Nous y arriverons. Et c'est vous qui devez absolument réussir; vous pourriez vous défendre, mais ils sont trop nombreux. Allez sur Terre et entraînez vous, vous reviendrez plus tard. Je soupire. En regardant les données, je me dis que c'est vrai : je dois partir. Et sa stratégie est la bonne; il semble en savoir plus qu'il n'y paraît. - Bon, très bien. Nous ferons comme ça. - Parfait. Venez, vous devrez nous suivre de près. Je vois tout ce petit monde qui s'affaire, se placant comme il faut. Cela ressemble bien à des soldats qui escortent des prisonniers. - Bon courage. - Merci. A vous aussi. Une jeune fille s'approche de moi; elle à l'air intimidée. C'est celle qui se serait faite tuée si je n'étais pas intervenu. - Tu viendras nous voir ? Je souris; à cette âge là, les enfants sont tellement insouciants. Sa mère l'appelle et l'attrappe par la main. Enfin l'ascenseur s'ouvre, vide. Tous y entrent et se retournent; l'illusion est parfaite. Seul le père me fait un signe de la main. Puis les portes se referment; lorsque j'entends le bruit de câbles d'acier, je force les portes facilement et saute dans la cage vide. * Va falloir jouer serré !* | |
| | | Raphaël Sérû
Nombre de messages : 779 Age : 36 Date d'inscription : 21/11/2006
Fiche perso Nom du perso: Sérû Race: Cyborg - Cellulaire Force de combat: 552
| Sujet: Re: Quête de Sérû Ven 2 Mar 2007 - 18:43 | |
| Le conduit est impressionnant; je remarque tout de suite son jumeau, sur la droite à travers des grilles. Puis je suis l'ascenseur vers le haut. On passe l'étage D et enfin cet entre-étage de pierre : les portes sont blindées aux deux niveaux et il y a des verrous sur les côtés. *Si je force celles-là, la balade est terminée.* La cabine s'arrête au niveau C et en-dessous j'aperçois enfin le conduit d'aération. Je me pose contre le mur et arrache la grille; j'entre ainsi les pieds devant et la grille dans les mains puis en prenant soin de refermer derrière moi. Je reste un moment couché, à regarder l'envers de l'ascenseur. - Pourvu qu'ils réussissent ! Alors j'entends quelques éclats de voix, comme des appels. Puis une alerte est déclanchée; des pas résonnent dans la cavité et l'ascenseur redescend enfin. En me concentrant, je ressens des soldats. Et j'arrive également à sentir le groupe de réfugiés, toujours dans leur ruse, s'éloigner tranquillement. - Bien ils y sont parvenus. A moi d'en faire autant ! Je me retourne dans ce conduit lugubre; il est plutôt poisseux et mal entretenu. Donc pas souvent visité, ce qui m'arrange en fait. Au bout de quelques mètres, il s'élargi un peu car il est rejoint par d'autres canaux latéraux; puis il suit une pente douce vers le bas. Arrivé à une ouverture, l'éclairage me permet de voir un passage lisse et en pente, ainsi que des escaliers rectilignes. Enfin le conduit est à nouveau horizontale, mais arrivé jusqu'au bout il n'y a qu'une bifurcation. *Mmmh... A gauche ou à droite ?* Les deux conduits sont identiques et rien ne diffère. Je commence à perdre patiente. - Mais merde ! Bon je préfère aller à gauche donc je vais à droite... J'avance en rampant un court moment. Puis enfin un petite grille (trop petite pour que je sorte) me laisse voir ces entrepôts secrets : ils sont larges et très longs, bien que moins haut que les précédants. Les containers ont des formes et des tailles variables et certains sont facilement identifiables quant à leur contenu; des armes et autres trucs illicites. Soudain la lumière orange et la sonnerie d'alerte me font sursauter; on dirait bien que mon infiltration est toujours inaperçue, mais on ne m'a pas oublié. Quelques soldats de patrouille passent plus loin, et s'entretiennent avec des équipes de recherche. *Ils sont deux par deux, donc s'il y a un problème... Ca peut aller.* Je continu ainsi jusqu'au bout du conduit. Enfin celui-ci s'arrête; au-dessus il y a une grosse hélice, lente qui chasse l'air dans un tunnel à la verticale. *Ce doit être pour brasser l'air. Mais je ne dois pas aller par là.* C'est donc sur ma gauche que se situe la sortie : à nouveau une grille d'aération, mais beaucoup plus large. De plus elle a quatre points de fixation; il suffit de la débloquer par en-bas. Avant de sortir je vérifie qu'il n'y a personne. *Bon, c'est parti !* Elle se décoince et s'écarte peu à peu. Je passe sans bruit et essaye de la recaler; je n'ai pas de temps à perdre. En effet deux soldats approchent. *Oups... Vite !* Je bondis au plafond, qui étrangement est de roche; il y a de nombreuses stalactites et autres creux. Je me cale au fond de l'un d'eux, restant ainsi immobile agrippé entre deux colonnes de pierre. Les gardes arrivent, munis de torches électriques et d'armes de poing. Je me tasse encore plus et ferme les yeux. *Pourvu qu'ils ne me voient pas.* - Y'a quelque chose ? - La grille est ouverte ! Sur ce les deux gardes deviennent plus attentifs; l'un observe dans le conduit, l'autre tout autour : le faisceau de sa lampe fini par m'éclairer.
Les portes s'ouvrent et le groupe sort de l'ascenseur. Les gardes ont l'air pressés, même inquiets. L'adjudant le plus proche s'avance. - Eh bien soldat, que ... - Vite là en-bas, il y a un monstre ! Il a pulvérisé le major de l'étage E et l'officier du niveau inférieur ! - Quoi ? Un autre arrive, vraiment terrifié. - C'est vrai, je l'ai aperçu. Il est pas humain ! L'agitation commence à s'étendre mais les militaires cherchent à éviter la panique. L'adjudant regroupe quelques hommes. - Il vous a laissé filer ? - Il ne nous a même pas vu ! Il est très fort, faut l'arrêter ! - Et ceux-là ? Les civils, des enfants et quelques femmes accompagnées de vieillards, ne semblent pas dangereux. - On a ordre de les escorter jusqu'au bloc IV, chef. Mais ce truc ... - ... est vraiment infernal ! c'est un démon ! Comme ç'en est trop, un groupe des meilleurs soldats se forme et entre dans l'ascenseur. Les quelques restants sont trop occupés à rassurer les passants : il en passe des dizaines à la minute, tout autour des ascenseurs, de ou vers la cité principale; donc il ne faut rien ébruiter. - Bon on peut y aller ? - Oui allez-y. Alors le petit groupe avance, mais pas juqu'au bloc de sécurité IV; ils atteignent un hangar, le C-4b. Une fois seuls, ils enlèvent leurs armures. Le groupe de réfugiés atteint donc sans peines le cargo en direction de leur monde, Adarlon. - Aller, ne perdons pas de temps ! Enfin ceux qui étaient prisonniers quelques minutes plus tôt sont à nouveau libres; et ce grace à une étrange petite créature ressemblant à un insecte. Puis lentement les portes se referment; celui qui m'a aidé n'est autre que le père des enfants que j'ai sauvé et le chef de ce groupe. Il reste un moment dans ses pensées. *Puisses tu réussir ta vie... Sérû.* Et finalement le vaisseau se désarime, s'éloigne et disparait dans l'espace en direction d'Adarlon.
La lumière balaye mon corps entre les deux stalactites. Mais elle ne s'arrête pas; le garde se retourne vers son équipier. - Y'a rien ici. - Là non plus. Ca devait être des rats... Mais pas de guerrier super puissant. Alors ils s'éloignent, cherchant sans faire vraiment attention. Je respire enfin; heureusement que mon corps est de la même couleur que la roche. *Bon s'il ne l'était pas , je serais plus fort...* La position à l'envers est plutôt inconfortable. Je lâche la pierre et retourne au sol. Grace à ma petite taille, je passerai inaperçu. - Bon, je dois aller le long de ce mur; la porte sera de ce côté. Je passe derrière des caisses, d'abri en abri. Bien qu'il y ait des patrouilles, ils sont trop peu et n'en ont rien à faire. Il ne savent même pas quoi chercher. *C'est tout à mon avantage. Raison de plus pour me grouiller et ne pas rater ma sortie.* Quelques escouades de six soldats passent non loin, bien armés, mais ne vérifient que les zones principales. A croire qu'ils s'en foutent que je m'en aille. Mais ma progression est lente; arrivé à une étrange formation rocheuse encore intacte, une stalactite et une stalagmite réunies, je saute à sa partie haute et abserve alentours. Je distigue à peine le conduit d'où je suis arrivé. Et à l'opposé je vois des larges portes, dans l'angle et bien éclairées. *Sûrement le passage vers le côté. Mais je cherche celui vers le fond* Tandis que j'observe toute la structure, deux soldats passent en-dessous. - Pfff, font chier avec leurs alertes. - Ouais, si y'avait un truc aussi balèze, on l'aurait trouvé. D'ailleurs je me demande si c'est pas un exercice... - Boah, au moins on nous fout la paix... - Vivement qu'on reprenne la Terre, comme ça on pourra se casser. Sur ce ils s'éloignent et entreprennent une discussion sur les derniers types de véhicules à la mode. *Bon j'y vais.* Je redescends de mon perchoir et poursuis ma route. Arrivé au milieu de la longueur, je m'abrite entre des caisses disposées sur le côté du chemin tracé. Celui-ci mène vers les portes que je recherche : elles sont dans un petit renfoncement, à peine éclairées. Mais il y a plus de gardes derrière moi et d'autres qui passent par cet accès. *Ca va être short; faut que je calcul bien mon coup. Si je passe sans me faire voir, c'est gagné.* Je me hisse en haut de la pile; seuls les arrivants pourraient me voir, mais ils ne font pas attention. Je me concentre et perçois les mouvements; un vide me permet d'y aller. D'un geste de la main, la porte s'ouvre d'elle-même en coulissant : avant qu'elle n'ait fini son mouvement, j'utilise le déplacement foudroyant, rebondi au sol et m'accroche dans le coin entre le mur et le plafond. La porte se ferme. - Bon; ben ça c'est fait... Le couloir ressemble aux autres; ils y a quelques portes latérales, et une ouverture au bout. J'avance au plafond, entre les lampes dont leurs directions me camouflent. Arrivé au bout, c'est un espace circulaire qui se présente. Il y a trois autres couloirs placés en croix, plus quelques portes. Au centre, une série d'ascenseurs permettent des déplacements rapides; des poignées de gardes circulent, sans prêter attention à ce qu'il y a autour. *Je vais faire le même coup qu'avant; j'attends que des gars prennent un ascenseur et je force les portes pour sauter en bas.* Trois types arrivent du même côté que moi et se dirigent vers la cabine la plus proche; je suis en rampant au plafond. Alors qu'ils vont entrer à l'intérieur, je descend le mur. Mais leur mouvement de recul me fige, une main levée vers le bas. C'est un autre officier; les soldats le saluent et s'écartent. Je reste immobile. *Merde, ils vont me voir ou le gros balèze va me détecté.* L'officier possèdent la même tenue que celui que j'ai affronté. Mais là ce serait trop difficile; je me concentre pour faire le vide en moi, ne pas révéler ma présence. Il n'échange que quelques mots puis s'en va vers le hangar. Les gardes n'attendent pas et entrent dans l'ascenseur. Je saute devant les portes et constate que la cabine est bien en train de monter. Aucun soldat à l'horizon, je force les portes et la cage vide s'ouvre devant moi. - C'est parti. Juste avant de sauter, je tourne la tête et aperçois une femme. Sa tenue militaire porte une insigne étrange; elle correspond à un service scientifque. Cette dame me regarde, surprise mais pas inquiète. Ce qui semble l'étonner n'est pas tant ce que je suis, mais ce que je peux vouloir faire. Sa présence me semble familière bien que je ne l'ai jamais vu. Je parviens même à ressentir ses émotions : elle se sent fatiguée et triste, également perdue dans des doutes; mais une petite lueur d'espoir semble s'être allumée au fond de son âme. *Qu'est-ce que...* Des bruits de pas me sortent de son esprit. Je saute et plane en la regardant tandis que le portes se referment. Les gardes passent sans même la remarquer; elle m'observe toujours. Puis à travers les cloisons je sens qu'elle s'en va, doucement. Je n'ai rien à craindre d'elle alors. - Mais pourquoi ? Cette question reste en suspens. Elle disparaît de ma vision et mon but me revient. Toutes mes pensées s'échappent alors que je plonge dans le noir de la cage vide, vers ma liberté. | |
| | | Raphaël Sérû
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| Sujet: Re: Quête de Sérû Ven 9 Mar 2007 - 20:42 | |
| Il me faut un certain temps pour atteindre le fond; enfin je distingue la dernière porte. Les autres devaient être pour le service d'entretien, peu importe. Je m'arrête à bonne hauteur et force le passage. La structure est la même qu'en haut, mais l'ambiance est celle d'un tombeau; aucun bruit, aucun mouvement. - Eh ben c'est plus gai dans un cimetière... Ici les quatre couloirs en croix sont remplacés par de courts escaliers, montant à des portes lourdes : elles abritent des tourelles de défense. Et à la place des portes, ce sont de petits escaliers, étroits, qui confluent deux par deux; cette organisation est très symétrique et répétitive. *Quels maniacs...* J'enpreinte donc un de ces accès, qui encore une fois se divise en deux de chaque côté pour aboutir à l'étage en-dessous. Ca fait huit escaliers qui arrivent dans une pièce circulaire de même taille qu'avant. Dans l'hypothèse d'une évacuation le système est plutôt bien concu; cela permet un flux rapide. *Bande de tarés. Complètement paranoïaques !* Je reste cependant sur mes gardes; en effet la seconde pièce n'est pas vide. A l'angle je distingue deux soldats; ils sont derrière un espèce de comptoire circulaire, situé en dessous des ascenseurs. Il y des écrans d'ordinateurs, et ils sont armés. Mais vu leur attitude, on doit pas souvent leur demander quelque chose. *Ca a l'air de bosser dur ...* Mais leur place m'empêche de passer inaperçu; il me verront forcément. Et il est inutile d'essayer de ruser, ils en rameuteraient d'autres; dont le gros officier. *Bon alors je vais plutôt passer en restant calme. Ils me laisseront tranquil avec un peu de chance...* Juste avant d'avancer, le souvenir de la scientifique me revient; j'ignore pourquoi mais c'est comme si elle m'avait ouvert son esprit. *Que me voulait-elle ? Et qui est-elle d'abord ?* Le rire des deux gardes me ramène à la réalité. Ma décision est prise, je verrai lorsque je reviendrai. - Oui... Je lui demanderai. Je descends donc les marches tranquillement. Les deux soldats ne m'aperçoivent que lorsque je les regarde, les bras croisés. Affolés ils se relèvent et me visent tout les deux. - Qui t'es toi ? - Bouge pas ! - Excusez-moi, je cherche les capsules de sauvetage. - Quoi ? Les deux hommes sont étonnés; mais cette réaction ne me surprend plus : c'est vrai que je suis pas très intimidant au premier regard. Mais ils ont beau me viser, ils restent derrière leur comptoire, sans vraiment bouger. - Les capsules. Où sont-elles ? - Que... ca te regarde pas ! T'es qui ? - Vous n'avez pas reçu l'alerte ? - Quelle alerte ? - Ben allez vous renseignez, pendant ce temps je m'en vais. Tandis que j'avance vers les grilles (symboliques) conduisant aux accès, j'entends un "yaaah !" et un soldat me tire dessus. Surpris et sans réfléchir, le second en fait autant. Je réapparaît devant eux; deux petits coups les font vaciller et l'un trébuche hors du bureau. - Ca suffit, où sont les capsules ? J'ai été assez patient avec ces types. Le plus proche, comme les autres, s'élance pour me frapper. Las de tout ca, je décide de ne pas perdre de temps; j'esquive, attrappe son poignet et le fais basculer à son tour. Puis j'ai juste le temps de griller le communicateur du deuxième avant qu'il n'appelle des renforts, et il retombe plus loin. Ils ne sont pas effrayés mais ont compris que je suis bien plus fort qu'eux. - Maintenant dites-moi où sont les capsules et foutez le camp... Le premier garde lève le bras et tend la main vers l'un des deux escaliers spiralés, fermé d'une petite grille de sécurité. Mais avant qu'il ne dise quelque chose, il est tué dans l'explosion de la boule de feu.
Son corps est inerte, dans l'impacte du projectile. Son tireur est fier; c'est l'officier de tout à l'heure. Avant même que j'évalue sa puissance, ou qu'il me parle, le second garde se précipite sur le cadavre; il ne salue même pas son supérieur. - Nan... Pourquoi vous avez fait ça ? L'officier le regarde avec dégoût. Un vrai soldat, selon lui, ne devrait pas se soucier de ça; et il le saluerait. - C'était un traitre. Il allait aider un ennemi. - Mais il est trop fort pour nous ! Le guerrier émet un ricanement. - C'est toi qui est faible ! - Mais nous ne pouvons... Avant qu'il ne termine sa phrase et que je puisse réagir, l'officier s'élance et frappe le garde, contre le sol, son poing l'oblitérant sur le coup. Il se retrouve mort, à côté de l'autre. - Nan ! Il se relève, un sourire sadique au lèvres. Ces deux soldats ne m'avaient rien fait, et je ne voulais pas les tuer; pour la première fois, je ressens une injustice. Ma puissance croît sans que je ne m'en rende compte. Puis le guerrier se retourne et tire vers le comptoire. Mais il ne me visait pas : en me reposant après mon esquive, toutes les portes se ferment, y compris les accès aux capsules. Puis il me fixe en se massant les poignets. - Comme ça, nous ne serons pas dérangés... Je ne réponds pas, son geste ne cesse de m'énerver. Mais visiblement son appareil est débranché; il ne tarde pas à l'enlever. Je sens comme du feu brûler en moi; l'envie de l'écraser juste pour ça. Alors l'officier se penche légèrement et me fait signe de la main, comme à un enfant ou un animal. - Aller, viens te battre petit. Je sais que t'es un peu plus fort que ça... Ma colère atteint sa limite. C'est décidé je vais le défoncer; pas de pitié. Doucement je me redresse et me détend. Un véritable orage gronde en moi. - OK. Ta classe, c'est "plein la gueule pour pas un rond". Et le tonnerre éclate. Je lui fonce dessus sans qu'il n'ait le temps de réagir. Après quelques coups rapides, ils essaye de bloquer mes poings, mais je lui file un coup de pied dans la mâchoire. Il recule et je l'enchaîne à nouveau, contre la paroi. J'y mets toute ma force; le mur derrière lui s'enfonce peu à peu et son armure se fissure. Il me donne un coup de poing, mais mon état me fait oublier la douleur. Je l'attrappe au poignet, et pendant qu'il passe au-dessus de moi, je lui assène un violent coup de pied; puis il percute la paroi à l'autre bout. *Tu vas crever...* Il se relève, tant bien que mal, étourdi et ensanglanté; puis il charge une autre boule de feu. Lorsqu'il la lance, mon doigt quitte mon front. Je m'élance face à son attaque; l'explosion me blesse, à peine quelques égratinures. Je surgit hors de la déflagration, le bras en position de tire. - Makkankosappo ! J'utilise mon déplacement foudroyant, ce qui m'amène à tirer juste devant lui, qui est dos au mur. Le rayon le traverse et explose immédiatement. Le choc me propulse aussi en arrière. Quand je me relève, le silence est revenu. L'officier est à terre, tué sur le coup; il est à peine reconnaissable. Ma colère est passée, je soupire longuement. La cloison a été pulvérisée sur une large partie, et elle est encore un peu fondue sur les bords. Quelques éclairs dus au magnétisme ambiant parcours encore l'endroit. - Maintenant je dois y aller. Je m'attarde sur les deux soldats. Je ne peux plus rien pour eux désormais; ils sont vengés. - Adieu...
J'arrache aisément une grille et soulève la plaque; je descends dans l'escalier. Il tourne sur un demi-cercle et arrive enfin aux capsules. Le centre, ici très réduit, est occupé de quelques moniteurs d'information et d'activation. - Vaut mieux brouiller les pistes... En examinant les données, je parviens à couper les éméteurs des balises de secours. *Comme ça ils ne pourront pas me suivre.* J'entends alors des bruits; un rapide vol me permet de comprendre que d'autres gardes tentent de forcer les portes. Mais elles sont assez résistantes. - Ca me laisse juste le temps. Il y a en tout cinq rangées de capsules, circulairement sur tout le tour et une petite passerelle permet d'accéder à chaque ligne. Lorsque j'ai désactivé le calculateur des trajectoires, je débranche les câbles d'alimentation. Puis j'entre enfin dans une capsule : il y a trois places, de taille standard, ainsi qu'un petit hublot et un ordinateur de vol en-dessous; la porte lui fait face. Au-dessus se situe le moteur et les tuyères de poussée, tandis qu'en bas le plancher est rétractable pour pouvoir sortir. *Assez perdu de temps.* Je referme le sas, allume les contrôles et m'installe; je prends à peine le temps de définir l'endroit où je vais, quelque part dans une région au nord-est. En effet les soldats ont franchi les portes blindées, mais restent figés devant les dégats... et les cadavres. - C'est parti ! La capsule vibre et descend dans un court tube, qui se referme derrière. Puis elle est captée par le vide de l'espace. | |
| | | Raphaël Sérû
Nombre de messages : 779 Age : 36 Date d'inscription : 21/11/2006
Fiche perso Nom du perso: Sérû Race: Cyborg - Cellulaire Force de combat: 552
| Sujet: Re: Quête de Sérû Ven 9 Mar 2007 - 20:45 | |
| Quête terminée. Fin dans "Base de lancement RR" | |
| | | Skyangel Super Saïyen 4
Nombre de messages : 8465 Age : 30 Localisation : United Center, Chicago, IL Date d'inscription : 28/10/2006
Fiche perso Nom du perso: Darkos Race: Saïyen Force de combat: 858
| Sujet: Re: Quête de Sérû Ven 9 Mar 2007 - 20:59 | |
| Très bonne quête. Tu gagnes 9 pts en précision, 10 en Ki, puissance et intelligence, puis 11 en vitesse. | |
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| Sujet: Re: Quête de Sérû | |
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| | | | Quête de Sérû | |
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