Mission de Kobe sur Namek

Sujet: Mission de Kobe sur Namek Mer 16 Jan 2008 - 15:42

Une fois sorti de ma capsule, je rejoignis mes compagnons qui s'affairaient déjà, prenant leur équipement et mettant leur détecteur sur l'oreille. Ils discutèrent sur la direction à prendre, au vu des résultats que leur fournissait leur bidule.
- Allons par là, Jopa, disait l'un d'eux.
- Non, je pense qu'il faut éviter le coeur de la forêt, répondit le dénommé Jopa, celui qui m'avait battu en finale.
- Excusez-moi, les gars, mais j'ai raté le briefing : on fait quoi ici ?
Ils ne répondirent pas tout de suite.
- Explique-lui, Kokoum, dit Jopa.
Il s'éloigna ensuite pour observer les environs.
- Il y a environ deux semaines, un bataillon de 25 guerriers Saïyens est arrivé sur Namek. Leur dernière communication indique qu'ils avaient repéré un groupe de combattants de Dark et qu'ils allaient passer à l'attaque. Et depuis, plus rien. On est ici pour essayer de savoir ce qui s'est passé.
- Et on va faire ça à trois ? Là où 25 mecs se sont fait avoir ?
- Ca doit être une opération discrète, intervint Jopa. On suffira à la tâche.
Ils s'enfoncèrent alors dans la forêt, et je leur emboîtais le pas.
Au bout de trois heures de marche, je commençais à me dire que nous étions perdus, mais ils semblaient savoir où aller avec leurs détecteurs. Ils finirent par s'immobiliser à l'orée d'une clairière, dans laquelle il y avait une sorte de bunker surmonté d'une tour. Nous nous tapîmes alors dans l'ombre.
- C'est ça qu'on cherche ? demanda Kokoum.
- On dirait plus un poste avancé, remarquais-je.
Nous vîmes alors un guerrier sortir du bunker et un autre se placer au sommet de la tour. Celui d'en bas appuyait frénétiquement sur son détecteur, balayant l'orée de la forêt de son regard. L'autre plaçait un canon sur son bras et regardait aussi un peu partout.
*Ils savent qu'on est là...*
- Vous avez masquer vos forces ? murmurais-je aux deux autres.
- Comment ça ?
*Bande de crétins !*
Je fis un mouvement vers le bunker, mais Kokoum me mit la main sur l'épaule.
- Où vas-tu ?
- Ils nous ont repéré. Alors soit on les attaque avant qu'ils ne donnent l'alerte, soit on se casse d'ici.
- Allons-y, cria soudain Jopa.
Il s'élança vers le bunker, suivi de près par Kokoum. Il foncèrent sur le gars au sommet de la tour et l'éliminèrent très rapidement. En un clin d'oeil, je fus devant l'autre. Il tomba à genoux, tremblant de tout son corps. Kokoum et Jopa se posèrent à côté de moi.
- Où se trouve le camp de base des guerriers de Dark ? gronda Jopa.
- Où sont les Saïyens ? demanda Kokoum. Vous les avez exécutés ?
Le petit guerrier jaune marmonna quelques paroles inaudibles, puis finit par dire que le bataillon Saïyen avait été repéré et attaqué, mais qu'il n'en savait pas plus.
Jopa lui fit alors signe qu'il pouvait s'en aller, mais à peine s'était-il envolé de quelques mètres qu'il lui envoya une attaque énergétique qui le tua.
- Ce n'était pas nécessaire de le tuer, fis-je remarquer.
- Il aurait donné l'alerte. De plus, on sait maintenant dans quelle direction se trouve la base : c'est la direction dans laquelle il s'est envolé. Allons-y !
*L'alerte a déjà été donnée, conard. Toi et ton pote n'êtes même pas capable de masquer vos forces spirituelles : tout le monde sait qu'on est là à 100 km à la ronde...*
Nous repartîmes alors dans la forêt, dans la direction que Jopa pensait être la bonne. Nous marchions depuis un moment, Kokoum en éclaireur loin devant nous, quand nous entendîmes soudain un grand bruit suivit d'un hurlement.
- Kokoum ? appela Jopa. Kokoum ?
Nous nous mîmes à courir vers l'endroit d'où le bruit semblait provenir. Au bout de quelques instants, nous débouchâmes dans un endroit ou beaucoup d'arbres semblaient avoir été arrachés. Au milieu des débris végétaux et du bois, il y avait deux corps allongés : Kokoum gisait sur le sol, la nuque brisée, et à côté de lui se trouvait un guerrier Namek, le corps brûlé et encore fumant.
Jopa se précipita sur le corps de son ami, pour constater qu'il était mort. Il vit alors le cadavre du Namek.
- Les Nameks ! vociféra-t-il. Ils vont me le payer !
Il s'élança alors en avant, mû par sa haine et son chagrin.
- Attends ! On n'est même pas sûr de ce qui s'est passé !!
*Quel crétin ! On est déjà en guerre avec Dark, pas la peine de se mettre les Nameks à dos en plus !!*

[A suivre...]

Sujet: Re: Mission de Kobe sur Namek Mer 16 Jan 2008 - 19:14

Jopa fonçait à toute vitesse, sourd à mes appels. Il avait déjà une avance considérable sur moi, et elle s'accentuait encore. Nous sortîmes alors de la forêt, débouchant sur une clairière où de nombreuses maisons bordaient une rivière. Un petit village Namek, calme et tranquille.
Jopa s'était déjà posé au sol et fonçait vers le centre. Je le perdis de vue un moment lorsqu'il tourna derrière les maisons. Les Nameks nous regardaient passer, visiblement terrorisés, et commençaient à s'enfuir. J'arrivai à mon tour sur la place centrale, et je vis un Namek allongé aux pieds de Jopa : il en avait déjà tué un, et se lançait à la poursuite d'un enfant. Il le souleva par le cou, et s'apprêtait à le frapper de sa main libre quand je la lui attrapais.
- Arrête ! Tu es fou ou quoi ??
- Lâche-moi ! Ils doivent payer !
- Mais on n'est même pas sûrs qu'ils y soient pour quelque chose ! C'est peut-être un coup monté...
- Et alors ! Ce ne sont que des Nameks...
Il se dégagea et leva son poing pour frapper, mais je lui décrochai une manchette aux côtes qui l'envoya glisser sur le sol quelques mètres plus loin.
- Traître ! dit-il se se relevant. Je savais que tu finirais par nous jouer un sale coup ! Je n'ai jamais eu confiance en toi...
- Tu n'as pas droit de vie ou de mort comme ça ! Tu n'as pas le droit de massacrer les gens comme bon te semble !
- Ne te mets pas en travers de mon chemin ! Je suis sûr qu'ils ont tué Kokoum !
- Imbécile ! Aucun des habitants de ce village n'a la puissance de vaincre Kokoum ! C'est un peuple pacifique ! Je te dis que c'est un coup monté !
Plus nous nous disputions, plus je sentais monter sa force. Mais je ne pouvais pas le laisser massacrer tout un village comme ça : on allait devoir se battre.
- Ecarte-toi ! cria-t-il.
- Non, si tu veux t'en prendre à ces Nameks, tu devras me battre d'abord ! Je ne peux pas te laisser faire ça...
Il se redressa et eut un sourire mauvais.
- Tu n'es qu'un mou ! Je vais avoir le plaisir de te tuer...
Je ne répondis pas et me mit en position. Autour de nous, les Nameks semblaient tétanisés par la lutte qui allait s'engager.
Il se concentra alors et fit monter sa force de combat au maximum. Il n'avait pas progressé depuis la finale du tournoi : il était toujours sous le stade du Super Saïyen. Je fis également monter ma force au même niveau que lui. J'eus alors un sentiment étrange : comme si je sentais que j'en avais encore beaucoup sous le pied, que mon potentiel était beaucoup plus important.
*J'ai failli mourir lors de mon dernier combat : j'ai dû gagner en puissance...*
Après un instant d'observation, il se téléporta pour me troubler. Mais je savais exactement où il était : son mouvement n'était pas assez rapide pour échapper à mon attention.
- Tu es là !
Je lui décrochai alors un coup de pied qui mit fin à son mouvement. Il chuta au sol, mais se releva rapidement, l'air mécontent. Poussant un cri, il se rua vers moi et me frappa au visage. Son attaque n'était de nouveau pas assez rapide : je parvins à bloquer son poing de ma main gauche et à le frapper de ma main droite. Il vola à nouveau quelques mètres plus loin, et se releva. Il plaça alors ses mains à côté de sa tête.
- Canon Garrick !
- Kaméhaméha !
Le remake de l'attaque finale du tournoi. Mais cette fois, j'étais en pleine possession de mes moyens. Les deux rayons se rencontrèrent, créant à nouveau une gigantesque boule d'énergie. Elle oscilla à nouveau légèrement, puis, sentant que Jopa poussait de son côté, je déployais encore plus de puissance : la boule se dirigea lentement vers lui.
- Tu ne peux pas gagner ! hurla-t-il. Yaaaah !
Il donna alors tout ce qu'il avait, et la boule s'immobilisa, puis commença à revenir vers moi. Il eut un rire triomphant.
- Cette fois, je ne te laisserai pas la vie sauve ! Tu vas mourir ! jubila-t-il.
- C'est ce que tu crois... Yaaaaaah !
Je fis alors appel au pouvoir du Super Saïyen : mon aura devint jaune et ma puissance fut progressivement multipliée. Je poussai encore sur mon Kaméhaméha, et la boule d'énergie se déplaça à nouveau vers Jopa. Il tenta encore de résister, mais mon attaque finit par prendre le dessus : il fut happé par la boule, et emporté sur plusieurs mètres. Son armure commença à se désagréger, et il tomba sur le sol, tout fumant. Je fis quelques pas pour me placer à côté de lui : volontairement, je ne l'avais pas tué.
- Repars sur Végéta... Je te laisse une chance de t'en tirer. Tiens !
Je lui donnais alors un peu de mon énergie et fit demi-tour. Je l'entendis se relever, puis plusieurs Nameks poussèrent un cri.
- Imbécile ! Tu n'aurais pas dû me donner ton énergie ! Rayon de la mort !
Je fis volte-face pour voir son attaque me foncer dessus. Grâce au Déplacement Instantané, je pus esquiver et me téléporter au-dessus de lui.
- Espèce de pourriture ! Je te sauve la vie, et tu m'attaques dans le dos !
Il tenta alors de s'enfuir en courant.
- Burning Attack !
La boule de feu partit vers lui. Il n'eut que le temps de se retourner pour la voir lui arriver dessus.
- Aaaah !
Il fut happé par l'attaque, et disparut pour de bon. Je revins alors au sol, et mit fin à ma transformation.
Je venais de tuer un Saïyen, quelqu'un de ma propre espèce. Plus question maintenant de tenter de retrouver les Saïyens disparus : ils finiraient par découvrir ce qui venait de se passer. J'étais doublement dans la merde, car les guerriers de Dark qui nous avaient repérés n'allaient sûrement pas me lâcher comme ça.
Pendant ce temps, les Nameks s'étaient regroupés autour de celui que Jopa avait tué. Tandis que je m'avançait vers eux, un vieux Namek vint à ma rencontre.
- Merci d'avoir pris notre défense. Nous te devons beaucoup...
Je ne répondis pas. J'étais content d'avoir élmininé un pourri tel que Jopa, mais cela allait me coûter cher, très cher...

[A suivre...]

Sujet: Re: Mission de Kobe sur Namek Sam 19 Jan 2008 - 1:57

Les Nameks m'offrirent l'hospitalité le temps que je me repose suite à mon combat. Je revins sur le lieu où Kokoum avait été tué, afin de chercher des indices sur ses agresseurs, mais à part un détecteur cassé, je ne trouvai rien. Je finis donc par enterrer la dépouille du Saïyen, pour qu'elle repose en paix, puis je revins au village. Quelle ne fut pas ma surprise de voir les habitants effrayés regroupés sur la place centrale, en face de trois individus. Deux d'entre eux étaient des guerriers de Dark, l'un grand et violet, et l'autre de taille moyenne avec une peau très pâle et des yeux rouges flamboyants. Le troisième larron avait l'air d'être un humain, et il ressemblait énormément à...
- Asteras ? Que fais-tu ici ?
Tout le monde tourna la tête vers moi.
- Tiens, tiens... Un Saïyen, dit le grand guerrier. Yerak ! Donne-moi sa force de combat...
- Tout de suite, dit l'autre en appuyant sur son détecteur. Ho ho ! Vous allez être déçu, capitaine Tomeri, sa force ne dépasse pas 5.
- Kof ! 5 ! Laissons le cyborg s'en charger. A toi, unité D 6435 !
*Un cyborg !?*
L'androïde que j'avais confondu avec Asteras se tourna vers moi et s'avança lentement, sans aucune émotion sur son visage. Une vraie plaque de marbre. Il leva la main, et lança soudainement un attaque énergétique. Je ne fis rien pour l'esquiver, et elle me heurta de plein fouet, soulevant un grand nuage de poussière.
- Ha ha ha ! Quel minable ! rit Tomeri.
La fumée se dissipa peu à peu et j'apparus. Je n'avais rien, je n'avais pas bougé d'un pouce : l'attaque ne m'avait rien fait.
- M... Mais !? Comment est-ce possible ?
C'est alors que je vis le symbole sur la poitrine de l'androïde : le sigle du Ruban Rouge.
*Que font des guerriers de Dark avec un cyborg du Ruban Rouge ?! Je n'y comprend rien...*
Entre-temps, le cyborg était repassé à l'attaque : il me fonça dessus, main tendue. Je parai son coup facilement, et le décapitai d'une manchette à la nuque. Sa tête roula aux pieds des guerriers de Dark, et d'un kikoha, je détruisis le reste de son corps.
- Yerak, qu'est-ce que cela signifie ? demanda Tomeri.
- Je ne sais pas, capitaine, je ne comprend pas ! Sa force a augmenté soudainement : elle est passée à plus de 500.000 !
- Quoi ?! Un Saïyen ne peut pas atteindre une telle puissance, il a du y avoir une erreur. Nous allons nous charger de lui...
Ils jetèrent leurs détecteurs au sol, et me foncèrent dessus. Je sentais à leurs auras qu'ils étaient nettement moins puissants que moi, aussi décidais-je d'envoyer la purée tout de suite.
- Kaméhaméha !
Ils n'avaient pas la vitesse suffisante pour éviter l'attaque, et elle les broya tous les deux en un instant.
Les Nameks s'approchèrent de moi.
- Merci encore, Saïyen, tu nous as à nouveau sauvés. Ta puissance est phénoménale...
- Ce n'est rien, si vous connaissiez mon frère et un ami... Que voulaient-ils ?
- Ceci...
Le groupe s'écarta et le vieux Namek, chef du village, s'avança, portant une grosse boule orange dans les mains. Il y avait cinq étoiles rouges qui semblaient flotter à l'intérieur.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Un Dragonball, répondit le chef. Il existe en tout 7 boules semblables sur Namek. La légende dit qu'une fois les Dragonballs réunies, un dragon apparaît et exauce 3 voeux. Je suppose qu'ils cherchent à s'emparer des 7 boules... Ils ne doivent pas les trouver !
- Mais pourquoi veulent-ils les boules ? Dans quel but ?
- Nous l'ignorons, Saïyen, mais le peuple Namek est victime de cette recherche. S'ils parviennent à leur fin, ils auront accès à un pouvoir infini ! Tu es le seul sur cette planète à pouvoir les en empêcher !
*Ben voyons...*
Je ramassai un détecteur au sol et le plaçai sur mon oeil. En appuyant sur un bouton, je vis apparaître plusieurs séries de chiffres qui m'indiquaient dans quelle direction se trouvaient des concentrations de puissance.
- Il faut empêcher Dark de conquérir la galaxie ! Il faut retrouver les boules...
*Et je voudrais aussi savoir ce que le Ruban Rouge vient foutre dans cette histoire !*
- Je vous promets de faire tout mon possible, dis-je aux Nameks. Vous avez ma parole !
- Merci, Saïyen ! Tiens, tu passeras plus inaperçu avec ça !
Le chef tendit la main vers moi, et mon armure Saïyenne abîmée fut aussitôt remplacée par une tenue Namek. Je saluai alors les habitants, et m'envolais vers le village le plus proche...

[A suivre...]

Sujet: Re: Mission de Kobe sur Namek Mar 22 Jan 2008 - 0:47

Après une dizaine de minutes de vol, le détecteur bipa, m'indiquant la présence d'un village non loin. Prudemment, je descendis vers le sol et me cachai derrière une maison, afin d'évaluer la situation. Ce que je vis alors me figea d'horreur : des cadavres de Nameks reposaient au sol, et entre eux se tenaient deux Saïyens. L'un d'eux tenait un objet circulaire, sur lequel il appuyait avec frénésie. L'autre était accroupi, visiblement occupé à vérifier si le Namek qu'il venait d'affronter était bien mort.
- Elle n'est pas loin, grogna la premier. Fouillons les maisons, le détecteur nous facilitera la tâche.
- Ouais, ce sera vite fait. Grouillons-nous avant que ces enfoirés de Nameks ne rappliquent !
L'autre acquiesça, et ils entrèrent dans une première maison, à la recherche du Dragonball. Moi, j'étais abasourdi.
*Les Saïyens cherchent aussi les Dragonballs... Pourquoi ? La guerre ?*
Un bruit me fit tourner la tête. Ils n'avaient pas trouver la boule, et de rage, avaient fait sauter la maison qu'ils venaient de fouiller.
- C'est pas vrai ! On perd du temps ! Ce détecteur est nul : il nous faudrait celui que le capitaine Tomeri doit amener...
- Où est-il, d'ailleurs ? Il me semblait qu'il devait arriver aujourd'hui...
*Tomeri... Mais c'est celui que j'ai battu ! Et j'ai bousillé le détecteur qu'il avait ! Quel con !*
Mais bien vite une autre pensée me vint à l'esprit : Tomeri n'avait pas été envoyé pour retrouver les 25 Saïyens disparus, mais pour les aider à chercher les Dragonballs. Quel poisse ! En plus des guerriers de Dark, j'allais devoir me coltiner les Saïyens.
*Sérû n'est vraiment jamais là quand j'ai besoin de lui...*
Je me relevai, serrant ma ceinture, et m'avançais, sortant de ma planque. J'attendis alors que les Saïyens sortent de la maison qu'ils fouillaient. Ils mirent un moment à me voir, mais finirent par se trouver devant moi.
- Hé ! Qui es-tu ?
- C'est un Saïyen ! Mais... habillé en Namek...
Ils me regardèrent, l'air ahuri.
- C'est toi qui devait arriver avec le capitaine Tomeri ?
- En effet, je suis arrivé avec lui ce matin, répondis-je calmement.
- Mais où est-il ?
- Il est mort... Je l'ai tué.
- Q... Quoi ? Mais pourquoi ?
- Ca ne vous regarde pas ! Maintenant, donnez-moi ce détecteur que vous avez dans les mains...
Ils se regardèrent un moment, puis éclatèrent de rire.
- Tu es un comique, petit. On a failli croire à ton histoire.
Il appuya sur son détecteur.
- Force 5 ! Comment aurais-tu pu tuer le capitaine avec une force aussi faible ?
- Attends, on devrait peut-être appeler du renfort ! Ce mec ne me dit rien...
- On se débrouillera sans les cyborgs...
- Les cyborgs ! Vous vous êtes alliés avec Dark ?
Les autres eurent un regard mauvais.
- La vie éternelle... C'était tentant, non ? Tu ne veux pas t'allier à nous ?
- Plutôt crever, ouais ! Yaaah !
Je fis instantanément monter ma force, et leur fonçais dessus. Ils avaient l'air de s'y attendre, car ils s'envolèrent aussitôt, esquivant mon attaque.
- On est trop rapides pour toi ! Tu ne peux rien !
- Ah ouais ?
Grâce au Déplacement Instantané, je pus me déplacer derrière eux, et le temps qu'ils se retournent, j'avais attrapé leurs têtes et les avait cognées l'une contre l'autre. Ils tombèrent lourdement au sol, complètement sonnés. Mais je n'eus pas le temps de m'intéresser plus longtemps à eux. Mon détecteur bipa, m'indiquant une énorme force qui arrivait très rapidement vers nous. Je retournai alors au sol, et scrutais le ciel. Les deux autres commençaient à peine à remuer quand je vis un guerrier tout jaune, hérissé de pointes, se poser près d'eux.
- Qu'est-ce que vous faites ? grogna-t-il. Où est la boule ?
- P... Pas loin, dit l'un d'eux, se massant le crâne. Mais ce types est arrivé, ajouta-t-il en me montrant du doigt.
- Et vous ne l'avez pas éliminé ? Vous êtes trop nuls... Sa force ne dépasse pas 5...
- Désolé, Seigneur... Mais il est trop fort !
Le guerrier de Dark attrapa alors l'un des Saïyens par le cou, le souleva et lui transperça le thorax avec son bras, puis il le laissa tomber au sol. L'autre tenta de s'enfuir, mais le guerrier le tua net avec un Rayon de la Mort.
- Pourquoi les as-tu tués ? demandais-je.
- Ce ne sont que des esclaves... Et être aussi nul ne leur donnais plus le droit de vivre. Maintenant, dit-il en faisant craquer ses doigts, je vais m'occuper de toi...
- Des esclaves ? Ils ne sont pas vos alliés ?
- Bien sûr que non ! Les Saïyens ne sont que des pantins, c'est une sous-espèce de combattants...
Je me mis alors en posture de combat.
- Pour ton information, sache que je suis un Saïyen, alors on va voir si je suis vraiment un sous-développé...

[A suivre...]

Sujet: Re: Mission de Kobe sur Namek Mar 22 Jan 2008 - 18:49

Le guerrier me regarda en haussant les sourcils : il n'avait pas l'air de croire que je voulais me battre contre lui.
- Ah, tu es un Saïyen ! Parfait ! J'aime éclater la tête des Saïyens, pour leur rabattre le caquet : comme si vous étiez réellement les guerriers les plus forts de l'univers...
- Tu pourrais être surpris, fais attention...
Il ricana, puis se concentra pour faire augmenter ma puissance. Mon détecteur se mit à biper, de plus en plus vite, puis planta à cause d'un chiffre trop grand.
*Qu... Quelle force ! C'est dingue !*
Il eut un drôle de sourire, comme s'il avait lu mes pensées.
- Et encore, ce n'est pas ma force absolue : je peux aller beaucoup plus loin !
- OK, dis-je en écrasant mon détecteur du talon, à moi !
Je fis monter ma force aussi, juste sous le stade de Super Saïyen. Il écarquilla les yeux, puis broya son détecteur dans sa main.
- Kof... Pas mal ! Tu n'es pas n'importe qui, finalement... Ce combat pourrait être intéressant, finalement...
Il me fonça dessus, à une vitesse assez impressionnante pour quelqu'un de son gabarit. Il voulut m'asséner une manchette que je parais avec mes avant-bras croisés.
- Aaaah !
Les pointes de ses bras m'avaient écorché à l'endroit où j'avais bloqué le coup. Il profita de mon moment de relâchement pour me décrocher une droite monumentale qui, en plus de m'arracher la moitié du visage, m'envoya voler plusieurs mètres plus loin.
*Il va me peler tout vif si je fais pas plus attention... Il ne doit plus me toucher...*
Je me relevai rapidement : il était déjà sur moi. Je voulus alors le frapper, mais ma main ne rencontra que le vide. Je reçus alors un coup puissant derrière le crâne, et un coup de pied qui m'envoya rouler dans la poussière.
- Transposition, m'annonça-t-il. C'est déjà fini ?
- Hé, l'oursin ! Me gonfle pas ! Ca te dirais d'accélérer un peu ?
Le comparer à un oursin ne lui fit vraiment pas plaisir : son visage se durcit et il arrêta de sourire.
- Voyons voir si tu peux encaisser ça, lui dis-je en ramenant mes mains en arrière.
- Peuh ! Tout ce que tu veux ! Et envoie la purée, fanfaronna-t-il en se mettant en position.
- Pas de soucis ! Ka...mé...ha...mé...HAAAA !
Effectivement, j'avais envoyé la purée. Il fut surpris par la puissance et la vitesse de mon attaque, et se la prit en pleine poire. Il émergea doucement de la fumée, un genou à terre et pas mal amoché par endroits.
*Il l'a encaissé ! Quel monstre !*
- Grah... Tu n'y es pas allé de main morte, hein ?
- C'est toi qui me l'a demandé, l'oursin. Une autre praline ?
- T'as gagné, dit-il en se relevant, je vais me battre avec toute ma force...
Il beugla et fit monter sa puissance de combat au maximum, faisant trembler le sol.
*M... Mais ! Il en avait encore autant que ça sous le pied !!*
Il me fonça dessus, comme un bélier, encore plus rapidement qu'avant. Sa tête hérissée de pics me heurta violemment au niveau du thorax dans un bruit de craquement inquiétant, et je me retrouvai à nouveau en train de balayer le sol.
- Aïe...
- Haha... Je t'ai cassé des côtes. Avec un peu de chances, tu as un ou deux organes touchés !
Je me relevais lentement, mais il avait raison : j'avais des côtes cassées, et je saignais pas mal au niveau de la poitrine. Il fallait finir ce combat rapidement, ou j'allais crever comme un minable.
- Tu ne m'as pas encore eu ! Yaaaah !
Je fis monter ma force au-delà du niveau de Super Saïyen : mes cheveux prirent leur teinte jaune, mes pupilles virèrent au vert et mon aura grandit de façon impressionnante. Mon adversaire ouvrit grand la bouche, visiblement ahuri. Il se reprit vite cependant, et leva un doigt au-dessus de sa tête : une boule noire commença à se former, dégageant une forte énergie. Il voulut cependant la lancer rapidement, car il ne mit pas longtemps à la charger.
- Boule de la Mort !
- Makankosapo !
Mon rayon transperça la boule noire et ressortit juste devant mon adversaire, l'atteignant de plein fouet. Pendant ce temps, la boule m'arrivait dessus, mais je n'avais plus le temps de l'esquiver. Je décidais alors, plutôt que de tenter de parer la boule, de dégager le kiaï le plus puissant que je pouvais faire pour l'atténuer.
- Yaaaaah !
L'énergie quitta mon corps sous forme d'un dôme qui s'agrandissait de plus en plus en s'éloignant de moi. Ce champ d'énergie finit par atteindre la Boule de la Mort, mais au lieu de la ralentir, elle la fit exploser. Une déflagration monstrueuse se produit alors, m'envoyant voler plusieurs mètres en arrière, bras croisés.
Je parvins à me relever, et mis fin à ma transformation : l'aura de mon adversaire était très faible. Je scrutais les environs pour essayer de le voir, mais tout était calciné sur un rayon de 500 mètres. Je finis par voir le corps du guerrier de Dark, gisant non loin du village dont nous nous étions éloignés pour le combat. Je m'approchais de lui : il était en train de mourir, mon Makakosapo lui avait transpercé le thorax.
- Ghou... Argh... Tu... J'ai... perdu... Comment est-ce possible ?
Il me vit alors debout à côté de lui.
- Tu... tu vas voir... J'ai prévenu le Général... I... Il s'occupera de toi...
- Quoi ? Quel Général ? Tu veux dire un Général de Dark ?
Mais il ne put me répondre, il venait de mourir.
Je me mis donc à la recherche du Dragonball dans le village, en respirant de plus en plus mal. Je mis un certain temps, mais je finis par la trouver, cachée dans le placard d'une maison Namek. Je la pris alors sous le bras et m'envolai en direction du village des Nameks où j'avais battu Tomeri. Il me fallut presque une demi-heure pour y parvenir, tellement j'avais de mal à voler.
Je vis un Namek courir vers moi au moment où je me posais. Je lui tendis la boule, mais mes yeux se brouillèrent et je tombais par terre. Puis ce fut le noir....

[A suivre...]

Sujet: Re: Mission de Kobe sur Namek Dim 27 Jan 2008 - 16:44

Lorsque je finis par rouvrir les yeux, j'étais allongé dans un espèce de grand lit blanc, sous un plafond tout aussi blafard. En me redressant lentement, je portais une main à ma poitrine et me rendis compte que je n'avais plus rien, aucune trace de ma blessure. Ma tenue était également toute neuve. Je finis donc par me lever, et sortis de la maison dans laquelle j'avais été amené.
Un Namek attendait à la porte. Il se leva précipitamment en me voyant.
- Tu es attendu, Saïyen, par le chef du village.
Il m'invita à le suivre d'un geste, et je lui emboîtais le pas.
- Comment se fait-il que je sois guéri ? demandais-je à mon guide tandis que nous passions entre les maisons.
- Certains d'entre nous ont des pouvoirs de guérison, d'autre sont plus des combattants. C'est le chef qui t'a soigné.
- Et combien de temps suis-je resté inconscient ?
- Près de deux jours...
Nous arrivâmes enfin devant la maison du chef. Le Namek m'ouvrit la porte, s'inclina devant moi et me fit entrer. J'entrai dans la maison, et vis le chef assis sur une sorte de grand fauteuil.
- Entre, Saïyen, prends place, me dit-il en désignant un siège en face de lui. Comment te sens-tu ?
- Bien mieux, grâce à vous. Je ne sens plus aucune douleur, merci.
- C'est normal, ne me remercie pas. Tu as beaucoup fait pour notre village.
- Que vouliez-vous me dire ?
Le chef se redressa dans son fauteuil, et croisa les doigts.
- J'ai quelques nouvelles pour toi, des bonnes et des mauvaises. Tout d'abord, merci de nous avoir ramené le deuxième Dragonball. Nous ne sommes pas restés inactifs de notre côté, regarde !
Il désigna alors un coin de la pièce, où je vis quatre boules posées les unes à côté des autres.
- Fantastique ! Vous en avez quatre !
- Oui, nous avons pris contact avec les villages qui possédaient ces boules, afin que nous les rassemblions ici. Toutefois, il en manque trois : l'une est chez le Grand Chef des Nameks, et les deux autres sont en possession du Général de Dark...
- Le Général de Dark ?
- Oui. Nous avons appris que quasiment toutes les troupes de Dark ont quitté la planète. Il ne reste que le Général en personne et quelques guerriers. Les cyborgs aussi sont partis. Je suis également au regret de te dire que les autres Saïyens ont été tués.
- Ils avaient trahi...
- Mais certains l'avaient fait sous la contrainte. Ne les juge pas aussi durement.
J'acquiesçais, mais sans grande conviction.
- Il faut que tu saches aussi que ce Général te cherche : il a appris qu'un Saïyen avait mis en échec plusieurs de ses hommes. Et pour le moment, tu n'es pas assez fort pour le battre... Donc, s'il vient jusque ici, il entrera en possession de 6 boules.
*Magnifique...*
- Heureusement, il y encore une chance : je t'ai dit que le Grand Chef possédait la dernière boule. C'est toi qui va aller la chercher.
- Mais... Si je tombe sur le Général, ça ne changera rien : je ne peux pas lui reprendre ses Dragonballs.
- Ta rencontre avec le Grand Chef pourrait apporter une solution, s'il le décide...
- Comment ça ?
- Tu verras... Maintenant, il est temps pour toi de te mettre en route.
Je me levai et m'inclinai avant de sortir. Le Namek qui m'avait amené au chef m'attendait dehors, avec une besace. Elle contenait mon détecteur et quelques vivres.
- Pourquoi cette nourriture ?
- Il te faudra environ 5 jours en volant lentement pour arriver chez le Grand Chef. Si tu voles trop vite, les guerriers de Dark vont te repérer. Ton détecteur pourra t'informer de leurs mouvements.
Il me conduisit ensuite à la sortie du village, et m'indiqua la direction vers la laquelle je devais aller. Je le remerciais, puis m'envolais à la recherche du Grand Chef...

[A suivre...]

Sujet: Re: Mission de Kobe sur Namek Dim 27 Jan 2008 - 18:26

Pendant deux jours je volais sans soucis, plutôt lentement et le plus bas possible pour ne pas attirer l'attention sur moi. J'avais l'impression de traverser de grandes étendues désertes : souvent, je ne voyais aucun village pendant quatre ou cinq heures.
Au bout du quatrième jour de vol, j'en avais marre. J'avais à un moment songé à utiliser le Déplacement Instantané, mais je n'avais pas réussi à identifier l'aura du grand chef : j'aurais pu me retrouver à l'opposé de la planète en pensant le trouver. Il valait mieux continuer comme ça, c'était plus sûr. Et puis, je ne savais pas trop où se situait ce fameux Général...
Alors que la nuit commençait à tomber, mon détecteur se mit à faire du bruit : deux forces plutôt élevées venaient vers moi depuis l'ouest. Je décidai de me poser au sol et de me cacher pour éviter une mauvaise rencontre. Tapi dans l'ombre, je vis alors de qui il s'agissait : deux guerriers de Dark étaient visiblement à ma recherche, car ils avaient l'air de scruter les environs.
- Tu es sûr qu'il est par là ? grogna l'un d'eux. Je ne vois rien...
- Oui, j'en suis sûr : j'ai une très bonne vue et je suis certain d'avoir senti une faible force voler par ici...
- On devrait peut-être avertir le Général Poï-Poï. Imagine que ce soit ce Saïyen ?
- On est plus fort que tous les Saïyens, de toutes façons. On pourra le battre sans problème à nous deux...
Ils continuèrent un moment à me chercher, alors que j'étais caché derrière un rocher.
*Mmmh... C'est peut-être l'occasion de me débarrasser d'eux...*
Lentement, je sortis de ma cachette, en faisant le moins de bruit possible. Puis, de deux attaques rapides et précises, je détruisis leurs détecteurs.
- Quoi ? Mais...
- Hé ! Je suis là !
- C'est un Namek ?
- Non, c'est le Saïyen ! Il est habillé en Namek...
Ils descendirent et se posèrent au sol. Inévitablement, ils appuyèrent sur leurs détecteurs.
- Niiih... Force 10. Une vraie larve...
- Ouais, ce n'est pas la peine de déranger le Général Poï-Poï pour ça.
- De toutes façons, on ne peut même plus le prévenir ! Enfoiré ! Tu as cassé nos détecteurs ! Le Général Poï-Poï est à l'autre bout de la planète !
Je me mis en position de combat, en me disant que j'aurais le temps de les battre : même si le Général arrivait à me repérer, je pourrai me casser avant qu'il n'arrive.
- Ho ho ! Regarde-le ! Tu veux te battre ?
- Ben ouais, pourquoi ? Vous avez peur ?
- Espèce de petit insolent ! Tu vas voir !
Les deux guerriers, l'un petit, à la peau rouge et avec une grosse tête, et l'autre, grand et tout vert, me toisèrent un moment, ricanant bêtement.
- Arrêtez de rigoler comme des cons ! Qui veut passer en premier ? Le nain hydrocéphale ? Le grand mongol ? Les deux en même en temps ?
Ce fut le nain qui prit le plus mal l'insulte, car il s'avança l'air super énervé.
- Je vais te broyer !! Haaaaa !
Il fit monter sa puissance au maximum. Elle était considérable, mais bien moins élevée que celle de l'oursin que j'avais battu près du village Namek, il y a 5 jours de ça.
Une fois son cirque terminé, il s'avança vers moi, l'air sûr de lui. Trop sûr de lui. Mon poing rencontra son visage plus tôt qu'il ne l'avait prévu : il vola plusieurs mètres plus loin, et se redressa en se tenant la joue, l'air ébahi.
- Ben qu'est-ce que t'as ? T'es tout rouge...
- Rhhaaaaa !
Il me fonça à nouveau dessus, mais je parvins à esquiver son coup en me déplaçant sur le côté. Il se retourna brusquement et revint vers moi à toute vitesse. Utilisant le Déplacement Instantané, je me déplaçai au-dessus de lui et lui décrochai un coup de pied violent en plein visage, qui l'envoya s'éclater la tête sur un rocher. Il glissa au sol, inconscient. Son copain sauta vers lui pour prendre de ses nouvelles. Puis il se releva vers moi, l'air mauvais.
- Je vais te faire payer ce que tu viens de faire ! Crève, ordure !!
Il s'excita aussi, augmentant sa force. Celle-ci atteint une valeur plus puissante que celle de son compère, mais elle restait tout de même très inférieure à la mienne.
C'est alors que mon détecteur se mit à biper. Une force immense se mettait en mouvement, et venait vers nous à grande vitesse.
*Merde ! C'est... c'est le Général qui rapplique ! Putain !*
Je devais finir ce combat rapidement. Mais pendant que je me triturais les méninges, Géant Vert en profita pour m'envoyer une praline.
- Big Bang Attack !
Je n'eus d'autre choix que de passer en Super Saïyen. Je parvins alors à bloquer son attaque, puis à la dévier vers le ciel. Puis j'enchaînais : d'une rapide mouvement de mes mains, j'étais en position d'attaque.
- Burning Attack !!
La boule de feu partit vers lui, l'emporta ainsi que son compère, brûlant toute la zone où nous nous étions battus.
J'eus tout juste le temps de mettre fin à ma transformation et de plonger derrière un rocher que trois individus se posèrent sur le sol brûlé. L'un d'eux était immense, plus de trois mètres de haut, blanc et bleu par endroits, avec des pics sur le dos. Je me sentis littéralement écrasé par sa force. Deux guerriers de Dark le suivaient, tenant chacun un Dragonball. Le Général scruta la zone de ses yeux rouges et flamboyants.
- V... Vous êtes sûrs que c'est ici, Maître ?
- Bien sûr, gronda-t-il. Il était là...
Il vit alors les deux guerriers que j'avais combattu. Leurs corps, partiellement brûlés, reposaient plus loin. L'un des guerriers qui escortaient le Général bondit et se pencha vers eux.
- Ils sont morts...
Le Général ne répondit pas. Il scrutait toujours la zone : j'eus même l'impression qu'il me regarda à plusieurs reprises sans me voir.
- Maître ?
- Je le tuerai. Il finira bien par se trouver devant moi. Et il le paiera très cher...
Il fit alors signe à ses acolytes, et ils s'envolèrent vers l'est.
Je restai un moment caché, trop terrifié pour bouger. Ce monstre me cherchait, et il allait me pulvériser : j'avais vraiment la trouille. Puis le souvenir des Nameks me revint en mémoire : je devais retrouver le Grand Chef. Lentement, je me relevais et me mis à marcher dans la direction que le chef du village m'avait indiqué : j'avais trop peur pour voler...

[A suivre...]

Sujet: Re: Mission de Kobe sur Namek Mar 29 Jan 2008 - 1:49

Il me fallut presque marcher toute la nuit (sans qu'il fasse nuit, vu que Namek a trois soleils...) pour me calmer. Je sursautais à chaque bruit, craignant le retour du Général Poï-Poï. Son visage hideux et sa force immense me hantaient : jamais je n'avais eu peur de quelqu'un à ce point.
Ce n'était pas tellement sa force qui m'effrayait : je savais qu'il existait des individus beaucoup plus puissants dans l'univers. Non, ce qui me foutait les boules, c'est qu'il me cherchait pour m'écraser comme une merde, et que je ne pourrais pas faire grand chose contre. Et à l'idée qu'il puisse éventuellement se transformer comme le Général Kawer, j'étais encore plus désespéré. Je ne voyais franchement pas comment le Grand Chef allait pouvoir m'aider...
Au matin du cinquième jour, je vis au loin une structure rocheuse étrange : une sorte de tour qui semblait taillée dans le rocher, avec une grande maison blanche, typiquement Namek, au sommet. Arrivé au pied de cette tour, je levais les yeux, puis m'envolai pour monter lentement. Une fois en haut, je me posais près de la porte, le coeur battant la chamade. Au moment où j'allais frapper, la porte s'ouvrit et trois Nameks à l'air féroce en sortirent, l'un s'avançant vers moi tandis que les deux autres prenaient position devant la porte.
- Qui es-tu ? Comment es-tu arrivé jusqu'ici ?
- Je dois voir le Grand Chef, c'est important, il s'agit de ...
- Que fais-tu avec un détecteur et une tenue Namek ? Qui nous dit que tu n'es pas un guerrier de Dark ? intervint l'un des deux Nameks restés devant la porte.
- J'ai volé le détecteur et on m'a fait cadeau de cette tenue. Je suis Saïyen...
- On a vu des Saïyens massacrer des villages, ces derniers jours. Tu comprendras que tu n'es pas le bienvenu.
- Je ne suis pas avec eux, d'ailleurs ils sont morts. Je suis là pour le Dragonball...
- Enfoiré !
Ce n'était visiblement pas la bonne chose à dire, car ils se mirent en position de combat, l'air furieux. Au moment où ils s'apprêtaient à me sauter dessus, une voix grave se fit entendre.
- Laissez-le entrer.
Les Nameks se calmèrent, mais me regardèrent d'un oeil toujours aussi mauvais. Ils ouvrirent la porte et me firent entrer, me suivant de près. Je vis alors un siège immense dans lequel était assis un Namek trois fois plus grand que le normale. Il avait l'air sage et puissant, et me regarda d'un air bienveillant.
- Bonjour, dis-je en m'inclinant maladroitement. Je suis venu pour ...
- Approche, dit-il.
Je m'avançais alors à côté de lui, sous le regard soupçonneux des autres. Le Grand Chef posa alors sa main immense sur ma tête, et je vis des images défiler, comme s'il lisait mes souvenirs. Il vit ce qui s'était passé au village, mon combat contre les Saïyens et le gars aux pics, puis ma rencontre avec Poï-Poï.
Il finit par ôter sa main, et la reposa sur l'accoudoir de son fauteuil.
- Mmmh, alors tu empêches ce Général de réunir les Dragonballs, c'est ça ?
- Euh, j'essaye, mais c'est un peu difficile.
- Je vais te confier le mien. Emmène-le là où sont les quatre autres, et attends-y le Général. Il viendra t'y retrouver.
- M... Mais je ne peux pas le battre ! Comment ...
- Je vais libérer ta force potentielle. Elle est immense chez toi, cela te permettra de rivaliser avec ce Général.
- Ma quoi ?
Il sourit puis posa une nouvelle fois sa main sur ma tête. Je sentis alors comme des décharges parcourir tout mon corps, puis un souffle sembla émaner de mon corps. Une image dansa alors devant mes yeux : celle d'un gorille géant, à la puissance déchaînée. Je sentis cette puissance se répandre en moi, comme si elle parcourait chaque nerfs de mon corps. Il finit par ôter sa main, mais la sensation de puissance resta. Je regardais mes mains, sans comprendre : j'avais l'impression de pouvoir dépasser sans problème le stade de Super Saïyen.
- Je... Ma force...
- Retourne au village, dit-il en me tendant son Dragonball. Fais vite !
- Je... Bien ! Merci !
Sans réfléchir, je me précipitai dehors, la boule sous le bras, mais l'un des guerriers Nameks me rattrappa.
- Attends ! Tu vas te battre seul contre ce Général ?
- Oui, je n'ai pas d'autre choix. Il ne doit pas avoir les boules...
- Je viens avec toi.
- Pas question, c'est trop dangereux. Désolé de te dire ça, mais tu n'as pas le niveau.
- Et ses hommes de main ? Ceux-là, je peux m'en occuper. Et puis, si tu te bats seul, Saïyen, que me reste-t-il comme honneur et comme gloire ?
Il sourit et me tendit la main.
- OK, dis-je en la lui prenant. Allons-y !
Je me concentrai alors sur l'esprit du chef Namek du village où se trouvaient les boules, puis le Déplacement Instantané nous y emmena tout de suite.
Nous arrivâmes devant la maison du chef. Il sortit précipitamment, et vit la boule sous mon bras.
- Bravo, tu as réussi ! Kail, ajouta-t-il à l'adresse du Namek qui m'accompagnait, heureux de te voir.
Kail le salua d'un signe de tête. Le chef prit le Dragonball et le posa dans sa maison, à côté des autres.
Alors que nous sortions de la maison, mon détecteur se mit à biper frénétiquement. Je l'ôtai alors de mon oreille et le broyai dans ma main. Je me tournai alors vers le chef.
- Rassemble les villageois et quittez le village, allez vous cacher dans la forêt avec les Dragonballs. Il arrive...

[A suivre...]

Sujet: Re: Mission de Kobe sur Namek Mer 30 Jan 2008 - 16:44

Les villageois partirent vers la forêt assez rapidement. Pour éviter trop de dégâts, nous nous rendîmes avec Kail dans la plaine voisine pour y attendre le Général et ses acolytes. Puis l'attente commença, longue et pesante. Je ne cessais de me demander si ma dernière heure était venue, ou si je pouvais vraiment gagner : je ne savais pas trop quoi penser de ce que m'avait dit le Grand Chef.
Puis Kail poussa un grognement et leva son bras vers le ciel : trois points venaient d'apparaître dans le ciel. Ils grossirent rapidement, et bientôt nos adversaires se posèrent sur le sol : le Général Poï-Poï et ses deux gardes, qui tenaient chacun un Dragonball sous le bras.
- Te voilà enfin devant moi, gronda le Général. Où sont les Dragonballs que tu m'as dérobé ?
Je ne répondis pas. *Il est vraiment terrifiant !*
- Tu ne veux rien dire ? Bien, je t'arracherai cette information...
- Voulez-vous que nous nous occupions de ce Saïyen, Maître ? demanda l'un des guerriers.
- Pas si vite, coupais-je. Le Général est à moi. Par contre, mon ami Namek a très envie de jouer avec vous.
A côté de moi, Kail eut un sourire carnassier et fit craquer ses doigts.
- Tu te crois fort ? demanda le Général en plissant ses yeux rouges. Je vous tuerai et prendrai les boules, de toutes façons.
Les deux autres posèrent leurs boules au sol, et se mirent en position de combat.
- Occupez-vous du Namek, gronda Poï-Poï. Je me charge de ce petit prétentieux.
Kail s'envola, suivi par les deux autres et alla se poser plus loin. Je me retrouvai donc seul face au Général.
- Tu me surprends, dit-il. Je ne pensais pas qu'un Saïyen puisse atteindre une telle puissance.
- J'ai un potentiel de progression infini. Mais rassure-toi, il existe un Saïyen encore beaucoup plus puissant que moi. Et si jamais je perds, tu auras à faire à lui...
- Comme c'est touchant, ricana-t-il. Tu essayes de me faire peur ?
- Non, je te dis juste la vérité. Mais ne t'inquiète pas, tu n'auras pas l'occasion de faire sa connaissance : je vais en finir avec toi, maintenant.
- Je vais te faire ravaler ces paroles, murmura-t-il.
Ses yeux étincelèrent, puis il lança une attaque aussi soudaine que puissante. Son poing me frappa au visage, et m'envoya rouler plus loin.
*Wohh ! Il ne rigole pas...*
En un clin d'oeil, je fus à nouveau sur pieds. Puis je me lançai à mon tour dans une attaque : faisant parler ma vitesse, je lui mis un coup de pied au thorax qui le fit tomber au sol. Il se releva lentement, furieux.
- D'accord, tu n'es pas n'importe qui... Tu es le premier à me mettre au sol.
Il fit alors monter sa force, créant une déflagration qui fit voler la poussière tout autour de nous. Mais je restai impassible : il en fallait plus pour m'impressionner. Bizarrement, j'avais confiance en moi, comme si le fait de gagner m'apparaissait soudain accessible.
Il s'élança vers moi, sa tête immense en avant, comme un bélier. Il 'arriva dessus, mais je parvins à le bloquer en attrapant deux des ses cornes. Nous restâmes quelques instants à lutter, puis il releva la tête dans un hurlement et m'envoya voler derrière lui.
- Aaaaah !
Je fis une roulade au sol pour me remettre sur pieds. Poï-Poï se tourna lentement, puis tendis sa paume vers moi.
- Meurs ! Big Bang Attack !
- Oh putain !
Sa boule violette fonça vers moi, véritable déferlante d'énergie. Grâce au Déplacement Instantané, je pus esquiver son attaque et me téléporter derrière lui.
- Prends ça ! Kaméhaméha !!
Mon attaque partit vers lui. Il tourna la tête, sans comprendre comment j'étais passé derrière lui. Voyant mon attaque arriver, il fit un mouvement de son bras, et son attaque changea de direction pour revenir vers mon Kaméhaméha. Les deux vagues d'énergie entrèrent en collision, produisant une déflagration immense.
Nous luttâmes chacun de notre côté, poussant sur notre attaque. Je fis alors progressivement monter ma force, et lentement, mon attaque prit le dessus sur la sienne. Il poussa encore, mais il semblait comme limité.
- N... Non... Rhaaa !
Il finit par se prendre l'attaque, dans un nuage de poussière et un tourbillon de vent.
Il y eut un moment de blanc, où je ne le vis plus. Je cherchais alors pendant un moment l'esprit de Kail : il avait aussi engagé le combat, mais semblait avoir le dessus.
Lentement, Poï-Poï émergea de la poussière : il avait posé un genou à terre, et avait été mal amoché par l'attaque.
*Il est encore vivant ! Quel monstre !*
- Enfoiré ! Tu m'as fait peur : j'ai vraiment cru que j'allais mourir...
Il se releva, chancelant.
- Je n'ai jamais été poussé aussi loin dans mes retranchements. Tu ne me laisses pas le choix : je vais me transformer...
- Quoi ?!
Il sourit puis ouvrit ses bras, paumes vers moi. Il se concentra alors et laissa éclater sa puissance. Un halo aveuglant l'enveloppa, puis il entama sa transformation.
*M... Merde... C'est pas vrai...*
Lorsque la lumière se dissipa, je vis alors un individu plus petit qu'avant : il avait toujours des cornes sur le dos et la tête, mais était beaucoup moins imposant qu'avant. Cependant, la puissance qui émanait de lui était encore plus écrasante.
- Tu vas souffrir !
Il s'élança alors vers moi, pied en avant. Il me frappa au thorax, puis ricana en me voyant à nouveau jouer les serpillères.
- Allons, lève-toi ! Je vais te tuer très lentement, ne t'inquiète pas...
Quel fumier ! Il était surpuissant, mais je n'avais pas l'intention de le laisser s'amuser avec moi. Je me relevai, puis fit monter ma puissance au maximum, juste sous le stade de Super Saïyen. C'est à ce moment-là que je sentis l'action du Grand Chef : j'arrivais à atteindre mon niveau de puissance en Super Saïyen, mais sans y recourir vraiment.
Poï-Poï me regarda, surpris.
- On arrête l'échauffement, maintenant ? dis-je d'un air narquois.

[A suivre...]

Il y eut un moment pendant lequel nous nous regardâmes, au milieu du souffle généré par nos auras et nos puissances. Poï-Poï avait un sourire carnassier aux lèvres.
- C'est tout ce que tu peux faire ? Je suis déçu... Moi qui voulait me battre à fond...
- Arrête de parler, gros lard, et attaque !
Son sourire s'effaça, puis il serra les poings et pencha sa tête en arrière, libérant un long hurlement de rage. Ce fut la distraction que j'attendais : je lui fonçais dessus, pied en avant. Je finis par l'atteindre au thorax, coupant son cri et l'envoyant mordre la poussière. J'enchaînai immédiatement par un saut périlleux en arrière, pour m'écarter et préparer mon attaque.
- Ka...mé...ha...mé...HAAAA !
Le Général venait juste de se redresser et l'encaissa de plein fouet, volant encore un peu plus loin. Il atterrit lourdement au sol et ne bougea plus.
*J'ai... J'ai gagné...*
Mais Poï-Poï remua un bras. Puis il se releva lentement, s'appuyant sur sa cuisse. Une fois debout, il me regarda d'un air mauvais, se tenant l'épaule et un oeil fermé.
*C'était pas assez fort...*
- Enfoiré de Saïyen ! Regarde dans quel était tu m'as mis !
- Tu abandonnes ?
- Tu m'as énervé, je vais te broyer ! Tu vas avoir l'immense honneur de me voir au faîte de ma puissance : personne n'a encore jamais vu ma dernière transformation...
- Hein ??
Il se concentra alors et fit monter sa puissance à un stade encore plus élevé, à un niveau assez hallucinant. Une nouvelle aura aveuglante l'entoura, puis il entama sa métamorphose. Il sembla grandir, dépassant même sa taille originale. Ses pics s'agrandirent, et une longue queue tomba lourdement sur le sol. Ses yeux rouges vifs me fixèrent au coeur de ce maelstrom de lumière, puis celle-ci diminua lentement d'intensité.
Son stade terminal était vraiment impressionnant, tant visuellement que sur le plan de la force : il me dominait, et de loin.
- Alors, me dit-il d'un voix sourde et grave, tel un souffle de mort. Qu'en dis-tu ?
- Un beau spectacle son et lumière, dis-je. Mais t'es encore plus moche qu'avant...
Il ne releva pas l'insulte, mais s'avança lentement en souriant, découvrant ses dents pointues. Chacun de ses pas faisait trembler le sol. Bientôt, il fut devant moi.
- Tu fanfaronnes encore, mais tu vas bientôt le regretter.
Quasiment sans que je n'aie eu le temps de le voir, il m'attrapa l'arrière du crâne et m'écrasa la face contre son genou. Puis il me souleva du sol et me frappa au ventre, avant que sa queue ne m'envoie au sol d'un coup puissant sur le côté.
- Argh...
- Alors, dit-il en s'avançant à nouveau vers moi, tu ne peux plus te battre ?
Lentement, je parvins à me remettre sur pieds. Mais il était déjà sur moi : d'un revers de la main, il me renvoya labourer la terre sur 20 mètres.
- Défends-toi, quand même, ricana-t-il. Ce n'est même plus drôle...
Il jouait avec moi, ce monstre. Quel sadique ! A nouveau, il me fallut faire de gros efforts pour me mettre debout.
- Allons, incline-toi devant la mort...
Il voulut m'abattre son gros poing sur la tête, mais je le lui attrapai et le bloquai.
- Je ne suis pas encore mort, dis-je en le balayant.
Il tomba au sol, et un coup de pied le renvoya plus loin.
- Tu t'es assez moqué de moi. Moi aussi, je suis en colère, et je vais me battre à fond ! Haaaah !
Je fis alors appel à la puissance du Super Saïyen : mes cheveux se dressèrent, jaunes, et mes pupilles virèrent au vert. Poï-Poï se redressa, surpris.
- Ho ho ! Intéressante, ta couleur de cheveux ! Tu joues à quoi ?
Il m'envoya un kikoha que je parai d'une seule main, effaçant son sourire narquois.
- D'accord, ça devient intéressant... Voyons voir... Big Bang Attack !
Son attaque, surpuissante, partit vers moi en créant un profond sillon dans le sol. Mais grâce à ma vitesse décuplée, je parvins à l'esquiver sans soucis, et j'enchaînais alors directement.
- Makakosappo !
L'attaque que j'avais apprise de Sérû fonça vers lui. Il eut un sourire, et la para aussi d'un revers de la main, puis voulut enchaîner un mouvement derrière. Grâce au Déplacement Instantané, je parvins à me déplacer immédiatement à côté de lui. Mon coup de pied l'envoya valser au loin, s'écrasant dans les arbres. Un fois réapparu, il tendit ses deux mains devant lui, voyant que je préparais mon Kaméhaméha.
- Kaméhamé...
- Final Buster ! hurla-t-il en m'expédiant une grosse boule d'énergie.
Mais il fut une nouvelle fois dupé par le Déplacement Instantané : j'allais trop vite pour lui. En un instant, je fus à côté de lui, alors qu'il venait juste de m'envoyer son attaque.
- ...HAAAA !
Le rayon le happa, l'emportant plus loin. Il resta au sol pendant un long moment.
- Lève-toi ! Je sais que mon attaque ne t'as pas fait aussi mal...
Il se remit lentement sur pied. Certes, je ne l'avais pas tué, mais il était tout de même bien amoché : sa faculté de résistance était stupéfiante.
- Bravo, u as atteint une puissance quasiment aussi grande que la mienne. Je vais maintenant te faire goûter à mon attaque la plus puissante... Prends ça ! Super Vague Déferlante !
Il tendit ses deux mains et des décharges d'énergie en sortirent, créant comme une tempête jaune. Avec un léger temps de retard, je réagi.
- Burning Attack !!
Ma boule de feu partit à la rencontre de son attaque, et les percuta dans une immense déflagration. Nous restâmes bloqués, poussant chacun de notre côté pour prendre le dessus. La puissance dégagée fit craquer le sol, et mes pieds s'enfoncèrent dans les fissures. L'énergie que nous donnions dans l'attaque ne faisait qu'augmenter la puissance de la boule : celui qui craquerait perdrait le combat, et par la même occasion, les Dragonballs...
Mais j'avais lancé mon attaque après lui, avec un temps de retard : il commença à prendre lentement le dessus. J'avais beau déployer toute la puissance possible que me procurait le stade de Super Saïyen, rien n'y faisait : la boule ne bougeait pas.
- Hahaha ! Tu ne gagneras pas, Saïyen ! Je suis trop fort pour toi ! Tu as perdu !
*Putain de ...*
C'est alors qu'un nuage de kikohas vint frapper le Général Poï-Poï à la tête. Celui-ci se tourna pour voir d'où venait l'attaque. Un moment d'inattention que je me fis un plaisir d'exploiter.
- Yaaaaah !
Je poussais mes dernières forces dans mon attaque. Poï-Poï, distrait par les attaques mystérieuses, ne put empêcher la boule d'avancer : il fut happé, et l'énergie pure le broya purement et simplement. L'attaque se dissipa, puis je mis fin à ma transformation. Épuisé, je tombais à genoux. C'est alors que mon mystérieux allié se posa au sol devant moi.
- Kail !
Le Namek me fit un grand sourire. Sa tenue était en lambeaux, et il lui manquait un bras.
- Ton bras !!
- T'inquiète, regarde ! Haaa !
D'un coup, il fit repousser son bras, comme neuf. Il plia plusieurs fois les doigts, puis reporta son attention sur moi.
- Ca fait un moment que je vous observe, mais ce gars m'aurait tué en deux secondes. Alors j'ai attendu le meilleur moment pour intervenir.
- Merci, tu m'as enlevé une belle épine du pied. J'en peux plus...
- Tu as été formidable. Dire que j'ai voulu me battre avec toi... Allez, allons chercher les habitants du village.
Il passa mon bras autour de ses épaules, et me souleva. Puis il s'envola vers la forêt.

[A suivre...]

Nous arrivâmes dans une clairière, où tous les villageois s'étaient regroupés. Ils nous accueillirent à grands renforts de cris et d'acclamations. Le chef posa sa main sur nos épaules puis nous fûmes instantanément régénérés. Il nous conduisit un peu à l'écart, où reposaient les sept boules de cristal.
- Nous sommes allé récupérer les deux boules du Général pendant que vous vous battiez, expliqua-t-il.
Je me tournai alors vers Kail.
- Tu t'en es bien tiré face à ces affreux...
- C'était pas trop dur, ils n'étaient pas forts et j'en ai fini vite avec eux. Mais après, j'ai eu du mal à m'approcher de vous : il y avait tellement d'énergie qui se dégageait de votre combat...
- Oui, je suis désolé pour tous les Nameks qui ont péri dans cette histoire...
- Ne te fais pas de soucis, nous allons invoquer Porunga, intervint le chef.
- Qui ?
- Regarde...
Il s'avança alors vers les Dragonballs, se plaça devant et étendit les mains au-dessus. Puis il prononça une sorte d'incantation en Namek. Pendant un moment, il ne se passa rien, puis les boules se mirent à briller. D'un coup, un grand rayon lumineux s'éleva vers le ciel devenu noir, et au milieu du flash lumineux, un dragon gigantesque apparut.
- M... Mais ... Que ?
- Je suis venu exaucer trois voeux, annonça le dragon de sa voix grave. Quels sont-ils ?
- C'est très simple, ô Porunga. Pourrais-tu ressusciter tous les Nameks tués par les guerriers de Dark et les Saïyens ?
- Facile. Voilà, c'est fait.
- Merci à toi.
- Euh, excusez-moi, mais est-ce que je pourrais formuler un voeu aussi ? demandais-je timidement au chef.
Le chef se tourna vers moi, et me regarda longuement, comme s'il voulait m'évaluer.
- Oui, il me semble que tu as gagné ce droit, dit-il enfin. Pour tout ce que tu as fait pour nous. Vas-y.
Il se poussa sur le côté et me laissa m'avancer.
- Quel est votre second voeu ? demanda Porunga.
- Pourriez-vous ressusciter tous les habitants de la planète Yardrat tués par les guerriers de Dark ?
- Trop facile. Voilà, c'est fait.
- C... C'est vrai ?
- Quel est votre troisième voeu ?
- Nous n'en avons pas, ô Porunga. Merci pour tout, dit le chef
- A bientôt !
Il y eut un flash aveuglant, puis les boules s'élevèrent lentement dans les airs, une fois que Porunga eut disparu. Celles-ci se mirent à tournoyer, puis s'éparpillèrent aux quatre coins de la planète. Le ciel redevint bleu, et tous les Nameks levèrent les bras au ciel, poussant des exclamations de joie dans leur langue.
- Il a vraiment ressuscité toutes les victimes ? demandais-je au chef.
- Tu en doutes ? Tu ne sens pas des forces plus nombreuses sur la planète ?
En me concentrant, je me rendis compte qu'il avait raison : il y avait plein de forces et d'esprits qui semblaient apparaître, à des distances plus ou moins élevées de nous.
- Alors ça a marché aussi pour les habitants de Yardrat ?
- Certainement, oui. Il n'y a pas de raisons...
Je sentis comme une onde de chaleur envahir mon corps. Allais-je revoir le vieux Yardrat ?
- Excusez-moi, mais je dois partir pour Yardrat, je dois en avoir le coeur net.
- Je comprends, dit le chef. Tu seras toujours le bienvenu sur Namek, Saïyen.
- Saïyen, intervint Kail. Si jamais tu as besoin d'un coup de main, préviens-moi, je t'aiderai.
Je lui serrai la main.
- Merci, Kail, je n'y manquerai pas. Merci à tous, à bientôt !
Sans attendre, je m'envolais vers le ciel, à la recherche de ma capsule.

[A noter !]

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