La guerre sur Namek

Kail dirigea son vaisseau vers un village, le visage grave. Il se posa à l’écart des habitations, et nous descendîmes. Le Namek me guida entre les bâtiments, croisant quelques habitants, la mine tout aussi sombre que celle de Kail, puis nous arrivâmes devant une immense habitation.
Kail s’arrêta un instant devant, puis entra en me faisant signe de le suivre. A l’intérieur se trouvait le Grand Chef des Nameks, immense et sage sur son trône. A ses côtés, quatre guerriers montaient la garde autour d’une sorte de piédestal sur lequel reposaient sept pierres rondes et lisses. Arrachant mon regard à ces pierres, je fis face au Grand Chef.
Imitant Kail, je me penchais pour le saluer.
- Je suis ravi de te revoir, Kobe, me dit-il de sa voix grave et profonde. Et soulagé que Kail t’ai convaincu de te joindre à nous.
- Je me considère en partie responsable de ce qui vous arrive, il était normal que je vous offre mon aide. De plus, les Saïyens mènent une guerre féroce contre Dark, c’est une façon d’assister mon peuple dans sa tâche.
Le Grand Chef hocha la tête.
- J’imagine que Kail t’as mis au courant, poursuivit-t-il. Dark arrive pour asservir notre peuple et s’emparer de notre planète, ainsi que des Dragonballs. Notre peuple ne compte pas assez de guerriers pour lutter contre les Darkiens, tu l’as vu la dernière fois que tu es venu ici.
Une idée me traversa alors la tête. Elle me semblait stupide, ils y avaient sûrement déjà pensé, mais je ne pus m’empêcher de la formuler à voix haute.
- Pourquoi ne pas utiliser les Dragonballs pour vous protéger ? demandais-je.
Le Grand Chef me regarda avec un sourire triste.
- Elles sont inutilisables, malheureusement, me dit-il. Ou plutôt, pas avant 9 mois.
- Pourquoi ?
- Une fois utilisées, elles se dispersent et prennent l’apparence de simples pierres pendant 1 an. Tu étais là quand nous les avons utilisées il y a 3 mois…
Je tournai la tête vers les pierres posées sur le piédestal.
*Elles sont donc là… Ils les ont regroupées*
Le Grand Chef hocha la tête, comme pour répondre à ma réflexion.
- Oui, nous les avons rassemblées. Si jamais nous sommes vaincus, nous détruirons ces pierres pour que Dark ne puisse pas les utiliser pour leur conquête sanguinaire. IL nous reste peu de temps, enchaîna-t-il, l’armée envoyée par Dark sera là dans 2 jours.
- Comment le savez-vous ?
- Ils nous ont envoyé un ultimatum, une façon de jouer avec nous. Ils savaient bien que nous refuserions de leur laisser notre planète sans combattre.
- Bien, soupirais-je. Avez-vous un plan de bataille, ou quelque chose d’approchant ?
- Oui, nous avons regroupé tout notre peuple ici. Nous sommes peu nombreux, un millier tout au plus. De cette façon, nous concentrons la bataille dans un seul endroit. Nos mages et guerriers sont là, ils se battront.
*Comme si ça allait changer quelque chose…*
- Ne sois pas défaitiste, me dit le Grand Chef, comme s’il avait une nouvelle fois lu mes pensées. Nous avons un élément de surprise…
- Lequel ?
- Toi. Ils ne savent pas que tu es venu. Ils ne s’attendent à voir que des Nameks, dont peu d’entre eux savent se battre. Je doute qu’ils envoient plus qu’un commando. Et cela pourrait nous offrir du temps…
- Dans le cas où nous battions ce commando, soufflais-je, commençant à voir où il voulait en venir, nous aurions le temps d’appeler du renfort…
- Oui, dit-il en hochant la tête. Nul doute qu’une armée plus importante viendra, mais nous aurons un répit.
*Ca laissera du temps à Sérû pour arriver, si toutefois il a mon message à temps…*
J’eus soudain une autre idée.
- Il faudrait que j’envoie un message, dis-je au Grand Chef.
- Où ça ?
- Sur Végéta. Je vais demander du renfort chez les Saïyens.
Kail et les autres Nameks grondèrent.
- Toi mis à part, les Saïyens ne sont pas franchement les bienvenus ici, me dit Kail.
- Ce n’est pas le moment de faire le difficile, lui dis-je. Les ennemis de Dark partagent votre cause, et la présence de Saïyens pourraient faire pencher fortement la balance en notre faveur…
Kail interrogea le Grand Chef du regard. Celui-ci resta un moment silencieux, réfléchissant.
- Il me semble que nous n’ayons pas le choix, finit-il par dire. Nous ne vaincrons pas une grosse armée sans aide.
- Très bien, dit Kail, visiblement réticent. Je vais te montrer où tu pourras envoyer un message.
Nous saluâmes le Grand Chef, puis je sortis derrière Kail.
Un petit espoir flottait dans ma tête, même si l’aide que nous espérions (si toutefois j’arrivais à l’obtenir) risquait d’arriver trop tard en cas d’attaque massive immédiate…

Le lendemain de mon arrivée sur Namek, je réussis enfin à contacter Végéta. Mon plan était de contacter le colonel Dotaius pour qu’il ramène un petit groupe de guerriers Saïyens. Il me fallut d’abord passer par ma mère pour pouvoir envoyer un message au vieux guerrier. Elle ne me posa pas trop de questions, ce dont je fus heureux : je ne voulais pas l’angoisser en lui disant que j’allais prendre part à une guerre sur Namek…
Dotaius ne fut pas facile à convaincre. Il ne cessa de pester contre les Nameks et de me répéter qu’il n’avait plus aucun pouvoir dans l’armée de Végéta. Kail, debout à côté de moi pendant toute la conversation, resta les bras croisés et les lèvres pincées, montrant clairement sa réticence à la venue de Saïyens. Mais il n’intervint pas cependant, ce qui facilita les choses. De toute façon, il n’avait pas le choix, il devait se plier aux directives du Grand Chef.
Dotaius refusa pendant longtemps, mais il finit par céder lorsque je lui rappelais qu’il avait une dette envers moi. Sa haine envers les Darkiens et le souvenir douloureux et humiliant de sa fuite après la mort de mon père eurent raison de ses protestations. Je pensais qu’il voyait là aussi une façon de se racheter. Il me promit de faire son possible et de rassembler le maximum de guerriers qu’il pourrait en trois jours, avant de mettre le cap sur Namek.
Nous comptions en effet sur la défaite rapide du supposé commando et sur le temps qu’il faudrait pour constituer une armée Darkienne plus importante. Ainsi, les Saïyens et Sérû auraient le temps de venir pour le gros de la bataille.
En coupant la communication, je me rendis compte d’une chose : si j’avais pu, je n’aurais eu besoin de l’aide que d’un Saïyen, Darkos. Sa seule présence aurait complètement inversé le poids de la bataille, même face à une armée. Mais je ne savais pas du tout où il se trouvait, et il était trop tard pour me lancer dans des recherches à travers tout l’Univers. En cas d’extrême urgence, je pourrais toujours tenter d’utiliser le Déplacement Instantané pour le trouver, même si cela me semblait impossible : localiser son aura, que je connaissais peu finalement, dans tout l’Univers relevait de l’utopie.
Poussant un soupir, je sortis de la petite maison où le système de communication était installé. Les Nameks vivaient beaucoup en autarcie, du coup ce genre d’engin ne leur servait pas beaucoup. Le reste de la journée était consacré aux préparatifs en vue de la bataille du lendemain, que nous espérions minime et rapide. Les habitants qui ne pouvaient combattre, les enfants et les Nameks âgés, furent envoyés se cacher dans des grottes non loin du village.
Le soir venu, le Grand Chef me convoqua, en compagnie de Kail et d’un Namek nommé Tundo, qui était le chef des guerriers. Il souhaitait m’expliquer la tactique qu’il comptait mettre en place, et voir les derniers détails avec Tundo.
- Nos combattants, commença le Grand Chef, seront organisés en trois groupes : les guerriers, les mages et les guérisseurs. Nous avons une quarantaine de guerriers, une vingtaine de mages et une dizaine de guérisseurs. Ces derniers resteront en retrait pour leur protection et interviendront en cas de blessure importante. Notre pouvoir de régénération est assez efficace. Les mages se trouveront en deuxième ligne.
- Quelles sont leurs capacités ? demandais-je.
- Les mages peuvent influer sur l’énergie, m’expliqua Kail. Nous comptons sur eux pour dévier les attaques énergétiques, ou au moins réduire leur puissance. Leur rôle sera aussi de déstabiliser les Darkiens en leur envoyant des ordres contradictoires…
- Comment ?
- Nous sommes télépathes, sourit Kail en touchant ses antennes. C’est une de nos caractéristiques principales.
- Je vois…
*Je me demande si Sérû a hérité de ce pouvoir, vu qu’il est partiellement Namek…*
Le Grand Chef discuta des derniers détails tactiques avec Tundo, pendant que Kail et moi sortîmes. Je me sentais plus confiant pour demain : dans le cas où un commando débarquerait, l’issue pourrait nous être favorable. Nous comptions aussi sur leur sous-estimation des capacités des Nameks.
- Va dormir, me dit Kail, me tirant de mes rêveries. Demain sera une rude journée.
Je levais les yeux vers le ciel, baigné d’un soleil éclatant. L’absence de nuit me perturbait un peu.
- Vous ne dormez pas ? lui demandais-je tandis qu’il me laissait à l’entrée d’une petite habitation qui m’était réservée.
- Non, répondit-il, nous n’en avons pas besoins. Nous avons peu de besoins d’ailleurs, boire de l’eau nous suffit pour nous nourrir, par exemple. A demain !
A ce moment, mon ventre émit un gargouillement sonore. Parler de nourriture avait réveillé ma faim.
*Bah, je mangerai un demi-senzu demain matin, ça suffira…*
Me vautrant sur le lit, je sombrais dans le sommeil, comme les Saïyens savent si bien le faire…

En me levant le lendemain, enfin façon de parler, j’étais frais. Frais et dispo, même. En pleine forme. Pour soulager ma faim, j’avalais un demi-senzu. L’effet fut immédiat, et me redonna même encore plus la pêche. J’étais vraiment motivé à casser du Darkien aujourd’hui. Il faut dire que depuis le dernier Tournoi sur Terre, je n’avais pas fait grand-chose, à part des allers-retours dans l’espace. Je me sentais un peu rouillé, et une petite baston me ferait du bien.
Sortant de la maison où j’avais pioncé, je trouvais le village désert. Seul Kail m’attendait, assis par terre à côté de ma porte, la mine sombre. Il se leva en me voyant.
- Belle journée, hein ? tentais-je de plaisanter.
Ca ne le dérida même pas d’un millimètre.
- Tu es bien reposé ? grogna-t-il.
- Je pète le feu ! lui assurais-je. Ca va être du gâteau… Les Darkiens n’ont aucune chance.
Cette remarque lui arracha un sourire triste.
- Puisse-tu avoir raison, dit-il en me posant une main sur l’épaule. Allez viens, on y va…
Il m’emmena vers l’extrémité est du village, à l’opposé des grottes où était réfugiée la population.
- Où est le Grand Chef ? lui demandais-je alors que nous sortions du village.
- Il est dans les grottes, lui aussi. Sa survie est plus importante que tout.
Je ne demandais pas pourquoi, je pense qu’il aurait pris ça pour de l’insolence.
Nous arrivâmes alors dans la plaine où la bataille était censée se dérouler. J’eus le souffle coupé en voyant l’organisation parfaite des Nameks : les guérisseurs, habillés de blanc, se trouvaient derrière, comme prévu, parfaitement alignés. Devant eux, à environ 20 pas, tout aussi bien alignés, les mages étaient présents. Leurs capes bleues flottaient derrière aux dans la brise matinale (façon de parler, encore une fois). Puis venaient les guerriers, aux avant-postes. Ils portaient de grandes capes blanches, avec des épaulettes immenses, et sur la tête, une sorte de petit turban.
Je ne pus retenir un rire bref.
- Qu’est-ce qui t’amuse ? grogna Kail.
- Vos tenues, elles ne sont pas super pratiques pour se battre… Et un peu moches aussi…
Kail pivota vers moi, le regard vaguement amusé.
- Si nous portons ça, c’est à cause de toi.
- Pardon ?
- Nous allons jouer la feinte jusqu’au bout, me dit-il. Tu passeras encore plus inaperçu, habillé comme ça. Si tu restes dans ta tenue Saïyenne, ils te repèreront tout de suite.
Il ferma les yeux, et il y eut un flash. L’instant d’après, il portait la même tenue que les autres guerriers. Puis il tendit la main vers moi, l’air narquois. Un nouveau flash, et je me retrouvais affublé d’une tenue similaire.
- Parfait, tu as vraiment l’air d’un Namek, à part que tu es un peu pâlot. Si tu caches tes bras dans la cape, de loin, ils n’y verront que du feu. Tu vas te poster là, me dit-il en m’indiquant un espace au 3è rang des guerriers.
Il avait raison, cette tenue me fondait vraiment dans la masse. Mes cheveux étaient complètement cachés, et pour peu que je baisse le visage comme les autres, concentrés au maximum, les Darkiens ne pourraient pas me repérer avant que je n’attaque.
- A partir de maintenant, nous ne communiquerons que par télépathie, me dit-il. Si tu as une remarque à faire, pense-là, mon esprit sera connecté au tien, et je transmettrai aux autres.
- Bonne chance, lui dis-je avec une bourrade sur l’épaule. T’inquiète, ça va être du gâteau !
Il hocha la tête, puis se dirigea vers l’avant et alla se placer près de Tundo. Une fois que Kail fut immobile, j’entendis la voix du chef des guerriers dans ma tête, via l’esprit de Kail.
A partir de maintenant, tout le monde reste concentré.
Masque ta force au maximum, m’intima Kail.
Baissant la tête, j’obtempérais.
Et l’attente commença…

Au bout d’une heure, le calme plat des Nameks commençait à me taper sur le système. Moi, je bouillonnais. Regardant autour de moi, je ne voyais que des visages baissés et concentrés, les yeux fermés.
Reste immobile, m’ordonna Kail. Ta force augmente trop, diminue-là. Et concentre-toi !
Facile à dire, pensais-je, les dents serrées, j’en ai marre d’attendre, moi.
Patience, m’intima Kail. Tu as tant que ça envie de te battre ?
Oh que oui ! Vivement que ça commence, cette attente me soûle…
Silence, intima alors Tundo. Ils arrivent…
Me concentrant, je sentis alors six forces de combat approcher à grande vitesse.
*Ils ne sont que six !?*
Silence, répéta Tundo.
Comme le Grand Chef l’avait prédit, seul un petit commando était venu. Je commençais à me dire que ça allait être encore plus facile que prévu, mais je déchantais rapidement : les six forces de combat étaient vraiment élevées, et chacun des combattants qui arrivait pouvait rivaliser avec une dizaine de Nameks en même temps.
Un grognement sourd monta des rangées de Nameks quand six capsules s’écrasèrent à une centaine de mètres de nous…

Il n’y avait plus un seul mouvement dans les rangs des Nameks, et tous avaient relevé la tête pour fixer les capsules d’un œil noir. Celles-ci s’ouvrirent dans un chuintement, et les six guerriers de Dark émergèrent des boules métalliques. Ils étaient tous très différents, en apparence physique s’entend : le premier était petit, la peau rouge vif et de longs cheveux blancs. Le deuxième était violet, baraqué mais assez trapu, avec des pics sur tout son corps. Le troisième était très grand, fin, et vert, avec des yeux orange globuleux. Le quatrième guerrier avait un long crâne aplati vers l’arrière, et était d’une pâleur cadavérique. Le cinquième, était immense, un gros costaud, avec un air vraiment débile cependant. Enfin, le sixième était le seul qui ne souriait pas d’un air stupide. Il balayait nos rangs avec ses yeux bleus, l’air soupçonneux. Les veines saillaient sous sa peau orange, et je pris immédiatement conscience qu’il devait être le chef de cette expédition.
Tous arboraient les éternels détecteurs, et, insulte suprême envers mon peuple, des armures Saïyens avec épaulettes. Ils ne prenaient pas la peine de masquer leurs forces de combat, et je pus me rendre compte à quel point ils étaient forts. Rien d’insurmontable pour un Super Saïyen, cependant.
Il faudra détruire leurs détecteurs rapidement, pensais-je à l’attention de Kail. C’est avec ça qu’ils communiquent avec leur QG…
Oui, pensa Kail, mais ça ne va pas être du gâteau…
Alors que je réfléchissais au moyen le plus efficace de leurs ôter leurs bidules, le chef s’avança de quelques pas, de façon à se placer seul dans le « no man’s land ». Tundo s’avança à son tour, et se plaça à 5 mètres du guerrier.
- Notre ultimatum arrive à échéance, dit le Dark. Ceci est notre dernier avertissement : si vous ne vous rendez pas immédiatement, votre peuple sera massacré sans aucune pitié. Quelle est votre réponse ?
Le grondement sourd qui monta des rangées de Nameks effaça le sourire des cinq autres guerriers.
- La réponse est non, évidemment, grogna Tundo. Jamais nous ne nous plierons à la dictature de Dark !
Des exclamations d’approbation des Nameks se firent entendre suite à cette déclaration.
- Dans ce cas, fit le Dark en inclinant la tête d’un air faussement peiné, je suis désolé. Les gars, dit-il en se retournant, c’est parti !
Les cinq glands approuvèrent bruyamment, et se mirent à appuyer frénétiquement sur leurs détecteurs en balayant la foule du regard : ils cherchaient la plus grande force de combat. Je masquais la mienne au maximum.
- Peuh, fit le violet aux pics, ils sont vraiment nuls. Venir à six n’était pas la peine, ça va être facile.
D’un geste, il broya son détecteur, et les quatre autres l’imitèrent. Je ne pus retenir un sourire : ils nous facilitaient la tâche. Leur chef, de retour près d’eux, regarda les Nameks encore un instant, puis haussa les épaules et broya le sien aussi.
*Génial !!*
- Les gars, fit le chef Dark, c’est quand vous voulez !
Il se plaça derrière eux et croisa les bras. Il n’avait pas l’intention de se battre visiblement, ou alors il n’interviendrait qu’en cas de problème.
La voix de Kail dans ma tête me tira de mes rêveries.
Tundo veut que tu t’occupes du chef Dark seul. Nous allons tenter de l’isoler de ses guerriers pour que tu puisses être peinard. Si jamais tu le finis rapidement, tu viendras nous aider.
OK, si c’est ça le plan…
Les cinq guerriers toisèrent encore un moment le petit bataillon d’un air narquois, puis se ruèrent en avant. Les guerriers Nameks poussèrent un cri bestial, et coururent à l’affrontement aussi. La baston commençait…

Fonçant au milieu de la cohue, je fis parler ma vitesse pour rejoindre rapidement Kail et Tundo aux avant-postes. Ils avaient l’air de vouloir affronter le grand débile.
Non ! cria Kail. Occupe-toi de leur chef, on se débrouille !
Me détournant, je me lançais vers ma cible. Je me trouvais alors au milieu d’une dizaine de guerriers Nameks qui fonçaient vers le petit à la peau rouge vif. Au moment où nous arrivions sur lui, il tenta de me frapper, mais j’esquivais son coup à l’aide d’un pas rapide sur le côté. Passant à son niveau, je lui décrochais une manchette qui le déséquilibra avant de poursuivre ma course. Il tomba au sol, et je vis en regardant derrière moi que les dix Nameks lui avaient sauté dessus.
Quelques secondes plus tard, je m’immobilisais devant de chef des Darkiens. Celui-ci ne décroisa pas les bras, et haussa les sourcils d’un air surpris.
- Tu veux me défier seul ? railla-t-il, incrédule. Tu as perdu l’esprit ou quoi ? Tu n’as aucune chance.
- Oh, je suffirai à la tâche, crois-moi…
Ôtant ma cape et mon turban, je les lançais derrière moi.
- Un Saïyen, fit-il en décroisant les bras, surpris.
Il jeta un coup d’œil vers la mêlée, comme s’il cherchait ses hommes.
- Non, lui dis-je en écartant les bras, de façon à accaparer son champ de vision. C’est toi et moi, seuls.
Il hésita un instant, et je pus lire le doute dans ses yeux. Mais il reprit vite contenance, et me toisa, un sourire aux lèvres.
- Très bien, je vais te donner la correction que tu mérites. Il y a une prime pour chaque cadavre de Saïyen que nous ramenons sur Dark. Vous n’êtes que des parasites, qui ralentissent notre progression.
- Exactement, tu vas voir que je suis un vrai poil à gratter.
Il eut un sourire, puis se mit en position de combat. Je fis de même. Il fit augmenter sa force de combat dans un grognement sourd. Sa puissance fissurait le sol autour de lui.
*Putain, il avait bien caché son jeu, lui aussi !*
Profitant de mon moment de surprise, il se jeta vers moi…

Après quelques échanges de coups, je pus me rendre compte que le chef de ce commando n’était pas n’importe qui. Je n’étais pas à fond, loin de là, mais lui non plus : je sentais bien qu’il en avait encore pas mal sous le pied.
Après une ultime parade, je m’écartais d’un saut périlleux, pour me remettre face à lui. Il se redressa lentement, un sourire aux lèvres.
- Je vois, tu n’es pas un Saïyen ordinaire… Je me demande… Quel est ton nom ?
- Kobe, fis-je avec une courbette aussi ironique qu’inutile.
- Ca explique tout, dit-il avec un sourire encore plus large. L’Indésirable Numéro 2… Ton élimination est l’une de nos priorités ! A moi la récompense !
- Et tu crois sincèrement que tu vas pouvoir m’avoir seul ? A propos, qui est l’Indésirable Numéro 1 ?
Il hocha la tête en signe de dénégation.
- Je ne te le dirai pas. Ca m’étonnerai que tu le connaisses, d’ailleurs.
*Je parie que c’est Sérû…*
Il se remit en position.
- Où en étions-nous ?
- Tu ne pourras pas me battre tout seul, répétais-je.
- On nous a mis en garde contre toi, mais je suis sûr que ta puissance est surévaluée et exagérée.
- Ah ouais ?
Il se tassa sur lui-même et s’élança. Son poing droit se tendit brusquement vers mon visage, je le bloquai avec ma main gauche. Utilisant le mouvement généré par son élan, je tournais alors sur moi-même et tirai sur son bras pour le projeter un peu plus loin. Me téléportant légèrement en arrière, je déclenchais des kikohas qui le touchèrent au torse. Il tomba au sol quelques mètres plus loin.
- Tu es trop lent, lui dis-je alors qu’il se relevait. Je te domine à tous les niveaux.
- Je ne t’ai encore rien montré !
Il commença à concentrer son énergie.
- Mutation ? Implant ? lui demandais-je en guise de provocation.
- Je n’ai pas besoin de ça…
*Oh !*
Sa puissance de combat venait d’atteindre un niveau énorme en quelques instants. Sa vitesse décuplée, il sauta vers moi et tendis à nouveau le bras. Je décidais d’utiliser le Déplacement Instantané pour l’éviter, mais il fut plus rapide et me décrocha une mandale surpuissante qui me fit voler dans les airs. Je n’avais pas encore touché le sol que je l’entendis pousser une exclamation et sentis une énergie fuser vers moi. Toujours en l’air, je pivotais et entrepris de charger un Kaméhaméha pour contrer. Mais j’eus à peine le temps de placer mes mains, et son attaque me happa. Labourant le sol, je me retrouvais quelques mètres plus loin, tout fumant. L’attaque avait été rapide et puissante.
- Alors ? dit-il pendant que je me relevais. Tu fais moins le malin là !
- C’est vrai que tu as bien caché ton jeu…
Visiblement, il avait décidé de mettre le paquet tout de suite. Profitant de ces quelques instants de répit, je me tournais vers les Nameks pour voir ce qui se passait.
L’association des guerriers, des mages et des guérisseurs Nameks donnait pas mal de fil à retordre aux Darkiens. Mais ceux-ci résistaient bien, et seul le petit rouge avait été éliminé pour le moment. Il me fallait faire vite pour les aider rapidement.
*Bon, on ne va pas y passer la journée…*
Je fis monter ma puissance, jusqu’à la barrière psychique familière du Super Saïyen. Je la fis voler en éclat, mes cheveux se teintèrent en jaune et mes pupilles devinrent vertes. Le souffle familier de mon aura jaune m’entoura, soulevant poussière et pierres autour de moi. Au lieu de m’arrêter là, je poussais encore plus loin, faisant trembler et craquer le sol.
Avec l’expérience, le stade de Super Saïyen ne me coûtait plus de surplus d’énergie énorme par rapport à mon état normal. Il multipliait ma vitesse et ma puissance pour une consommation d’énergie presque risible. Je le maîtrisais à la perfection.
Fixant mon adversaire, je pus lire la surprise dans ses yeux. Mais je commençais à m’y habituer…
- Le fameux Super Guerrier… murmura-t-il. On ne m’avait donc pas menti. J’ai hâte de voir ce que ça donne…
J’étais surpris de voir qu’il connaissait mon stade d’évolution, mais je ne laissais rien transparaître. Il fit quelques pas pour se rapprocher de moi, comme s’il voulait jauger ma réaction. Voyant que je l’attendais patiemment, il relança les hostilités.
- Vagues déferlantes ! fit-il en tendant les mains.
- Kaméhaméha ! répondis-je en exécutant mon attaque très rapidement.
Les deux rayons fusèrent l’un vers l’autre avant d’entrer en collision dans un maelstrom de lumière et d’énergie.
Je le sentis pousser sur son attaque pour m’atteindre, et je répondis en déployant la puissance de mon Kaméhaméha. Il résista quelques secondes, mais finit par céder et fut happé par le rayon. J’eus le temps de le voir croiser les bras et générer une sorte d’écran énergétique pour se protéger.
Lorsqu’il émergea de la fumée générée par l’explosion, il était toujours debout, bras encore croisés et la tête rentrée pour se protéger. Presque comme au début en fait. Sauf qu’il était enfoncé dans le sol jusqu’aux genoux et que deux profonds sillons d’une dizaine de mètre étaient creusés devant ses jambes.
Il décroisa lentement les bras, et se hissa sur le sol.
- Je vois, c’est du sérieux. Tu as failli briser mon bouclier, ce que personne n’a jamais réussi à faire. Il va falloir que j’emploie les grands moyens…
Il jeta un regard vers la mêlée des Nameks et de ses hommes, comme pour chercher une information. Puis il reposa son regard sur moi et se concentra à nouveau.
Il augmenta encore sa puissance de façon considérable, mais encore loin de la mienne. Il eut un rictus victorieux et se rua vers moi malgré tout, et me décrocha une droite. Ma tête tourna sur le côté, mais je ne bougeais pas le reste du corps.
Il recula, l’air horrifié, tandis que je le fixais.
- Il va falloir faire mieux que ça… Je t’ai dit, je suis plus fort que toi.
Il avait vraiment l’air paniqué, maintenant.
*Pas d’implant, ni de mutation… Qu’est-ce que ça cache ?*
Serrant les poings, il lança une exclamation dans sa langue que je ne compris pas, et attendis. Je sentis alors deux auras quitter la mêlée et se rapprocher de nous. Le gros violet aux pics vint se placer derrière moi, et le guerrier pâle au crâne allongé se posa à côté de son chef. J’étais pris en tenaille.
- Je vois, fis-je en toisant mon adversaire. Tu as besoin d’aide pour me battre. Lâche…
- Traite-moi de ce que tu veux, je vais vite te faire ravaler ces paroles. Tu n’as encore rien vu…

[A suivre…]

Le chef du commando Darkien me regardait, un vague sourire aux lèvres. A quelques pas de lui, son compère au crâne allongé le regardait du coin de l’œil, comme s’il attendait un mouvement ou un ordre de son supérieur. Et derrière moi je sentais le violet aux pics tendu, prêt à se ruer sur moi.
Profitant de ces quelques minutes de calme, j’entrepris d’entrer en communication avec Kail.
Kail ? fis-je. Où en êtes-vous ?
Le petit rouge et le grand vert sont éliminés. Il ne reste que le grand débile avec nous. Mais on a du mal. Et toi ?
J’en ai trois pour moi tout seul…
Je l’entendis jurer bruyamment.
Il va falloir que tu te débrouilles un petit moment seul, dit-il. On a pas mal de blessés, les guérisseurs sont débordés, j’arrive le plus vite possible !
Il coupa la « communication », et je me reconcentrai sur mes adversaires. Ces derniers n’avaient pas bougé d’un millimètre, et le chef avait l’air de prendre son temps, comme s’il voulait savourer ce moment.
- Le moment est venu, Saïyen, de te faire payer tes paroles, fit le chef.
Il fit un léger mouvement du menton, et le gros violet aux pics se rua sur moi. Faisant volte-face, je fis un petit bond en arrière pour éviter son poing et répliquai par un coup de pied au thorax. Il vola un peu plus loin et s’écrasa dans la poussière. Derrière moi, je sentis deux forces se concentrer et varier, comme si mes adversaires cherchaient un niveau précis.
Je n’eus pas trop le temps de m’interroger là-dessus, le porc-épic était à nouveau sur moi. Craignant que les deux autres ne passent à l’attaque pendant que j’avais le dos tourné, je m’envolais rapidement et me tournais afin d’avoir tout le monde dans mon champ de vision.

Plusieurs choses se passèrent en même temps : Kail émergea du groupe de Nameks encore valides qui combattait le grand débile, me cherchant du regard. Le gros violet commença à s’élever à son tour dans les airs, entre moi et ses deux acolytes, qui se tenaient à quelques pas l’un de l’autre, dans une position symétrique. Soudain, Kail changea de cap, l’air horrifié, criant dans sa langue, et fonça vers le chef et le petit au crâne allongé. Le gros violet le vit et se rua sur lui, dans son dos. Il plaqua Kail au sol dans un sinistre bruit de craquement, et passa son bras autour de son cou pour l’étrangler.
Mon sang ne fit qu’un tour, et plongeais au secours de mon ami.
Non ! hurla-t-il dans ma tête. Arrête les autres, ils vont… AAARRRGH !
Son cri de douleur agit comme un électrochoc, et j’accélérais encore. Arrivé à son niveau, j’attrapais le gros violet par son armure, et le jetais en l’air derrière moi, avant de me ruer à sa poursuite. Un coup d’œil derrière mon épaule me permis de voir que Kail se redressait lentement dans un râle, massant sa gorge.
Le violet aux pics était encore en train de tomber, mais je fus sur lui en un éclair, le martelant de coups. J’entendis vaguement Kail me crier quelque chose, mais j’étais en train de massacrer le violet. Un dernier coup dans le dos avec mes deux poings serrés l’envoya vers le sol à la vitesse d’un boulet de canon. Assommé, il s’écrasa comme une masse sans aucune résistance. Je fis quelques mouvements rapides de mes mains, et lançais l’attaque finale.
- Burning Attack !
La boule de feu s’écrasa sur le gros violet, le réduisant en cendres dans une explosion de chaleur et de lumière. Je fixais un moment le cratère créé par mon attaque, puis je revins vers Kail.
Il tentait péniblement de se relever. Je me posais à côté de lui et passais mon bras sous ses épaules.
- Vite, souffla-t-il en levant difficilement un bras, il faut…
Un flash de lumière nous aveugla alors. Cela venait de l’endroit où s’étaient tenus le chef des Darkiens et son acolyte quelques secondes plus tôt. Ils semblaient enveloppés comme dans une sphère de lumière. Celle-ci diminua peu à peu d’intensité, jusqu’à ce que nous puissions distinguer une silhouette au milieu. Une silhouette, pas deux…
- Trop tard, souffla Kail, agrippé à mon épaule, ils ont fusionné…

[A suivre…]

- Vite, souffla Kail, il faut se tirer d’ici…
Il regardait le résultat de la fusion, les yeux hagards.
- La fusion ne dure que 30 minutes, on doit aller se planquer pendant ce temps-là… Viens ! insista-t-il en tirant sur ma tunique.
- Tu rigoles ou quoi ?
- Pardon ?
Kail tourna les yeux vers moi, incrédule.
- Hors de question que je parte ! m’exclamais-je. Ce type… enfin ces types… euh… bon, ce truc dégage une énergie énorme. Je n’avais pas ressenti une telle puissance depuis mon combat contre Poï-Poï ! Voilà qui promet d’être intéressant…
- Ecoute, la première fois que je t’ai vu je t’ai pris pour un malade. Mais en fait c’est pire : t’es complètement jeté !! Ils ont fusionné !
- Oui, j’ai capté, ça va. Mais c’est génial !
Je jetai un coup d’œil à notre nouvel adversaire, qui contemplait ses mains avec une expression de ravissement, comme s’il adorait le résultat.
- Le chef des Darkiens est toujours dans…ce truc, fis-je en désignant l’autre débile d’un vague geste de la main. Mon boulot, c’est de le buter, et je ne l’ai pas encore fait. Si j’ai bien compté, ils ne sont plus que deux. Alors allez vous occuper de l’autre naze, là, et moi je prends celui-là…
Kail se dégagea, et recula d’un pas.
- Un fou… murmura-t-il. J’ai vraiment l’impression que tu n’as pas du tout compris ce qu’est la fusion.
- Fais-moi un peu confiance !
Kail hocha la tête sans conviction, visiblement toujours convaincu que j’étais complètement taré.
- Bon OK, mais je t’aurai prévenu…
Il fit volte-face et se dirigea vers les Nameks qui se battaient toujours. Un guérisseur vint à sa rencontre.
*Bon…*
Toujours en Super Saïyen, je me tournais vers « le fusionné ». Celui-ci avait fini de s’examiner, et me regardait, la tête penchée sur le côté, un sourire carnassier aux lèvres.
- Si j’ai bien compris, l’apostrophais-je, je n’ai qu’une demi-heure pour te coller ta branlée, c’est ça ?
Provocation inutile, voire même stupide, mais ça me faisait du bien. L’autre éclata de rire.
- Tu fanfaronnes encore, Saïyen. Heureusement pour toi que tu ne connais rien aux pouvoirs de la fusion, sinon tu te serais déjà fait dessus… Mais ça va venir, ne t’inquiète pas…
Il avait une voix bizarre, comme si deux personnes prononçaient la même phrase en même temps. Ce qui me foutait un peu les boules, c’est que la fusion avait vraiment décuplé sa puissance. Battre ce mastodonte n’allait pas être facile…
Comme s’il avait lu mes pensées, il sourit de plus belle et s’inclina un peu en avant, prêt à bondir.
- Cette planète est à moi, gronda-t-il. Et ta tête aussi…
Il s’élança alors comme une bombe et me fonça dessus. Arrivé à ma hauteur, il tenta de me décapiter d’une manchette. Lançant mon buste vers l’arrière, je me pliais en deux et posais mes mains au sol, derrière ma tête. Basculant le poids de mon corps, je levais les jambes et lui décrochai un gros coup de pied vers le thorax. Il fut tout aussi rapide et bloqua ma cheville. Il tenta d’abattre sa paume sur mon genou tendu, mais je pivotais à nouveau, basculant sur le côté cette fois, pour lui savater la tronche. Il recula de quelques centimètres suite au coup et j’en profitais pour me mettre debout et m’écarter de plusieurs mètres.
Il se redressa aussi, et essuya le léger filet de sang qui coulait de sa lèvre.
- Pas mal, pas mal, commenta-t-il. Tu es vraiment rapide, c’est vrai. Mais tu manques de puissance…
Sans me laisser le temps de répliquer, il tendit les mains pour m’envoyer une attaque.
- Vagues déferlantes !
- Kaméhamé… murmurais-je en joignant mes mains.
Utilisant le Déplacement Instantané, je mis mon combo en œuvre : disparaissant pour réapparaître à côté de lui, je tendis les mains à quelques dizaines de centimètres de sa tête pour envoyer mon attaque.
- …HAAAA !!
Mon attaque avait à peine commencé à quitter mes paumes que mon adversaire pivota à une vitesse ahurissante et attrapa mes poignets pour les lever vers le ciel. Mon Kaméhaméha s’éleva dans le ciel de Namek et se perdit au milieu des nuages. Le Darkien eut un petit rire bref, puis me souleva un peu plus haut, bloquant toujours mes mains. Il me décrocha alors un coup de genou monumental à l’estomac, qui me coupa le souffle et me plia en deux. Sonné, je sentis à peine qu’il pivotait sur lui-même pour prendre de la vitesse. Il accéléra encore un peu et me lâcha, m’envoyant labourer le sol sur plusieurs mètres.
Il me fallut quelques secondes pour émerger et relever la tête de la poussière. Je distinguais vaguement son rire moqueur, quelque part derrière moi. Lentement, je me remis debout, un bras sur mon ventre douloureux. Cet enfoiré m’avait sûrement pété la rate ou autre chose avec son coup de genou !
Prudemment, je fis volte-face, devant le sillon creusé par ma chute. Le Darkien me regardait, riant de plus belle.
*Il va falloir jouer serré…*
Mon ventre me faisait un mal de chien. Soulevant un bout de ma tunique déchirée, je vis un hématome de la taille de mon poing près de mon nombril.
*Un senzu serait le bienvenu, quel con j’ai été de ne pas les prendre avec moi !*
Avant la bataille, j’avais confié le sac de senzus à un des guérisseurs, en cas d’urgence. J’étais tellement confiant que je ne pensais pas en avoir besoin. Résultat : je me retrouvais face à un adversaire plus fort que moi, et avec une hémorragie interne.
*Je n’ai plus le choix : d’ici à ce que la fusion se termine, je me serai évanoui, et il me massacrera. Il faut que je tente le tout pour le tout…*
Crachant une glaire de sang, je me redressai du mieux que je pouvais pour lui faire face.
- Tu en veux encore ? railla-t-il. Tu ne manques pas de courage…
*Je ne dois pas perdre. Sinon, Namek est perdue…*
Levant la tête, je fis abstraction de la douleur pour augmenter ma force au maximum, à ma limite. Le sol craqua sous mes pieds, des fissures géantes se propagèrent dans toutes directions autour de moi. Mon aura produisait un souffle puissant. De petits éclairs jaunes la parcouraient de haut en bas. Je sentais mon niveau énergétique diminuer progressivement : le surplus de puissance auquel je faisais appel me vidait peu à peu.
Je ne pourrais tenir que quelques minutes à ce niveau, mais de toute façon, le combat n’allait pas durer beaucoup plus longtemps : la décision allait se faire rapidement…

[A suivre…]

La situation avait changé. Pour tous les deux, le combat devait finir rapidement : lui savait que si la fusion se terminait, il perdrait car j’étais plus fort que les deux Darkiens qui le « composaient ». Mais ce qu’il ignorait, c’était que de mon côté, je devais gagner avant que ma blessure n’aie raison de moi.
J’avais décidé de tenter le tout pour le tout, un peu en aveugle : je ne savais pas ce qu’il avait encore sous le pied. Mais vu la tête qu’il tirait après m’avoir vu déployer ma puissance maximale, j’avais le sentiment que nous étions quasiment au même niveau. Et pourtant… malgré l’augmentation importante de ma puissance, je sentais que je pouvais encore aller plus loin, comme si j’avais un nouveau palier à franchir.
- Il semblerait que nous soyons au bout de la route, grogna le Darkien, qui avait vraiment cessé de sourire.
- Tu ne crois pas si bien dire…
Je sentais mon rythme cardiaque s’accélérer dangereusement, conséquence de mon hémorragie, et ma vue commençait à se brouiller. Le Darkien semblait nerveux, lui aussi : visiblement, la fin approchante de la fusion commençait à le tracasser sérieusement.
- Tu n’as pas usurpé ta réputation, me fit-il soudain. Ta puissance est vraiment phénoménale…
Je me contentais d’un bref signe de tête.
- Je ne connaissais pas la technique de la fusion, lui répondis-je, et je dois t’avouer que tu m’as surpris aussi.
Il ne répondit rien, se contentant de me regarder fixement. D’une seconde à l’autre, nous allions passer à l’attaque, pour l’assaut final.
Au bout d’un petit moment, mon adversaire leva lentement le bras, l’index pointé vers le ciel. Pendant un instant il eut juste l’air stupide, mais je finis par distinguer une boule noire et violette qui se mit à grossir petit à petit au bout de son doigt. Je ramenais alors mes mains en arrière, chargeant à mon tour mon attaque.
Nous passâmes un moment à augmenter la puissance de nos attaques respectives.
*Le choc va être titanesque !*
La collision d’énergie, couplée à nos deux puissances, risquait de détruire la planète.
- Arrête ! lui criais-je. Namek n’y survivra pas !
- C’est pourquoi tu ne gagneras pas. Moi, je me fous de cette planète… Boule de la Mort ! cria-t-il en abaissant son bras.
- Kaméhaméha ! hurlais-je en tendant les bras.
Le rayon partit à toute vitesse vers sa boule, qui arrivait vers moi tout aussi rapidement.
Comme prévu, le choc fut monumental. La secousse générée déforma le sol, et la secousse se propagea sur des centaines de kilomètres à la ronde. Le Darkien se tenait mains tendues, campé sur ses appuis, poussant sur son attaque. De mon côté je faisais de même, mais mon ventre me faisait souffrir.
*Ce putain de mal de ventre !*
Il me fallait en finir rapidement. Projetant toutes mes forces dans mon attaque, je sentis mon rayon pousser progressivement la boule vers mon adversaire. Celui-ci se contracta encore plus, tentant de repousser le maelström d’énergie vers moi.
Il avait beau résister de tout son corps, je sentais cependant que sa force n’augmentait plus, et inexorablement, l’attaque se rapprochait de lui.
Chaque centimètre gagné était une souffrance dans tout mon corps : la débauche d’énergie que je fournissais et ma blessure brûlaient chacun de mes nerfs. Je sentais que mon corps était à la limite de la rupture. Fermant les yeux pour ignorer la douleur, je me concentrais sur mon attaque.
Puis un grognement me fit rouvrir les yeux. La boule était presque sur le Darkien, et celui-ci reculait peu à peu, l’air effaré.
*J’y suis presque !*
Il tenta alors une manœuvre très risquée. Ses mains étaient tendues devant lui pour repousser l’attaque. D’un mouvement rapide, il les fit pivoter, tournant ses paumes vers le haut, englobant la base de la sphère. Il poussa alors un hurlement et lança ses bras vers le haut, déviant la boule qui fila vers les nuages.
Déséquilibrés par la brusque rupture de l’attaque, nous tombâmes au sol, lui sur le dos, moi vers l’avant. Levant la tête, je le vis redresser la tête aussi vite qu’il le put, et pointer un doigt vers moi. De mon côté, je posais deux doigts sur mon front.
- Rayon de la Mort ! cria-t-il en m’expédiant son attaque.
Le fin rayon aussi rouge que mortel quitta son index à une vitesse fulgurante. Tout aussi rapidement, je roulais sur le côté : le rayon frappa l’endroit où s’était trouvée ma tête une demi-seconde plus tôt. Levant le bras dans sa direction, je lui envoyais mon attaque.
- Makkankosappo !
Il était en train de se relever après avoir lancé son attaque. Ce fut là son erreur. L’espace d’un instant, il fut en déséquilibre, au moment où il passait son poids de ses bras sur ses jambes. Il ne put éviter mon rayon qui lui fit sauter le thorax. Dans un grondement sourd, ses yeux s’agrandirent de surprise, puis il rebascula, tombant sur le dos. Ses bras s’agitèrent un moment, puis tombèrent mollement au sol. Sa tête roula sur le côté, et ce fut terminé.
Sentant sa force disparaître, je laissais tomber mon bras au sol. Puis mes forces m’abandonnèrent, et ma vue se brouilla complètement. Mes cheveux redevinrent noirs, et je sombrais dans le néant…

[A suivre…]

Sujet: Re: La guerre sur Namek Sam 5 Sep 2009 - 20:22

Le soleil brillait, aveuglant. M’adaptant peu à peu à la clarté ambiante, je regardais autour de moi. Des prairies s’étendaient à perte de vue, magnifiques, avec ça et là des champs d’un blé d’une splendide couleur or. Puis, un scintillement au loin attira mon regard, quelque part sur ma gauche. Me concentrant, je distinguais une grande surface bleue par-delà une colline. Une mer calme bordait une longue plage de sable blanc d’une pureté incroyable, comme si personne ne l’avait foulée. Une brise chargée des embruns marins courait sur ma peau, et le bruit des vagues au loin berçait mes réflexions.
*Je suis mort ?*
Cet endroit ressemblait à un petit paradis. Me tournant vers la mer, je me mis à marcher dans sa direction, mes mains frôlant les hautes herbes et les épis de blé rencontrés sur le chemin. Arrivé sur la plage, mes pieds nus rencontrèrent le sable blanc, d’une douceur délicieuse. J’aurais pu rester là des heures, des journées entières à contempler les reflets de la lumière sur la surface de l’océan.
J’entendis le cri d’une mouette, quelque part au-dessus. Levant les yeux, je la suivis un moment, la regardant planer vers les terres. Elle s’éloigna un peu plus, et mon regard fut attiré vers le sol : un groupe de personnes se tenait là, regardant vers la mer.
Plissant les yeux, je distinguais Sérû, debout à côté de Natalie et d’Elise. A leur droite, ma mère et Darkos, les mains nonchalamment plongées dans ses poches. Il y avait aussi Kail et le vieux Yardrat, minuscule à côté de mon frère. Tous étaient souriants, debout dans l’herbe, au pied d’une colline. Je souris à mon tour, et fis quelques pas vers eux.
*Eux aussi sont morts, alors ?*
Derrière la colline au pied de laquelle ils se tenaient, une ombre apparut au loin dans le ciel bleu. Plus je m’avançais vers eux, plus l’ombre gagnait du terrain, grandissant dans leur dos. Percevant un danger, je me mis à courir. Eux restaient en place, me souriant toujours, tandis que l’ombre accélérait en même temps que moi.
Et je le vis. Il apparut au sommet de la colline, seul, petit point coloré sous le ciel noir. Un Darkien. Je criais alors aux autres de se retourner, de s’enfuir, mais ce fut comme si ils ne m’avaient pas entend :ils restaient là, immobiles, souriants plus que jamais. Le Darkien ne fut bientôt plus seul : des dizaines des siens atteignaient le sommet de la colline l’un après l’autre. Figé par cette vision, je stoppais net.
*Qu’est-ce qu’ils foutent là ?*
L’ombre obscurcissait tout au-delà de la colline. Sérû, Darkos et les autres étaient à la limite, encore baignés dans le soleil.
Je me remis alors à courir. Puis les Darkiens s’élancèrent en avant, l’ombre sur leurs pas. Ils dévalèrent la colline, se ruant vers les autres, qui semblaient ne rien voir, me fixant toujours en souriant. J’accélérais encore, mais je n’étais pas assez rapide : les Darkiens les atteignirent avant moi. Ils furent percutés par derrière, tombant au sol et disparaissant sous les pieds de la masse Darkienne. Poussant un nouveau hurlement, je me ruais de plus belle en avant. Les Darkiens, arrivés à quelques mètres de moi, tendirent les bras pour m’attraper, leurs visages déformés par la fureur. L’ombre m’atteignit en même temps qu’eux, et tout s’obscurcit…

- Saïyen ! appela une voix au loin. Saïyen !
Ouvrant prudemment les yeux, je distinguais un visage vert penché sur moi, l’air inquiet, sous un plafond blafard.
- Ah enfin, soupira-t-il, l’air soulagé.
J’ouvris complètement les yeux. Kail me regardait, un vague sourire aux lèvres.
- Tu te sens mieux ? Ca fait dix minutes que tu cries et que tu t’agites dans ton sommeil… Tu as fait un mauvais rêve ?
- Oui, murmurais-je, c’était un rêve, bien sûr…
Je passais une main sur mon visage, pour effacer cette vision de cauchemar. Probablement la matérialisation de ma plus grande peur.
- Je dors depuis longtemps ? demandai-je en me redressant.
- Près de 24 heures, répondit Kail. On t’a retrouvé en piteux état après ton combat. Le Grand Chef t’a soigné aussi vite que possible, et depuis tu es ici.
Portant une main à mon ventre, je soulevais ma tunique : rien, tout était soigné. Tout me revenait peu à peu en mémoire : le commando, le fusion, le combat, mon évanouissement…
Lentement, je me levais. Kail tendit un bras, comme s’il avait peur que je ne tombe au sol, mais il s’écarta ensuite.
- Je dois te dire que tu m’as impressionné, me dit-il. Je ne te pensais pas capable de battre deux Darkiens qui avaient fusionné. Excuse-moi de ne pas avoir cru en toi.
- Ne t’excuse pas, moi non plus je ne pensais pas gagner… Et vous ?
- On a battu le dernier Darkien. C’est une victoire pour Namek.
- Des pertes ? lui demandais-je tout bas.
Son visage s’assombrit, et il baissa les yeux.
- Malheureusement oui. Quatorze guerriers, trois mages et quatre guérisseurs : les Darkiens avaient compris leur importance et se sont attaqués à eux.
Nous restâmes un moment silencieux, puis Kail m’invita à le suivre hors de l’habitation.
- Quel jour sommes-nous ? lui demandais-je tandis qu’il me menait au Grand Chef.
- Je vois où tu veux en venir, me dit-il. C’est bien que tu te sois réveillé aujourd’hui, parce que les Saïyens sont censés arriver d’ici quelques heures.
- Des nouvelles de Sérû ?
- Aucune, fit-il en secouant la tête.
Il entra dans la maison du Grand Chef. Celui-ci m’accueillit avec bienveillance, l’air heureux.
- Saïyen, me dit-il pendant que je m’inclinais, je ne sais comment éprouver ma gratitude à ton égard. Une fois encore, tu as sauvé mon peuple.
- Merci, Grand Chef, mais vos fils sont également pour beaucoup dans cette victoire. Et votre peuple n’est malheureusement pas encore sauvé.
- C’est vrai, approuva-t-il. Tu as raison de garder la tête froide. C’est pour parler de ça que j’ai demandé à Kail de te chercher.
Tundo entra alors dans la demeure, s’inclina devant le Grand Chef et me salua d’un signe de tête.
- Toujours rien à signaler. Aucune trace de vaisseau Darkien, ni message d’aucune sorte.
- Bien, approuva le Grand Chef, merci. Nous avons donc encore du temps. Kobe, nous avons eu un message des Saïyens, qui doivent arriver sous peu. Tu iras les accueillir avec Kail. Qu’en est-il de ton ami, Sérû ?
- Je ne sais pas, avouais-je, je n’ai pas de nouvelles. Je ne sais même pas s’il a eu mon message à l’heure qu’il est. Mais je garde espoir. Je suis sûr qu’il va venir…
- Bien, tu peux te retirer. Dès que nous aurons des nouvelles concernant les Saïyens, j’enverrai Kail te chercher. Tu as encore besoin de repos.
- Merci de m’avoir soigné, Grand Chef, dis-je en m’inclinant à nouveau. Cette fois je n’étais pas loin d’y rester.
Le Grand Chef me salua à nouveau, et je sortis.
De retour à mon habitation, je m’allongeais sur le lit pour dormir encore un peu, pensant à Sérû.
*Où es-tu, vieux ?*

[A suivre…]

Sujet: Re: La guerre sur Namek Jeu 10 Sep 2009 - 12:29

[Suite d'Arrivées sur Namek : Arrivée de Sérû]

Passant les lacs et les régions boisées en rase-motte, j'atteignis bientôt une vaste étendue herbeuse. Plus loin, le radar indiquait la présence d'un village.
- Le nombre de personnes semble être élevé pour un petit endroit ; je vais me poser à l'abri.
Il y avait de nombreuses formations rocheuses, près de bosquets et à l'écart des lacs. Mon vaisseau ralentit puis se mis en stationnaire, au-dessus d'une large crevasse. Las trains sortirent, l'appareil pivota et se posa. La porte du sas s'ouvrit et la rampe toucha le sol. Prenant le sac de senzus, je sorti ; je fermai les portes internes mais sans replier la rampe.
- Maintenant, Kobe : où est-ce qu'il peut bien être ?
Sautant au sommet d'un monticule de pierres, j'observai alentour. Il n'y avait aucune agitation. Seuls le vent et l'eau venaient troubler cette sérénité ; je me sentais presque chez moi.
*Bon, j'espère que si attaque il y a eu, je vais pas avoir de mauvaise surprise ...*
Je pris mon envol, en direction des habitations, sans me presser. A vrai dire, je me demandais à quoi ressemblait un Namek ; mais si Dark avait de l'intérêt pour ce monde, ce n'était pas par hasard. Après quelques minutes, je vis enfin des gens bouger : cette fois, cela semblait être l'effervescence, tant il y avait de mouvements. Je me posai à bonne distance, préférant la marche pour le reste du trajet.
- Je pense qu'ils ont essuyé une attaque, donc ils sont sur leurs gardes. Mieux vaut arriver l'air de rien ; parce qu'avec ma tronche de darkien ...
Passant par un sentier, j'atteignis les premières maisons sans que personne ne me voit. Enfin un être à la peau verte et avec des antennes sur la tête m'aperçu. Délaissant les briques blanches qu'il portait, il couru vers le centre.

*Etrange, il ne semblait pas effrayé pourtant ...*
Je continuai ma route ; d'autres me virent, sortant par les portes ou observant depuis leurs fenêtres. Il ne semblait n'y avoir que de l'étonnement et aucune crainte. Arrivant dans une zone plus dégagée, où il y avait quelques arbres et un autel, des groupes se formèrent de tous les côtés ; il y avait même des enfants. Près de la stèle, il y avait un groupe de Namek âgés, dont l'un tenait un bâton en bois sombre parfaitement droit. Je m'arrêtai à quelques mètres, regardant autour de moi ; on aurait dit qu'ils attendaient quelque chose.
Puis une présence se fit soudain familière : imperceptiblement, j'augmentai ma force de combat, jusque là camouflée. Un être non namek se rapprochait.
- Eh ben, j'aurai pu le chercher encore longtemps ...
Ecartant la foule, le Saïyen fit son apparition avec un groupe de guerriers nameks. Ils semblaient amochés mais indemnes ; il y avait donc déjà eu une escarmouche. Ils s'avancèrent, les autres Namek resérèrent les rangs, plus détendus, comme si ces quelques combattants étaient des héros. Les guerriers restèrent à deux pas et Kobe s'avanca pour me serrer la main.
- T'en as mis du temps, dit-il en souriant. C'est pas trop tôt, on s'amuse pas ici.
- Mais j'avais un planing très chargé, répondis-je. A présent je suis à ta disposition, ajoutai-je en plaisantant.

Sujet: Re: La guerre sur Namek Sam 12 Sep 2009 - 18:26

Sérû était enfin arrivé. Karin lui avait transmis mon message à temps. J’observais mon ami, qui regardait partout autour de lui, les yeux écarquillés. Je l’avais peu vu après sa nouvelle mutation : il était maintenant vraiment très grand, et dégageait une impression de puissance physique monumentale. Mais je n’arrivais pas à me faire à sa tête.
- Quoi ? fit-il quand il remarqua que je l’étudiais.
- T’es plus moche qu’avant…
Il ne répondit pas, et me fixa un moment, le regard brillant. Je crus un instant qu’il allait s’énerver, mais il finit par éclater de rire.
- Bah si ça se trouve, je vais encore muter plus tard, je n’en sais rien. Alors je ne vais peut-être pas rester longtemps avec cette tête… Mais toi t’as une touche dans ta tenue Namek !
Nous passâmes un moment à rigoler tous les deux, au milieu des Nameks qui nous regardaient bizarrement. Nous étions contents de nous être enfin retrouvés et de pouvoir à nouveau nous battre ensemble.
- Viens, lui dis-je ensuite, je vais te présenter au Grand Chef…
Il m’emboîta le pas tandis que je fendais à nouveau la foule des Nameks pour me diriger vers l’habitation du Grand Chef. Arrivé à l’entrée, Kail vint à notre rencontre. Il leva les yeux vers Sérû.
- C’est donc toi Sérû, fit-il en lui tendant la main, je suis honoré de faire ta connaissance. Kobe te tient en très grande estime…
- Sérû, intervins-je, voici Kail, un très bon ami.
- C’est un honneur pour moi aussi, Kail, répondit Sérû en lui serrant la main.
- Venez, dit le Namek, le Grand Chef vous attend…
Il entra dans la maison en nous invitant à le suivre. Le Grand Chef tourna la tête vers nous en nous voyant entrer, et nous salua. Nous nous inclinâmes devant lui.
- Grand Chef, dis-je en posant une main sur l’épaule de Sérû, voici mon ami Sérû.
- Sois le bienvenu sur Namek, Sérû. Nous te remercions de ta venue.
- Tout le plaisir est pour moi, répondit Sérû en saluant une nouvelle fois. C’est une fierté de pouvoir me battre aux côtés des Nameks dans la lutte contre Dark.
Le Grand Chef étudia mon ami du regard un petit moment.
- Pardonne mon ignorance et mon impolitesse, mais je n’ai jamais vu d’êtres qui te soient semblable. De quelle planète viens-tu ?
- Je serai ravi de vous raconter mon histoire personnelle, mais je crois que ce serait un peu long, malheureusement. Sachez simplement que je n’appartiens à aucune espèce unique existante, mais que je suis lié aux Nameks d’une certaine manière.
Le Grand Chef n’insista pas.
- Très bien. Si jamais nous sortons vivants de ce conflit, je serai très intéressé d’en savoir plus sur toi, si tu le veux bien.
- Avec plaisir, dit Sérû en s’inclinant une nouvelle fois.
A ce moment, Tundo, le chef des guerriers, fit irruption dans la pièce.
- Grand Chef, dit-il, les Saïyens arrivent…
Kail et Sérû me jetèrent un coup d’œil, puis fixèrent à nouveau Tundo.
- Merci Tundo, fit le sage. Kobe, veux-tu bien aller les accueillir ? Kail t’accompagnera…
- Bien, Grand Chef.
Nous nous inclinâmes une dernière fois devant lui, puis nous sortîmes. Kail nous guida vers l’endroit où les Saïyens étaient censés se poser.
- T’as appelé des Saïyens ? fit Sérû, l’air incrédule.
- Ouais, je pense qu’on aura besoin d’aide… T’es pas d’accord ?
- Oh que si ! Mais tu penses qu’ils arriveront à se tenir ?
- Je l’espère…
Kail laissa échapper un grognement sourd.
- Ca va bien se passer Kail, je te promets qu’ils ne seront là que pour se battre contre les Darkiens.
- Je sais, c’est juste que… il y a eu des épisodes assez sanglants impliquant des Saïyens dans notre histoire…
- Oui, mais aujourd’hui, notre ennemi commun, c’est Dark. Je ne dis pas d’oublier le passé, mais de mettre ces rancœurs de côté pendant la bataille.
Kail hocha la tête, et inspira profondément.
Nous arrivâmes dans un espace désert, une sorte de grande plaine. Kail s’arrêta à un endroit et se mit à scruter le ciel. Sérû et moi l’imitâmes.
Après quelques minutes, un vaisseau traversa les nuages et entama son atterrissage à une dizaine de mètres de nous. Les turbines se coupèrent et la plate-forme s’ouvrit dans un sifflement.
Le colonel Dotaius émergea en premier du vaisseau, suivi par ses guerriers. Quittant mes deux compagnons, je me dirigeai vers lui.
- Dotaius, merci d’être venu aussi vite, lui dis-je en lui tendant la main.
Il écarta mon bras et me donna une accolade.
- J’ai une dette envers toi et ton père, je suis venu la payer, répondit-il dans un sourire. Voici mes hommes, fit-il désignant la troupe derrière d’un large mouvement de bras. 23 mercenaires Saïyens qui ont accepté de suivre un vieux colonel radié de l’armée et à moitié fou, rigola-t-il. La plupart sont des guerriers qui ont déjà servi sous mes ordres et qui me sont restés fidèles.
Les Saïyens regardaient autour d’eux, étonné par les paysages de Namek. Certains fixaient Sérû et Kail, l’air méfiant.
- Voici deux de mes amis, dis-je à l’attention de Dotaius. Kail représente ici le Grand Chef des Nameks, et Sérû est venu me prêter main forte pour cette bataille.
- Messieurs, fit Dotaius en hochant la tête, légèrement mal à l’aise par la présence intimidante de Sérû.
- Je vais vous mener au Grand Chef, fit Kail, d’un ton clairement réticent. Il va vous expliquer la situation en détail.
- Nous vous suivons, fit Dotaius poliment. Les gars, ajouta-t-il en levant le bras vers ses hommes, suivez-moi !
Nous repartîmes en direction du village, Kail ouvrant la marche, Sérû et moi derrière lui, Dotaius suivi des ses hommes derrière.
- Tu parles de renforts, me glissa Sérû à l’oreille. Tu as perçu leurs forces de combat ?
- Je sais, soupirais-je, mais c’est le maximum que j’ai pu faire. J’espère que ça suffira… Tout ce qu’on peut faire maintenant, c’est d’attendre l’arrivée des Darkiens…
- Ouais, s’enthousiasma Sérû avec un sourire carnassier, ça va saigner dans les porcheries !

[A suivre…]

Sujet: Re: La guerre sur Namek Jeu 1 Oct 2009 - 16:00

Notre groupe mis quelques minutes à revenir au village ; lorsque nous y arrivâmes, des murmures s'élevèrent en voyant passer les Saïyens. Le grand chef était sorti, sous un porche ombragé, afin de se présenter à tous les guerriers. Dotaius se présenta, alignant ses hommes ; le sage Namek comenca alors un petit discours. Kobe et moi étions restés à l'écart.
- Ca va ? me demanda-t-il. Tu as l'air préoccupé ...
- Boah, c'est pas la guerre, je pensai à ... Enfin j'ai fais une visite au Ruban Rouge. D'ailleurs, il est possible qu'on ait affaire à des Androids ; mais dans le vaisseau j'ai un détecteur spécial, un prototype que j'ai volé.
- On verra déjà, c'est plus les Darkiens qui m'inquiètent.
C'était à présent le vieux Saïyen qui prêtait serment au Grand Chef, haranguant que même s'ils se transformaient en singe géant, ils sauraient tous se contrôler.
- Ca vaut mieux pas ; t'imagines le vieux en macaque ? plaisanta Kobe.
- Ah au fait, fis-je en lui tendant le petit sac, des senzus de Karine. Ca pourra servir.
Il me remercia et l'accrocha à sa ceinture. La rencontre était terminée et s'était plutôt bien passée.
*Jusque là ...*
Kail et Kobe s'avancèrent alors et expliquèrent qu'ils comptaient à nouveau se battre hors du village mais sur un autre terrain. Enfin, tout fut mit d'accord et le chef reparti dans sa demeure. Les mercenaires se relâchèrent et observèrent la place du village, avec tous les habitants à quelques mètres autour.
- Bon, me dit Kobe, je vais voir le colonel pour les faire sortir ; il suffit d'une étincelle ...
- OK, je veille au grain, répondis-je avec un signe de main.
Pendant que mon ami parlait tactique avec Kail et son mentor, je restait à l'écart, surveillant les guerriers ; si j'avais été rapidement accepté par les Namek (car en partie des leurs), les Saïyens semblaient toujours crains. La population se dispersa rapidement, ne laissant que les guerriers, mages et guerrisseurs ; ceux-ci toisaient les humains d'un regard noir. Il y eu quelques échanges à voix basse, hatisant les souvenirs.
*P'tin ils sont vraiment intenables ...*
Formant deux rangs presque totalement opposés, une baston était sur le point d'éclater. Et pourtant, il y avait quelques Saïyens et Namek qui tentaient de calmer le jeu. Si les Nameks étaient difficilement différenciables, il y avait deux Saïyens particuliers : le premier avait de très longs cheuveux et une grande épée, il ne s'arrêtait presque pas de parler ; l'autre était plutôt bronzé, des cheuveux courts et aucune marque distinctive sur son armure. En m'approchant je l'entendis parler au plus hargneux.
- Sois gentil, mec, dit-il lentement. Ou ce que tu as de plus approchant ...
- Je vais pas me laisser insulter par un radis ! vociféra-t-il.
Le Namek en question fut retenu par ses congénères ; l'homme à l'épée se remit à parler.
- On va pas se formaliser avec ça, on est plus dans l'armée ; ces gars-là sont nos alliés, faut savoir partager.
- Arrête de causer, tu ma gaves ! répliqua l'autre en avancant d'avantage.
Soudain un long trait orange et noir les sépara et ils reculèrent tous ; attendant qu'ils me regardent, je repliai enfin ma queue.
- On se calme, fis-je. On a une armée de darkien qui va se pointer et nous sommes tous sur leur liste. Alors faut apprendre à s'entendre : le premier qui l'ouvre, c'est moi qui le descend ...
Un silence s'installa ; après quelques minutes, Kobe, Kail et Dotaius arrivèrent. Nous partîmes donc vers le nouveau terrain, plus au Nord du précédant et où il y avait d'avantage de relief.

Les autochtones se mirent près d'un point d'eau, debouts et pensifs ; les autres, Kobe et moi nous installâmes sur des blocs de roches. Une longue attente commenca.
J'étais assis à côté de mon ami, lui-même face à Dotaius ; à sa droite suivait les trois Saïyens que j'avais remarqué précédament : Ognare, le hargneux, Mépo, le bronzé et Zraife, celui à l'épée. Ce dernier en polissait la lame.
- Tu veux que je te dises pourquoi j'aime cette arme ? fit-il en la soupesant.
- Nan, répondit sèchement Ognare.
- Elle marque l'esprit ... C'est sûr, c'est moins impressionnant que le Super Saïyen, une griffe rétractile ou l'Uzaroo. Mais si tu sors ça devant un Darkien, il réfléchira à deux fois avant de s'approcher.
Je sorti mon dard en voyant les points d'Ognare se serrer.
- Ognare, tout doux, lanca Dotaius.
Zraife leva son sabre.
- Sérû, manucure ? plaisanta-t-il avant de le ranger.
Je repliai à mon tour ma lame ; Kobe m'adressa un clin d'oeil et l'attente recommenca.
- Tu t'arrêtes jamais de causer ? râla encore Ognare au bout de cinq minutes.
- Si un peu quand je dors, répliqua Zraife.
- Silence tout les deux, coupa Mépo. Concentrez-vous un peu.
Il ne fallut attendre qu'une dizaine de minutes avant que des présences lointaines, et en masse, ne se fassent sentir ; tous se levèrent et nous nous regroupâmes autour de Kail et Dotaius, scrutant le ciel. Dans l'espace venaient d'arriver deux croiseurs de combat de Dark ainsi que trois transports semblables à ceux que j'avais détruit près de la Terre. Une coucoupe spatiale darkienne précédait l'armada.
- Si t'as une idée, soufflai-je à Kobe, je crois que c'est le moment ...
- Tu te souviens de mon frère, Darkos ?
- C'est pas une idée ça, ça relève du miracle !

[A suivre]

Sujet: Re: La guerre sur Namek Dim 4 Oct 2009 - 18:56

La soucoupe progressait vers nous, et plus aucun bruit ne se faisait entendre dans nos rangs. Zraife triturait nerveusement la poignée de son sabre, et ne disait plus rien. Ognare avait perdu son air hargneux et fixait les vaisseaux dans le ciel, l’air ahuri.
Jetant un regard vers Sérû, je le vis fixant la soucoupe, le regard dur.
- T’as senti ? murmura-t-il.
- Oui, soufflais-je. Un Général de Dark…
- A mon avis il n’est pas le seul, grogna Sérû en levant les yeux vers les croiseurs et autres transports.
La soucoupe se posa finalement au sol, à une cinquantaine de mètres de nous. La passerelle s’ouvrit dans un chuintement, et quatre silhouettes émergèrent du vaisseau.
Un Darkien immense, un Général, entouré de trois gardes, s’avança lentement vers nous. Au-dessus de nos têtes, les autres engins restaient en attente. Tundo fit signe à Kail de l’accompagner, et nous invita également, Dotaius, Sérû et moi. Arrivé au niveau des Darkiens, ceux-ci nous regardèrent d’un air curieux.
- Mmmmh, fit le Général d’une voix rauque, une alliance Namek-Végéta, voilà qui est curieux… Des Saïyens aidant des Nameks, quelle ironie ! Au moins cela explique pourquoi notre commando s’est fait pulvériser…
Les autres Darkiens nous fixaient d’un œil brillant.
- Je représente le Grand Chef des Nameks, fit Tundo en prenant la parole. Il vous conseille de quitter la planète sur le champ, sans quoi nous serons obligés d’entamer les hostilités.
Le Général de Dark dévoila un sourire carnassier.
- Dans ce cas, nous combattrons…
Il se retourna, leva le bras vers les vaisseaux dans le ciel et hurla un ordre dans sa langue via son détecteur. Les transports commencèrent à descendre lentement.
- Eh bien, ça y est, fit Kail.
Le Darkien se retourna vers nous, sourit à nouveau, puis regagna son vaisseau avec ses sbires. Celui-ci décolla et croisa les transports qui se rapprochaient du sol.
Immédiatement, Dotaius et Kail firent volte-face et coururent vers leurs hommes, criant des ordres pour les mettre en place.
Tundo se tourna vers Sérû et moi.
- Le Général de Dark, commença-t-il.
- Oui, coupa Sérû en levant la main, on sait. On va s’en occuper…
Tundo hocha la tête.
- Il n’est peut-être pas seul… Voilà mes ordres pour vous : battez-vous, mais dès qu’un Général entre dans la bataille, vous allez sur lui. C’est clair ? Vous laissez tomber ce que vous faites, même si ça doit vous obliger à laisser quelqu’un se débrouiller, et vous affrontez le Général. OK ?
- Compris, fis-je en posant ma main sur l’épaule de Tundo. On fera comme tu nous as dit…
Il hocha la tête et s’envola vers ses troupes. Nous retournâmes près des Saïyens.
- On ne risque pas un bombardement ? demandais-je à Sérû.
Il fit « non » de la tête.
- Ces croiseurs ne sont pas armés, dit-il, tout se passera près du sol.
Entre-temps, les transports s’étaient posé au sol, parfaitement alignés. Les trappes s’ouvrirent, et des dizaines de guerriers de Dark émergèrent l’un après l’autre des vaisseaux.
La tension était palpable dans notre camp, les Saïyens s’agitaient, visiblement pressés d’en découdre. Moi-même, je sentais l’excitation du combat monter. Balayant du regard la foule des guerriers Darkiens, je fus rapidement rassuré.
- Pas de Général pour le moment… murmurais-je à l’attention de Sérû.
Celui-ci ne répondit pas. Il fixait les Darkiens, immobile. Enfin pas complètement. Sa nuque bougea légèrement de gauche à droite, faisant craquer ses vertèbres cervicales.
- Me les fais tous à moi tout seul… murmura-t-il.
Zraife tira son sabre de son fourreau, et expira longuement. A notre gauche, les Nameks étaient en ordre parfait : guerriers, mages, puis guérisseurs. Tout le monde était en position. Après quelques secondes d’attente, un cri monta des rangs Darkiens, et ceux-ci s’élancèrent en avant dans un concert de hurlements. La bataille pouvait commencer…

Immédiatement, Sérû s’envola vers la gauche, pour soutenir les Nameks. Il me fit un signe de la main en se retournant.
- On se voit tout à l’heure ! me cria-t-il.
Sur un ordre de Dotaius, quelques Saïyens, dont Ognare et Zraife, s’envolèrent à sa suite pour se joindre à la bataille. Le vieux Saïyen s’approcha de moi et me tapota l’épaule.
- C’est l’heure, fils. Que le spectacle commence !
Il donna un nouvel ordre, et le groupe de Saïyens s’envola vers les Darkiens. Dotaius et moi les suivîmes. Au loin je sentis que Sérû était passé au stade de Super Saïyen. Je ne pus réprimer un sourire. Après tout il avait raison : inutile de nous cacher, autant envoyer la purée tout de suite.
Juste avant de percuter la meute des Darkiens, je fis appel au Super Saïyen : après un flash, mes cheveux et ma queue étaient devenus jaunes, et mes pupilles vertes. Le souffle familier de mon aura réveilla encore davantage mon instinct guerrier.
Le choc fut rude. Un Darkien tenta de m’attraper au cou, mais une manchette surpuissante lui brisa l’avant-bras, et mon coup de pied l’expulsa hors de la mêlée. Deux Saïyens le happèrent en plein vol et l’écrasèrent au sol. La horde des guerriers de Végéta était déchainée : c’était la première fois que je combattais aux côtés d’autres Saïyens, et leur fureur légendaire au combat n’était pas usurpée. Les coups pleuvaient, et les Darkiens semblaient dépassés.
J’entendis alors la voix de Kail dans ma tête.
Sérû te fait dire que d’autres transports arrivent. Probablement pour vous.
Merci, répondis-je.
Aucun Général de Dark dans les parages ?
Pas pour le moment…
Levant les yeux, je vis effectivement d’autres transports de troupes apparaître dans le ciel et se diriger vers nous. Cependant je n’eus pas trop le temps de m’intéresser à ces vaisseaux, car deux Darkiens m’attrapèrent chacun un bras, et entreprirent d’essayer de m’écarteler purement et simplement. Manœuvre débile, car leur force physique, même à deux, n’était pas comparable à la mienne. J’attrapais alors leurs poignets et les lancèrent l’un contre l’autre. Ils se percutèrent dans un craquement, et je déclenchais une attaque énergétique pour en finir.
Dotaius me héla en me faisant de grands signes : les transports s’étaient posés, et des troupes darkiennes en descendaient en masse. Dotaius et ses hommes commençaient à être un peu dépassés.
- Et c’est reparti ! dis-je en me ruant vers eux.

[A suivre…]

Sujet: Re: La guerre sur Namek Sam 10 Oct 2009 - 20:04

L'énergie du Super Saïyen m'envahit dans un flash jaune : l'aura bruissonnante m'enveloppa, hatisant ma fureur. Je percutai les guerriers en premier, suivis des combattants Namek. Puis la perçée se stabilisa ; à ce moment, Ognare arriva à pleine vitesse, balayant un maximum de soldats et tandis que les canons le visaient, Zraife fit irruption à son tour, son sabre tournoyant et ranvoyant les décharges plasmatiques.
- Le massacre est pas encore fini, lanca-t-il en faisant une pause.
- Arrête de causer et concentre-toi sur les ennemis, répliqua Ognare en me faisant un signe de tête.
Puis ils repartirent dans une autre direction. Voyant trois Namek encerclés, je bondis pour les aider ; les enchaînements ne duraient que quelques coups, mais ne faisaient souvent que les repousser. J'étendai ma vision tout autour.
*Ils n'y a que des aliens, aucun Darkien ...*
Je revenais aux plus proches et lancai des kikohas. Je devais économiser mon énergie ; un grand monstrueux se jeta sur moi. Une volée de Makkankosappo le foudroya.
- Ben maintenant je sais d'où je tiens ça !
D'autres subirent le même sort jusqu'à ce que les mages soient occupés avec leurs propres adversaires. Plus loin, je distinguai les trois transports posés ; les mêmes que ceux du Ruban Rouge.
- C'est étrange, ils n'ont donc pas de cyborgs avec eux ?
A ce moment deux autres cargos fendirent les nuages : l'insigne délabrée du RR, recouverte en vitesse par celle de Dark.
- J'ai encore parlé trop vite ...
Kail, deux autres transports vont se poser près des Saïyens, tu peux en infomer Kobe ?
Reçu ! Je le contact tout de suite !
J'attrapai deux soldats, les fracassant l'un contre l'autre et les jetant dans le tas ; l'ombre des vaisseau passa au-dessus de nous et ils pivotèrent pour se poser plus loin. Ceux-là étaient pour Dotaius et ses hommes.
*Mais je peux encore me charger des premiers !*

Je savais à peu près comment fonctionnaient les cargos ; mais pour être sûr de les avoir, je devais m'approcher d'avantage. Cependant le nombre de nos adversaires faisait reculer les Namek. Je tirai quelques salves pour dégager la zone : il me fallait encore plusieurs dizaines de mètres pour les atteindre.
- Makkankosappo !
Deux lasers croisés partirent, fauchant nos ennemis ; un grand bleu rapide me fonca dessus : je brisai son assaut d'un coup de poing dans le visage, puis un dans le ventre qui fit éclater son armure et enfin un coup de coude dans le dos. Je le prenai alors par l'ouverture cassée de son blindage et courai, le corps comme bouclier, percutant et écrasant les soldats sur le chemin. Lorsque l'avancée se fit plus lente je levai la main gauche et lachai le plus gros kikohas possible.
*Décidément, il me faut vraiment une nouvelle technique ...*
Je jetai le cadavre plus loin, constant que mon trajet n'en était qu'à la moitié. Résolu d'y arrivé le plus vite possible, je fis un bond d'un trentaine de mètres ; bien sûr je fus pris pour cible par les canons mais leurs impacts étaient négligeables. Mon atterrissage fut accompagné d'un coup de marteau dans la terre, qui fissura le sol et le tremblement projeta des roches dans les airs ; je les attrapai au vol pour les lancer tout autour. Puis à court de munitions, je me posai dans les décombres.
- Ca y est, dis-je en observant les trois transports alignés, j'ai la position et le temps.
Je mis mes mains de côté, chargeant au maximum ; le passai même au stade SSJ évolué. Je jetai un coup d'oeil vers le cargo du centre.
- Kaméhaméha !
La super vague déferlente rasa le sol, annihilant les poussières, tournant les vents ; elle percuta la cloison, qui chauffa un court instant. Ensuite toute l'énergie fut concentrée d'un coup, perforant le métal. L'explosion fut violente et soudaine, projetant des débris sur ses deux voisins.
*Voilà un beau feu d'artifice pour les inviter à la fète !*

[A suivre]

Sujet: Re: La guerre sur Namek Dim 18 Oct 2009 - 18:20

Arrivant aux abords des deux transports qui venaient de se poser près de Dotaius et ses hommes, je vis le vieux colonel aux prises avec 3 aliens. Il s’en débarrassa rapidement, un de ses Saïyens étant venu à ses côtés.
En me voyant, il me fit signe et désigna le deuxième transport, qui déversait ses troupes : il y avait trop peu de Saïyens pour contenir le flot des Darkiens.
- Vite ! me cria-t-il. Vas-y, on se débrouille ici.
Faisant volte-face, je m’envolais vers le groupe de Saïyens qui luttait pour bloquer les portes du transport. Scrutant le champ de bataille, je cherchais une force puissante, mais hormis Sérû, rien de bien intéressant.
*Les Généraux ne sont pas encore là…*
Il fallait pourtant rester attentif là-dessus. Je surveillais régulièrement la force de Sérû pour savoir s’il avait repéré un Général.
- Rien pour le moment, murmurais-je.
Reprenant mon vol, j’accélérais vers les Saïyens. Mais à ce moment, je sentis que la force de Sérû augmenta brutalement : il avait dépassé le stade de Super Saïyen.
*Merde !*
Stoppant net, je fis demi-tour, vers les Nameks. Une formidable explosion retentit alors, et des débris volèrent dans le ciel.
Kail, pensais-je, que se passe-t-il ? Les Généraux sont arrivés ?
Non, fit-il après quelques secondes, c’est Sérû : il a fait sauter un transport…
Ah OK…
Rassuré, je retournais vers les Saïyens aux prises avec le transport. Ceux-ci s’arc-boutaient contre les portes pour bloquer nos adversaires à l’intérieur. Deux guerriers s’étaient placés de part et d’autre du vaisseau, et chargeaient une attaque énergétique.
Ils lancèrent leur attaque en même temps, mais elles ne furent pas assez puissantes pour percer le blindage du transport. Ce qui me donna une idée.
- Les gars, continuez à bloquer les portes ! Toi, dis-je en interpellant un Saïyen, donne-moi tes grenades.
Perplexe, il détacha la ceinture d’explosifs qu’il avait autour de la taille et me la jeta. Après l’avoir attrapée, j’allais me poser sur le transport, qui vibrait des coups donnés d’un camp à l’autre. Fermant les yeux, je dégoupillais alors chacune des grenades.
- Mais t’es cinglé ! me cria un Saïyen.
Me concentrant sur les forces des guerriers sous mes pieds, je fis appel au Déplacement Instantané. Je me retrouvais alors au centre du transport, au milieu des guerriers Darkiens, qui, incrédules, cessèrent de taper sur les portes et me regardèrent.
- Cadeau, dis-je en laissant tomber la ceinture d’explosifs sur le sol.
Avec un clin d’œil, je me téléportais à nouveau, retournant au sommet du transport.
- Barrez-vous ! criais-je aux Saïyens qui avaient légèrement reculé de la porte quand que les coups s’étaient arrêtés.
Voyant que je n’avais plus la ceinture dans les mains, ceux-ci comprirent immédiatement, et bondirent en arrière, tandis que je m’élevais vers le ciel, le regard fixé vers le transport. Après quelques secondes, celui-ci explosa, éjectant corps et débris dans toutes les directions.
Tournant la tête, je vis trois autres transports descendre vers le sol.
- On y retourne !

Après quelques minutes de combat, nous avions réussi à détruire un transport en plein vol, et à faire se crasher un autre. Le troisième se posa sans encombre, mais les Darkiens qui en sortirent furent rapidement débordés et battus.
Si la puissance des Saïyens et la technique des Nameks tenaient les Darkiens en respect, nous devions lutter contre un flot quasi-ininterrompu de troupes qui débarquaient sur le sol de Namek.
Le combat se prolongeait et toujours pas de trace des Généraux. Ceux-ci semblaient rester en retrait dans les croiseurs pour le moment.
Tandis que je me reposais un moment sur un rocher, un peu à l’écart de la bataille, je vis Dotaius venir vers moi. Il clopinait légèrement: un bandage hâtivement fait lui serrait la cuisse.
- Tout va bien ? lui demandais-je en désignant sa jambe d’un geste du menton.
- Oui, ce n’est rien, je me fais vieux, mes reflexes sont moins rapides, dit-il avec un sourire.
Il resta un moment silencieux, regardant ses hommes combattre.
- Ca se présente plutôt bien, pour le moment, fit-il.
- On dirait… Vous voulez que je vous mène à un guérisseur ? Autant en profiter…
- Mmmh, hésita-t-il.
Visiblement, ses opinions sur les Nameks restaient encore plutôt négatives. Il haussa finalement les épaules.
- Bah, allons-y, dit-il d’un air faussement enjoué. Eh une minute, c’est quoi ce cirque ??
Il fixait un transport qui venait de se poser. Mais au lieu de déverser de nouveaux contingents Darkiens, les soldats s’y précipitaient. Une fois les portes fermées, celui-ci décolla vers les croiseurs.
La même scène se déroulait un peu partout. Dotaius en avait le souffle coupé. Je vis alors Kail courir vers nous. Arrivé à notre niveau, il affichait un léger sourire.
- On dirait qu’ils s’en vont, dit-il, l’air soulagé.
- Mais pourquoi ? Ca n’a pas de sens, souffla Dotaius de sa voix rocailleuse.
- Ils vont peut-être négocier, proposa Kail en regardant le dernier transport disparaître dans les nuages.
- Ils préparent quelque chose, dis-je en scrutant le ciel, j’en suis sûr…
Après quelque secondes d’attente, deux capsules fendirent les nuages et s’écrasèrent au sol. Examinant les forces en présence, j’eus un sursaut.
*Les Généraux !! Ils sont là !*
Sans attendre, j’augmentais ma force au maximum et m’envolais à toute vitesse vers les capsules. Sérû apparut à ma gauche à mi-chemin.
- T’as senti aussi, hein ? dit-il.
- C’était pas difficile… Je les aurai repérés à des dizaines de kilomètres. Ils m’ont l’air d’être costauds…
Nous nous posâmes à une dizaine de mètres des capsules, au moment ou celles-ci s’ouvraient dans un chuintement.
- J’ai dit aux Nameks et aux Saïyens avec moi de ne pas intervenir, et d’en profiter pour qu’ils se soignent.
- De toutes façons, ils ne vont pas avoir beaucoup de temps, dis-je en levant la tête.
Des dizaines de transports passaient au-dessus de nos têtes, annonçant une nouvelle offensive.
Les portes des capsules tournèrent lentement sur leurs gonds.
- Je prends le plus moche, chuchotais-je à Sérû.
- OK, fit-il.
Les deux Généraux de Dark émergèrent de leurs vaisseaux. Tous deux étaient immenses, de vrais colosses. L’un avait une peau jaune très pâle, et des yeux orange flamboyants. Une queue puissante tomba sur le sol dans un bruit sourd. L’autre, à la peau bleu foncée, avait deux cornes qui lui ornaient le front, ainsi que des protections hérissées de lames coupantes sur ses membres. Tous deux avaient une armure Saïyenne.
Les deux géants ne dirent rien, et n’affichaient aucune expression moqueuse. Visiblement, ils s’attentaient à nous voir. Ils se mirent en position de combat, bras pliés, légèrement fléchis, prêts à bondir.
- Mais c’est lequel le plus moche ? me chuchota Sérû.
Je n’eus pas le temps de répondre à cette question qui me tracassait aussi, car les Darkiens sautèrent vers nous, déclenchant les hostilités…

[A suivre…]

Sujet: Re: La guerre sur Namek Ven 13 Nov 2009 - 21:03

Les deux monstres firent pleuvoir les coups, nous forcant à reculer. Parant un coup de poing, Kobe stoppa la course du balèze à la peau jaune ; je fis de même en attrapant le Darkien bleu en-dessous des coudes, évitant soigneusement les lames. Puis d'un puissant mouvement de dos, je l'envoyai promener sur le côté. Le temps de me retourner, le premier alien s'était intercalé, me lanca un formidable coup de pied qui me fit labourer cinq mètres de terre puis s'élanca sur le Saïyen.
Je me relevai, cherchant à rejoindre mon ami, quand l'autre m'empoigna la queue ; ils cherchaient à nous séparer. Sachant que je n'avais pas d'autre alternative, je fis volte-face : le monstre me lâcha, se baissa et bondit, toutes lames en avant pour m'embrocher. Un étrange enchainement eu lieu, où j'esquivai d'avantage les coups. Un mouvement en cercle s'abatti sur mon torse, laissant une profonde entaille ; je dû parer un deuxième assaut, me retrouvant à mon point de départ.
*Ces lames doivent êtres plus perfectionnées qu'en apparence ...*
L'alien bleu affichait cette fois un vrai sourire sadique, qui s'estompa au moment où ma plaie cicatrisa : ramenant ma queue entre nos tête, mon dard sorti dans un bruit de métal, qui le pris au dépourvu. Brisant notre étreinte, j'effectuai une pirouette, frappant successivement du poing, des genoux et enfin de la lame, qui traversa les plaques des avants-bras du Darkien. Deséquilibré par l'attaque, je chargeai alors un kikoha, le posant sur le ventre de mon adversaire : l'explosion l'envoya dans un bloc de roches.
- Kobe ! m'exclamai-je en me posant et en cherchant du regard.
A quelques mètres, mon ami tentait de se débarasser de la poigne de son ennemi ; je remarquai à ce moment qu'il avait un crâne plutôt alongé, orné de cornes de la même couleur (tandis que l'autre n'avait que deux cornes noires). Je foncai sur eux, à cet instant le Saïyen se dégagea, fit un bond en arrière et frappa de deux coups de pied ; sans attendre qu'il se stabilise, je percutai le monstre avec l'épaule dans son dos, et d'un coup de pied retourné l'envoyai dans le décor.

- J'ai failli attendre ... plaisanta Kobe. C'est du lourd, ceux-là ; faut y aller à fond.
- Y'a ptet un autre moyen, dis-je. Dès le début, ils ont cherché à nous séparer, si on combat en équipe, on peut facilement prendre le dessus.
- Facile à dire, le mien est niveau 3 ! répliqua le Saïyen.
- Mais c'est le mien le plus moche, coupai-je en montrant le deuxième alien.
Plus loin, le Drakien bleu s'était relevé, hurlant vers le ciel ; la poussière vola et il s'entoura d'une enveloppe de lumière. L'instant d'après, il nous fixa de ses yeux rouges : il avait également une tête alongée, avec des petites cornes blanches sur les tempes. Derrière nous, le premier monstre se redressa à son tour, en position de combat.
- Vous allez crever, misérables créatures !
- Eh, j'ai aucun lien de parenté avec cet insecte, se défendit Kobe.
Le Darkien bleu s'élanca à pleine vitesse sur nous ; sachant qu'il chercheraient encore à nous isoler, nous nous regardâmes et hochâmes de la tête. L'alien jaune couru et arma son poing. D'un même geste, j'attrapai le bras de Kobe, qui fit de même : la double rotation percuta les deux Darkiens, les repoussant chacun d'un côté.
*Faut qu'on reste proche, comme ça ils se gêneront ...*
Nous nous mimes en position, dos à dos ; les deux extra-terrestres se relevaient, soulevant des nuages de poussière en chargeant leur énergie.
- Bon, on est d'accord, rappela Kobe, faut pas les laisser seuls.
- Ca roule, on fixe et on tappe ensuite. Chacun le sien.
- Ok mais t'as raison, c'est le tien le plus moche, alors je garde le jaune.
La puissance du SSJ nous envahit en même temps, les auras jaunes et bruissonantes, leur souffle étouffé par les bruits de combats des soldats et des Nameks au loin.

[A suivre]

Nos adversaires n’eurent pas l’air surpris en nous voyant déployer la puissance du SSJ. Ils continuèrent à charger leur énergie face à nous. Nos quatre puissances combinées faisaient trembler le sol, même si le vacarme de la bataille au loin couvrait le grondement de la terre.
Le Darkien jaune qui me faisait face se redressa lentement une fois son énergie chargée. Il nous fixa un court instant, la tête penchée sur le côté, comme s’il attendait quelque chose.
Un frémissement derrière moi m’alerta. Je sentis les muscles du dos de Sérû se crisper brusquement, puis il bougea.
- Attention !
Pivotant son buste, il plaqua son bras sur mon torse, et m’entraîna avec lui sur le sol. L’attaque énergétique du Darkien bleu passa en tourbillonnant à quelques centimètres de nos visages.
*Je n’ai même pas senti qu’il chargeait quelque chose…*
Suivant le flux mortel des yeux, je vis alors que le Darkien jaune allait lui aussi passer à l’attaque : il pointait un doigt vers nous, l’air triomphant.
- Merde…
L’attaque quitta son doigt à une vitesse fulgurante. Fixant le rayon du regard, ma main se referma sur l’épaule de Sérû. Faisant appel au Déplacement Instantané, je nous fis disparaître juste avant que le rayon ne frappe le sol, à l’endroit même où nous nous trouvions l’instant d’avant.
Nous réapparûmes à une vingtaine de mètres du sol, au-dessus des Darkiens. L’action n’avait pas duré plus d’une seconde. Ceux-ci nous observaient, nullement surpris, au contraire : ils avaient l’air d’avoir eu confirmation de ce qu’ils attendaient.
- Merci, me fit Sérû, je t’en dois une…
- La même ; mon vieux. On est quitte sur ce coup-là.
- Ces enfoirés sont rapides, grogna Sérû. J’ai à peine eu le temps de voir le bleu nous envoyer son attaque.
Je hochais la tête.
- Si tu veux mon avis, on ferait mieux de ne pas rester collés l’un à l’autre, on va se faire bombarder de tous les côtés. Je pense qu’on a plus de chances en un contre un, surtout avec le SSJ…
Sérû resta pensif un instant, serrant la mâchoire.
- On tente le coup, fit-il au bout d’un moment. Mais je n’ai pas de plan C si ça ne marche pas…
- On avisera, comme d’hab’… Tu prends lequel ?
- Ben le plus moche, dit-il avec un sourire en désignant le Darkien bleu avec un sourire.
Nous chargeâmes brièvement notre énergie, et dans un flash, nous nous précipitâmes chacun vers un Darkien.

Comme convenu, je fonçais vers le jaune, la tête la première. Celui-ci se campa sur ses appuis, les paumes tournées vers moi, prêt à encaisser le choc. Il leva le poing pour me frapper, mais au moment où son coup devait m’atteindre, j’utilisais le Déplacement Instantané pour l’éviter. Je réapparus derrière lui, accroupi au sol.
Pivotant la jambe, je le balayais pour l’expédier au sol, sur le dos. D’un bond je fus sur lui, un genou sur le torse et une main appuyée sur la gorge. Le Darkien se débattit, mais je tins bon, et je plaçais deux doigts sur mon front, chargeant un Makkankosappo. Mon adversaire continuait à se débattre, l’air effrayé, puis il se calma d’un coup, un grand sourire aux lèvres.
Une lueur brillait au fond de ses yeux, une lueur qui grandissait au fur et à mesure que je la regardais.
- Oh merde !
Je me jetais alors en arrière afin d’éviter le double rayon mortel qui venait de quitter ses yeux. Profitant de mon déséquilibre, il m’assena un coup de pied qui m’expédia au sol, face contre terre, quelques mètres plus loin.
Levant les yeux, je vis brièvement le combat entre Sérû et son adversaire. Mon ami se tenait debout, les deux bras écartés, tenant un Kienzan dans chaque main. Son adversaire était devant lui, un genou à terre : Sérû semblait sur le point de lui donner le coup de grâce, mais je n’eus pas le temps de regarder plus longtemps.
Le Darkien jaune me bondit dessus dans un rugissement. Plaquant sa grande main dans mon dos, il me scotcha au sol, puis son bras puissant se referma sur ma gorge.
Il commença à serrer pour tenter de m’étrangler, son souffle rauque dans ma nuque. Agrippant son avant-bras, je tentais de me dégager, mais il me battait en force pure. J’eus alors une autre idée : concentrant mon énergie en moi, je préparais me technique défensive. Sauf qu’au lieu de la libérer progressivement, je décidais de la retenir et de la lâcher d’un coup, comme un kiaï surpuissant.
Le Dakien serrait de plus en plus fort, et je luttais pour à la fois résister à sa poigne et aussi pour retenir la sphère d’énergie que je préparais en moi. Après quelques instants, sentant que je ne pouvais plus la retenir, je la libérais.
- Eruptio !
Je sentis la prise du Darkien se libérer brusquement, et celui-ci fut expédié vers le ciel. Faisant rapidement volte-face, je chargeais une nouvelle attaque.
- Kaméhaméha !
Le rayon énergétique bleu fusa vers lui et le frappa en plein torse, l’envoyant encore plus loin.
Profitant de ce moment de répit, je me tournais vers mon ami.
- Sérû !
Celui-ci était engagé dans une épreuve de force avec son adversaire : campé sur ses appuis, il parait d’une main les coups que le Darkien essayait de lui décrocher avec ses protections hérissées. Sérû répliquait avec des attaques fulgurantes à l’aide de la pointe au bout de sa queue, obligeant son adversaire à parer lui aussi. Sa main gauche était cachée dans son dos : il chargeait un Makkankosappo à l’insu du moche. Celui-ci ne cessait de grogner et de vociférer.
- Tu me soûles, gronda Sérû, je vais te clouer le bec !
Joignant le geste à la parole, il projeta la pointe de sa queue vers le menton de son adversaire pour lui embrocher la tête. Le Darkien fut obligé de faire une sorte de pirouette pour l’esquiver : jetant le haut de son corps en arrière, il effectua un salto pour éviter la lame, et sauta un peu plus loin.
C’est l’ouverture qu’attendait Sérû : profitant de l’espace entre lui et son adversaire, il visa librement et lui expédia son Makkankosappo. Le moche croisa les bras pour parer avec ses protections, mais la puissance de l’attaque le projeta au loin.
- Pas mal, fis-je d’un air appréciateur.
- Il est où, le tien ? me demanda Sérû en se retournant.
- Là-bas, dis-je en me retournant avec un geste vague. Oh merde, le voilà !
Le Darkien jaune, l’air super vénère, me fonçait dessus à toute vitesse.
- Ton copain reviens, on dirait, rigola Sérû.
- Le tien aussi, remarquais-je en désignant une forme approchante au loin.
Sérû se retourna, l’ai blasé.
- Ah ça me gonfle…

[A suivre …]

Sans même nous concerter, Kobe et moi poussâmes nos puissances largement dans le SSJ évolué ; je sentais qu'un jour ou l'autre, cette force serait "normale", le SSJ sans distinction. Mais pour le moment il fallait faire vite, en finir avec nos adversaires. Ils nous fonçaient dessus en opposé : pas question d'esquiver, c'était trop risqué. Kobe tourna à peine la tête.
- Je l'ai le plan C, souffla-t-il. C'est à nous de les encercler.
- Je n'attendais que ça, lachai-je en m'envolant.
Je foncai droit devant moi ; je senti Kobe utiliser le Déplacement Instantané pour briser l'assaut de son ennemi. Le choc contre le mien fut rude. Nous roulâmes à terre, tentant d'attraper l'autre ; lorsque nous fûmes à l'arrêt, je balancai mon dard sans réfléchir, pour mettre un peu de distance entre nous. Le darkien se releva vite, la queue fouettant l'air, prêt à bondir ; j'avais encore un genou au sol.
*Je ne dois pas le laisser prendre de la hauteur !*
A ce moment, je senti une grosse racine sous ma main : les explosions avaient labouré le terrain. Le monstre se jeta sur moi en hurlant, passant par au-dessus comme prévu. Serrant les mains, usant de toute ma force, j'arrachai le tronc à la terre qui vint s'écraser sur la tête de l'alien.
- Faible ! raillai-je. Pitoyable !
Je lancai ensuite un coup de poing dans son flanc ; ma lame passa à quelques centimètres de sa nuque mais il ne pu éviter mon autre poing, en pleine face. Il roula sur plusieurs mètres ; ce répit me permit de regarder vers le Saïyen : mon ami venait de décrocher un formidable coup de genou dans la mâchoire du monstre jaune, qui tituba. Il le propulsa ensuite d'un kiaï bien placé.
*C'est le moment !*
Je chargeai un kikoha, au maximum ; le darkien évita la déflagration de justesse. Mais passant à travers la poussière je l'expédiai d'un coup de pied retourné vers son congénère. Ce dernier se relevait et fut frappé de plein fouet. Toujours en l'air, je levai la main, faisant apparaître un disque d'énergie qui s'applati et se mit à tourner.
- Kienzan !
D'un ample mouvement, il parti vers les deux aliens, décrivant une longue courbe et rasant le sol. Le bleu l'aperçu tout de suite et fit volte-face, son compatriote encore assis. Mais il vit Kobe, les bras tendus, fixant les petits yeux rouges entre ses mains.
- Burning Attack !
La boule de feu fusa à toute blinde, atteignant les monstres avant mon attaque : le darkien se proteja avec les bras ; une explosion balaya les alentours, brûlant tout. Ma scie énergétique entra dans le nuage de fumée ; déjà dissipé, nous aperçumes au même intant le darkien jaune monter en flèche tandis que l'autre tomba lourdement sur les genoux, une trace incandescente sur tout le dos. Puis il s'effondra.

- Vous n'êtes que des cloportes ! rugit-il de rage. Misérable vermine !
Il leva les mains et pointa les doigts dans nos deux directions ; plusieurs salves de Rayons de la Mort fusèrent, à toute vitesse, transpercant même le sol. Kobe évita grâce à quelques pirouettes, j'eûs plus de difficulté mais mes rares blessures guérirent aussitôt. Acquiescant au regard du Saïyen, je chargeai comme lui.
- Makkankosappo !
Pouvant en lancer plusieurs, mes tirs dévièrent les rayons rouges et continuèrent vers le darkien ; il évita les décharges spiralées de justesse. Cependant Kobe apparu devant lui, deux doigts sur le front.
- Makkankosappo !
Le corps inerte tomba dans un bruit sourd. Kobe me rejoignis, haletant autant que moi ; nous stoppâmes notre SSJ, relaxant nos muscles tendus.
- Enfin, dit-il. On a fini par les avoir ...
- Le coup en étau a fonctionné, ajoutai-je. Mais faut vraiment que je me trouve une nouvelle attaque.
Plus loin, le tumulte de la bataille continuait ; puis il y eût des éclats de voix, des cris suivis de clameurs : les soldats commençaient à reculer. Les transports décollaient déjà, emmenant les envahisseurs vers leurs croiseurs.
- Tu crois qu'ils ont détecté la mort des généraux ? demanda Kobe.
- Possible ... dis-je pensif. Ou alors un ordre de retraite.
Les transports montaient toujours à travers les nuages lorsque nous resentîmes sa présence. Nous restâmes là, à attendre, sachant qu'il était inutile de partir. Kail l'avait sûrement aussi perçu mais lui ou les autres ne pourraient rien y faire. Les transports quittaient seulement l'atmosphère quand la capsule traversa les nuages ; nous observâmes un moment le vaisseau foncer vers nous.
- Il a l'air monstrueux celui-là, dit le Saïyen. En comparaison, les deux autres n'étaient pas très forts.
- Il doit être niveau 4, précisai-je.
- T'en as déjà combattu un ? fit Kobe amusé.
- Ouais, enfin il était cybernétisé : ca compte pas vraiment ...
La capsule s'écrasa plus loin, près des deux autres ; le darkien semblait prendre son temps. La porte s'ouvrit dans un chuintement et le monstre sorti du cratère. Il était plutôt petit, une queue longue, n'ayant ni cornes ni pics ; sa peau lisse était d'un blanc violacé, avec des marques rouges sombres brillantes sur la tête, les épaules et le torse, les avants-bras et les tibias, ainsi que des traces noirs sur le visage, le dos, les cuisses et la queue.
Une vrai bête de combat ; il avanca lentement vers nous pour s'arrêter à bonne distance. Ses yeux de feu nous observaient, le visage impassible.
- Là on est vraiment dans la merde, murmura Kobe avec un sourire. Si t'as un plan D ...
- Je me répète : ça me gonfle !

[A suivre ...]

Sujet: Re: La guerre sur Namek Dim 10 Jan 2010 - 20:19

[size=12]Notre nouvel « ami » nous regardait, attendant visiblement que nous fassions le premier mouvement. Sérû et moi reprenions lentement notre souffle après nos combats. Le bruissement de nos auras semblait encore plus fort maintenant que la bataille entre Nameks et Darkiens s’était arrêtée.
- Bon, me fit Sérû, une idée ?
- Je suis curieux de voir ce qu’il a dans le ventre, ce mec…
Sérû sourit.
- Donc pour le premier round, on tape d’abord et on réfléchit ensuite, c’est ça ?
- C’est l’idée, oui…
- OK, ça me plaît bien !
D’une même impulsion, nous nous élançâmes vers le Darkien. Passant devant Sérû, je tendis le poing vers notre ennemi, mais juste avant de porter mon coup, j’utilisais le Déplacement Instantané et passait derrière lui. Sérû avait compris la manœuvre et avait déjà amorcé son coup.
Sauf que cette feinte ne marcha pas du tout. Le Darkien bloqua le poing de Sérû d’une main, se glissa son bras et le frappa à son tour, tout en m’expédiant un coup de pied puissant vers l’arrière. Le souffle coupé, nous ne pûmes réagir lorsqu’il nous attrapa chacun par un bras et nous envoya labourer le sol au loin.
Nous nous relevâmes lentement, fixant le visage impassible du Darkien.
- Va falloir faire des heures sup’, celui-là c’est un vachard !
- Ouais, je te propose qu’on essaye de réfléchir cette fois… Il est rapide.
- T’as une idée géniale ?
- Je cherche, je cherche, me dit Sérû.
Le Darkien fit alors quelques pas pour se rapprocher de nous.
- Vous feriez mieux d’abandonner, gronda-t-il. Vous n’avez aucune chance.
- Vraiment ? Et on peut savoir pourquoi, si ce n’est pas trop demander ?
Le Darkien fit une pause, ses yeux flamboyant plus que jamais.
- J’ai été entraîné spécialement pour vous détruire, tous les deux. Vous ne pouvez pas me battre. C’est ainsi.
J’eus le souffle coupé. C’était la première fois que j’affrontais un adversaire au courant de notre puissance et qui avait autant d’assurance et de certitudes sur sa victoire. Cela dit, ça me gonflait aussi qu’il se foute de nous comme ça.
- Attends, dis-je à Sérû, on ne va pas laisser ce punk nain se foutre de nous comme ça !
- Peut-être qu’il dit la vérité, souffla Sérû.
- Hein ?
- Dark en a marre de nous : les Indésirables 1 et 2, ça te dis rien ? Du coup ils mettent au point une arme spécifique pour nous éliminer, juste nous. Et cette arme, c’est possible que ce soit ce type…
Le Darkien hocha la tête, comme pour confirmer l’hypothèse de Sérû.
- Je sais tout de vous : techniques de combat, mouvements, capacités… J’ai l’avantage.
- Ca suffit, ce mec me gonfle !
Déployant ma puissance, je fonçais vers lui, malgré les appels de Sérû. Arrivé à son niveau, je glissais au sol pour le balayer, mais il esquiva d’un petit saut. Levant le bras, j’attrapais sa cheville et le tirais vers le sol. Il s’appuya sur ses mains, et me frappa au visage avec son autre pied. Basculant vers l’arrière, je le vis se retourner à toute vitesse vers moi et tendre sa main vers ma gorge. Il m’attrapa et me plaqua au sol, qui craqua sous moi. Pour me libérer, je fis appel à ma technique de défense.
- Eruptio !
Le Darkien anticipa les effets de mon attaque : il me lâcha et fit un petit saut vers le haut pour éviter mon attaque énergétique.
Mais il n’avait pas vu Sérû arriver à toute vitesse, épaule en avant : celui-ci le percuta violemment entre les omoplates, l’envoyant voler plus loin. Le Darkien fit une pirouette pour arrêter son mouvement et se retourner vers nous.
- Individuellement, tu es peut-être plus fort, mais nous sommes deux, lui rappela Sérû.
Levant les yeux vers mon ami, je vis qu’il avait déjà chargé une attaque.
- Makkankosappo !
Le rayon léthal fusa vers le Darkien, qui chargea une sphère énergétique noire entre ses mains, au moment où le rayon allait le percuter. Mais au lieu de l’envoyer vers nous pour contrer l’attaque de Sérû, il la garda entre ses mains et fit en sorte que le rayon la percute. Le Darkien luttait contre la puissance du rayon, les muscles des bras tendus, mais sa sphère d’énergie semblait absorber le Makkankosappo de Sérû. Une fois le rayon entièrement englouti, il écarta les mains et la boule d’énergie disparut, aussi vite qu’elle était apparue.
- Balèze… murmura Sérû.
Le Darkien eut un sourire carnassier, et ouvrit grand la bouche. Penchant légèrement le buste vers l’avant, une sphère noire apparut devant son visage. Et soudainement, le Makkankosappo de Sérû en émergea à toute vitesse : cet enfoiré nous renvoyait l’attaque !
Attrapant Sérû par l’épaule, j’utilisais le Déplacement Instantané pour nous dégager. Sauf qu’au moment où nous réapparûmes, le Darkien tourna la tête vers nous et modifia la trajectoire de son rayon, qui fusa à nouveau vers nous.
- Merde !
Poussant Sérû vers le sol, je fis face au rayon, et fit un mouvement rapide de mes deux mains.
- Burning Attack !
Je lâchais alors la sphère incandescente vers le rayon, qui était arrivé à quelques dizaines de centimètres de moi. Les deux attaques entrèrent en collision, et explosèrent dans une grande déflagration d’énergie. Je fis de nouveau appel au Déplacement Instantané pour m’éviter trop de dégâts, mais je fus tout de même touché avant de disparaître.
Je réapparus à côté de Sérû, et tombais à genoux. L’avant de ma tunique était partiellement brûlée, et quelques blessures rougeoyaient sur mon visage, mes avant-bras et mon torse.
- Pourquoi t’as fait ça ? grogna Sérû en examinant rapidement mes blessures.
- Je ne pouvais pas téléporter deux personnes une deuxième fois dans un laps de temps aussi court. Je n’ai pas eu le choix…
- Sauf que le temps que tu as perdu à m’écarter t’a été presque fatal…
- C’était ça ou on se mangeait le rayon.
Me relevant lentement, je tournais la tête vers le Darkien, qui nous observait avec un sourire narquois.
- Cet enfoiré connaissait effectivement les limites de mon Déplacement Instantané…
- Et aussi les caractéristiques du Makkankosappo. Va falloir jouer serré. Merci, en tout cas. Ca va aller ?
- Ouais, ça ira. Visiblement, je suis encore assez rapide pour le moment, dis-je avec un sourire.
- On doit l’attaquer à deux, pas le choix.
Je hochais la tête. Nous nous remîmes face à lui, prêts à attaquer à nouveau.
- Tu sais, dis-je à Sérû, j’avais un plan D, mais on n’aura pas le temps de le mettre en place…
- C’est quoi ? fit-il, le regard toujours fixé sur le Darkien.
- Je t’en parlerais quand on l’aura battu, dis-je avec un clin d’œil.
Sérû me regarda, sourit à son tour et nous nous élançâmes à nouveau vers le Darkien.

[A suivre…]

Sujet: Re: La guerre sur Namek Mer 20 Jan 2010 - 18:15

Des nuages de poussière se soulevaient tandis que nous foncions vers l'alien, qui se mis à nouveau en garde. Notre seule chance était une attaque de front, en équipe ; nous devions utiliser nos différences à notre avantage.
Kobe accéléra encore quelques mètres avant : il atteignit le Darkien qui para ses attaques. Mais avant qu'il ne réplique, j'étais sur lui. Il encaissa mes coups de poings et dû se dégager par une esquive. Cependant il n'eût pas le temps de préparer une attaque, Kobe apparu près de lui. Recommençant le duo, le Saïyen me donna le temps et la diversion pour frapper le monstre de plein fouet. Il s'estompa encore, cherchant à se stabiliser.
*Il faut continuer ! Mais ne pas faire deux fois la même chose ...*
En effet le Darkien devait attendre une téléportation de mon ami ; aussi nous fonçâmes sur lui, l'obligeant à bouger. Il bondit de côté : Kobe posa alors ses pieds dans ma main et je le lancai tel un boulet de canon. Il pu ainsi éviter le virage et prendre l'alien de vitesse. Il fut assez rapide pour stopper son élan ; décontenancé, le monstre peinait à contre-attaquer. Je le percutai violement, l'attrapant à une cheville puis le plaquant au sol. Celui-ci craqua sous le coup ; ensuite je l'enserrai dans le dos, mes bras en étau. Kobe lanca ses coups : on ne distinguait presque plus ses mains.
*Qu'est-ce que c'est ?*
Les cris du Darkien cessèrent et firent place à un hurlement de colère ; des éclairs rouges vifs jaillirent, qui nous propulsèrent plus loin. L'alien retomba à terre, haletant et rageant.
- Vous ne pouvez rien contre moi ! grinça l'extra-terrestre.
- Alors approche ! lancai-je en me relevant.
Kobe n'était pas encore debout, fatigué et blessé de la dernière attaque ; il fallait qu'il prenne un senzu. Mais le monstre leva une main, faisant apparaître une autre boule noire. Cette fois elle s'entoura d'une deuxième, rouge sombre et parcourue d'éclairs. Comme il visait d'abord le Saïyen, je lancai un kikoha ; il détourna alors la sphère qui fusa vers moi : la boule de feu fut comme absorbée. Au même moment, je le vis s'élever du sol et en charger une autre.

- Kienzan ! fis-je sans attendre.
La scie d'énergie parti à toute vitesse ; je bondis à sa suite. Mais lorsqu'elle atteignit la sphère, elle l'entailla, jusqu'à ce qu'elle explose en deux gerbes incandescentes qui brisèrent le disque énergétique. Passant à travers la fumée, le Darkien ne vit que mon poing puis s'en alla labourer la terre déjà retournée. Kobe esquiva la sphère grâce au déplacement instantané ; il réapparu à coté de moi, titubant.
- Prends un haricot ! dis-je en surveillant le monstre qui se redressait.
- Ca va aller, rétorqua-t-il.
Le Darkien nous fusillait du regard ; il eût un petit mouvement de la main : sentant une énérgie maléfique, je tournai la tête et vis la sphère qui nous foncait dessus. D'une main, je poussait Kobe en l'air. Néanmoins je n'eûs pas le temps d'éviter l'attaque : ce fut une explosion qui souffla l'air tout autour ; son diamètre n'était pas grand mais elle libéra une puissante déflagration.
- Sérû ! fit Kobe, le sac de senzu en main.
Il vit le Darkien se relever, tandis que les flammes s'estompaient, ne laissant que des flammèches sur l'herbe. Il redescendit, cherchant à travers la poussière ; il ré-activa le SSJ et projeta un kiaï, obligeant le monstre à se cacher le visage. Kobe me retrouva, respirant difficilement ; sans réfléchir, il avala un haricot et m'en tendit un autre.
- Sérû, dit-il, prends ça vite !
Je me détournai, essayant de me relever ; la douleur me faisait divaguer dans des souvenirs. Par hasard, mes pensées s'arrêtèrent sur le cyborg Asteras. Puis je sentis à nouveau Kobe et le Darkien, qui nous cherchait. Mes mouvements pour me redresser m'arrachèrent des cris de douleur : mon corps se mis à guérir, soignant mes blessures. En un instant j'étais indemne, même si j'avais perdu une grande partie de mon énergie.

Pourtant le monstre restait impassible, prêt à un nouvel assaut.
- Tu ne peux sûrement pas comprendre, lui dis-je lentement. Mais si tu veux vivre alors vas-t-en.
- Ne te donnes pas des grands airs, fit l'alien. Je connais aussi les limites de ta guérison.
- Et Asteras, tu le connais ? coupai-je.
Levant une main, je repensai à mon ancien ami ; un souvenir de nos combats.
- Manges-toi ça, face de rat : Big Bang !
La boule blanche et lumineuse se chargea très vite et bondit vers l'alien à une vitesse folle ; elle explosa, laissant un profond cratère. Le monstre retomba plus loin, roula et s'immobilisa. Il se posa lourdement, écorché et surpris. Kobe s'avanca jusqu'à mon niveau et me donna un senzu.
*Il n'est plus question d'en reprendre ...*
- Maintenant, tu vas savoir qui on est vraiment, lanca Kobe d'une voix grave.
Ses paroles n'avaient plus du tout le ton de la plaisanterie ; il passa en SSJ, poussant au maximum. Je fis de même. Notre force de combat avait augmenté.

[A suivre ...]
700 yeah !

Sujet: Re: La guerre sur Namek Ven 5 Mar 2010 - 13:44

Le Darkien nous toisait toujours, une drôle d’expression sur le visage, un mélange de surprise et de détermination. Après un
moment, il se mit lui aussi en position de combat et chargea son énergie. Une aura rouge sombre s’intensifia autour de lui, prélude au bouquet final de ce combat.
Sérû et moi étions à 100% après avoir pris un senzu, mais le Darkien ne semblait pas avoir trop souffert de notre affrontement jusqu’à présent. Son énergie semblait inépuisable, et l’impression de puissance qu’il dégageait à présent était assez colossale.
Après quelques secondes d’observation, notre adversaire eut un nouveau sourire carnassier qui dévoila ses crocs, puis il leva lentement le bras, l’index tendu. Il traça une sorte de ligne horizontale imaginaire devant lui d’un mouvement du bras. L’espace d’un instant, il eut simplement l’air stupide, mais une ligne blanche se matérialisa peu à peu. Celle-ci s’illumina brièvement, puis des milliers de petits cristaux issus de cette faille se projetèrent vers nous.
- Evite ! me cria Sérû.
Obéissant à son conseil, je fis un bon dans les airs suivi d’une pirouette pour en éviter la première vague. Sérû, lui, roula à terre, et plaqua ses pieds et ses mains au sol pour se stabiliser. Derrière lui, sa queue se dressa, pointe dehors : il ressemblait à un scorpion. Il para les « cristaux » avec la pointe de sa queue, tout en basculant souplement son poids d’un côté à l’autre pour éviter ceux qui passaient le plus bas.
De mon côté, je multipliais les téléportations et les acrobaties pour éviter ce nouveau piège, juste au dessus de Sérû.
Pendant ce temps, le corps du Darkien s’entoura d’une fine pellicule blanche, semblable à la couleur de son attaque. Il s’élança vers nous, au milieu des minuscules projectiles, et nous attaqua au corps à corps.
Ce ne fut pas une mince affaire de lutter contre lui tout en évitant les projectiles, qui semblaient ne pas l’affecter, car derrière lui, la ligne qu’il avait « tracée » continuait de cracher son attaque mortelle.
Toutefois, nous étions deux contre un, et un coup de pied de ma part vivement expédié en direction de sa tête l’obligea à se courber et relâcher sa garde un instant. Vif comme l’éclair, Sérû en profita : il se redressa un clin d’œil derrière le Darkien et lui expédia une attaque à l’aide de sa queue. Il visa un point vital, mais notre adversaire était très rapide et eut le temps de bouger : la lame transperça son épaule au lieu du cœur.
Le Darkien poussa un cri et se téléporta à une dizaine de mètres de là pour se dégager. Immédiatement, l’attaque des « cristaux » cessa. Sérû vint se placer à côté de moi, face à notre adversaire.
- T’es blessé… constatais-je.
De fines plaies luisaient sur son dos, sa nuque et l’arrière de son crâne, séquelles des « cristaux » qui l’avaient frappé quand il s’était redressé, exposant son corps à l’attaque.
- Ouais je sais, ça va passer.
En effet, son pouvoir de soin s’activa, et les plaies disparurent.
- C’était con, t’aurais pu te faire avoir comme ça, soufflais-je.
- L’attaque avait perdu beaucoup de puissance, je ne risquais pas grand-chose. Et puis ça valait le coup, puisque je l’ai touché.
En face de nous, le Darkien se tenait l’épaule, un mince filet de sang coulant entre ses doigts. Il ôta sa main, examina rapidement la plaie, puis se redressa pour nous faire face.
- Abandonne, lui conseilla Sérû. On finira par prendre l’avantage, ce n’est qu’une question de temps…
- Ce ne sont pas des tentatives aussi vaines qui vont me tuer, railla le Darkien.
- C’est inutile, répéta Sérû. On t’offre une chance de quitter Namek en vie, ne sois pas idiot !
L’alien continua à hocher la tête en signe de dénégation. Sérû poussa un soupir, et tendis le bras vers lui.
- Dans ce cas…
Ramenant mes mains vers l’arrière, je chargeais moi aussi une attaque : mon Kaméhaméha. Tournant la tête vers mon ami, je le vis faire un imperceptible mouvement des yeux dans ma direction. Je hochais faiblement la tête, comprenant son message.
En face, le Darkien se tassa un peu sur lui-même, prêt à encaisser les attaques. Quand à moi, j’attendais le signal de Sérû.
- Big Bang ! cria-t-il.
Immédiatement, j’utilisais le Déplacement Instantané pour me téléporter derrière le Darkien. A peine réapparu, mon attaque fusa.
- Kaméhaméha !
Le Darkien regarda alternativement les deux attaques qui fusaient vers lui. Il replia ses bras sur son torse, comme résigné, attendant le choc. Sauf qu’au dernier moment, juste avant l’impact, il poussa un hurlement et écarta les bras, paumes tournées vers les flux d’énergie.
Dans une démonstration de force et de puissance hallucinante, il bloqua les attaques d’une main, les muscles de ses bras contractés au maximum. Son grand cri de détermination et de rage résonnait au milieu du tourbillon d’énergie.
Sérû et moi poussâmes encore plus, augmentant la puissance de nos attaques. Jetant toute nos forces dans nos rayons énergétiques, nous tentions de broyer le Darkien et de mettre un terme au combat.
La confrontation de puissances dura de longues secondes, et le Darkien tenait bon. Au bout d’un moment, Sérû et moi ne pûmes plus maintenir nos efforts, et nos attaques cessèrent.
Une fois la poussière dissipée, nous vîmes le Darkien.
*Impossible ! Il est encore debout !*
Jetant un coup d’œil vers Sérû, je vis que son visage exprimait le même ahurissement. Notre adversaire se tenait debout, haletant, les bras en croix, la tête inclinée. Brûlé sur tout le corps, ses mains et ses avant-bras étaient les parties de son corps qui avaient le plus souffert. Il resta un moment immobile, puis il baissa les bras le long de son corps, avant de chanceler et de tomber sur les genoux.
Réagissant dans l’instant, je me téléportais à nouveau et apparus à côté de lui. Je l’immobilisais en bloquant ses mains dans son dos, et posais une main sur sa nuque, poussant sa tête vers l’avant. Il ne semblait même plus en mesure de résister à une simple prise au corps.
Sérû s’avança lentement, et se posta devant lui. Il leva les yeux vers moi et m’interrogea du regard. Me voyant hocher la tête, il soupira.
- Tu as eu ta chance, dit-il en sortant son dard. Tu es un adversaire formidable, mais ta vanité et ton arrogance t’ont conduit à ta perte…
J’ôtais alors ma main de sa tête, et Sérû frappa trois fois. Trois frappes chirurgicales. Trois flashs lumineux. Cœur, cou, front. Le sang ne coula quasiment pas. Je lâchais le Darkien, et celui-ci tomba en avant, face contre terre.
Je me remis debout, face à Sérû. Celui-ci regardait la dépouille de notre adversaire, à nos pieds. Je savais qu’il répugnait à ôter la vie, son côté Namek sans doute… Je vins me placer à côté de lui, et posais une main sur son épaule.
- Viens, lui dis-je, c’est fini. Allons voir l’étendue des dégâts chez les Nameks et les Saïyens…

[A suivre…]

Dernière édition par Raphaël_144 le Sam 8 Jan 2011 - 14:18, édité 3 fois

Au loin, il y avait des panaches de fumée qui s'élevaient ; Kobe et moi ne mîmes que quelques minutes pour rejoindre le champ de bataille. Suite à la mort du général de Dark, les officiers avaient pris la fuite, laissant les soldats se débrouiller : la plupart avaient pu monter dans les vaisseaux mais d'autres s'étaient enfuis. Nous nous posâmes près du centre de commandement improvisé.
- Ah, Kobe ! s'exclama Dotaius. Te voilà !
Le vieux Saïyen nous acceuillit avec un bras en écharpe et en boitant.
- Vous n'êtes pas trop blessé ? demanda Kobe.
- Bah, c'est rien, répliqua-t-il. je suis plus tout jeune ...
- Je vois avec soulagement que vous vous en êtes sortis, fit Tundo en nous rejoignant.
Ils passèrent alors les minutes suivantes à nous expliquer le déroulement de la bataille et que certains aliens s'étaient enfuis dans les plaines de Namek.
- Mais mes soldats vont les rattrapper, ajouta Dotaius.
- Où est Kail ? demanda Kobe.
- Avec les guérisseurs, répondit Tundo ; il aide comme il peut.
Nous partîmes à la recherche du Namek. Nous arrivâmes dans un camp de soin, la bataille ayant fait beaucoup de blessés.
- Heureusement, ce sont des blessures superficielles ... remarqua Kobe.
- Mais il y a eu des morts, indiqua Kail en nous rejoignant.
Il était faible mais indemne. A côté gîsaient des corps sous des draps ; la plupart étaient des Saïyens.
- Je dois dire que notre opinion d'eux a changé, avoua Kail. La moitié sont morts pour avoir protégé les notres.
Dans un passage, il y avait Mépo, le guerrier bronzé ; il se tenait sur un petit tabouret entre deux corps, une grande épée dans un foureau et enveloppée d'un drap taché de sang était posée devant lui. Il ne semblait pas blessé.
- Je suis soulagé de voir que vous êtes vivants, dit-il simplement.
- Où sont Zraife et Ognare ? demanda Kobe.
Il indiqua les deux corps à côté de lui : il nous raconta alors qu'ils avaient abattu beaucoup de soldats mais que les cyborgs furent trop forts.
- Ils sont fiers d'avoir sacrifié leur vie dans la bataille ; il n'y a pas de plus grand honneur pour nous. C'est pour ça que Dotaius combat encore ! fit-il en plaisantant.
Il se leva et prit l'épée ; je vis qu'il avait un nouveau grade, posé vite fait sur l'épaule. Il était à présent l'un des seconds de Dotaius. Il s'avanca et me tendis l'épée en m'expliquant que c'est ce qu'avait voulu Zraife avant de mourir. Je la pris sans réfléchir, ne sachant pas ce que je pourrais en faire.
Puis nous retournâmes au centre de commandement.

Les Namek étaient en train de retourner vers les villages ou de nettoyer le terrain ; un peu plus loin des colonnes de prisonniers étaient entourées par les Saïyens qui étaient revenus. Dotaius leur faisait un petit discours, leur laissant le choix entre rejoindre ses rangs ou être envoyés sur Végéta.
- Tu parles, me souffla Kobe, c'est la mort assurée !
- Mais en même temps il va pas les laisser partir, remarqua Mépo.
Beaucoup des prisonniers refusèrent et voulurent se battre ; il furent promptement tués sur place. Lorsqu'enfin la calme revint, la plupart acceptèrent de rejoindre le général, ayant été de toute façon enrolés de force dans l'armée darkienne. Mais pour éviter les trahisons, il furent marqués par le sceau des déserteurs de Dark.
Puis Tundo et les autres nous rejoignirent, discutant de l'issue de cette bataille.
- Je pense que nous avons un peu de temps avant que Dark réagisse à cette défaite, conclua-t-il.
- Ils vont surtout essayer de cacher cette histoire, ajouta Dotaius. Mais nous ne pourrons rester très longtemps quand même. Maintenant que nous avons une flotte suffisante, on va pouvoir titiller les planètes prises par les darkiens.
- De cette façon, il devront se concentrer sur une cible fantôme, fit Mépo. Et cela calmera peut-être un peu Végéta pour qu'ils mettent au point une vraie stratégie ...
- Et nous aurons le champ libre pour faire de l'infiltration au coeur de Dark, remarqua Kobe.
- Mais avant de rejoindre notre contact, faut être sûr de notre force.
Nous distcutâme encore un moment des manoeuvres à faire puis nous sortîmes.

Les troupes de Dotaius se mirent à l'écart, prêtes à partir ; les Namek pourraient se répartir sur leur monde. Enfin Kobe et moi avions le temps nécessaire pour mettre au point notre tactique.
- Bon, fit le Saïyen. Au moins, les tensions vont baisser sur Végéta.
- Mais faudra pas non plus raser Dark : le but c'est d'éliminer les dirigeants. Qui sont les plus forts il me semble.
- En tout cas, une fois dedans, resortir sera difficile ...
- Bah, on a encore le temps de voir. L'empire darkien est tellement éparpillé et a tellement de problèmes internes qu'on peut voir venir.
Nous retournâmes dans une maison Namek pour nous reposer et aviser de nos futurs plans.

[Terminé. A noter !]

[Suite dans Base de lancement - Départ de Kobe et Sérû]

Kobe gagne 15 pts dans chaque cara, 17pts en atk et def.
Seru gagne 12 pts dans chaque cara, 13pts en atk et def.

Une fois de plus vous avez géré je suis content de mes fréros. Very Happy

» Mission de Kobe sur Namek
» Les saiyen de Namek