Aventure de Kobe

J'étais donc de retour sur la planète qui m'avait vu grandir. En un instant, je fus envahi par les souvenirs. C'était là que je me sentais vraiment chez moi. Je cherchai alors l'esprit du vieux Yardrat qui m'avait élevé. Je le reconnus très facilement, et le Déplacement Instantané m'emmena auprès de lui. Il était dans le village du grand chef de Yardrat. Il ne parut pas surpris de me voir.
- Je t'ai senti arriver, fit-il. Je suis content de te revoir.
- Moi aussi...
Je sentis ma gorge se serrer. Ce petit être était comme mon grand-père, et il comptait énormément pour moi, autant que ma mère. Il m'arrivait à peine à la taille, et il me tapota la cuisse.
- Alors, qu'est-ce qui t'amène ?
- Le commando de Dark, répondis-je, incrédule. Ils ne sont pas là ?
- Oh, ils sont venus, mais ils n'ont pas eu le temps de rester. Ils avaient des choses plus importantes à faire. Je ne sais pas s'ils reviendront...
- Je resterai pour m'assurer que tout ira bien pour toi...
Il sourit et m'invita à la suivre. Je vis alors qu'il se rendait dans la maison du grand chef de Yardrat. Il m'expliqua qu'ils allaient tenir un conseil à propos de la venue de ce commando. En arrivant, il me dit que je n'étais pas autorisé à y assister : je l'attendis donc dehors. La délibération dura un petit moment, puis il sortit.
- Alors ? demandais-je. Qu'avez-vous décidé ?
- Nous sommes un peuple pacifique, nous tenterons la diplomatie. De toutes façons, nous ne sommes pas en mesure de résister à des guerriers terribles comme eux. Mais ne parlons pas de ça. Raconte-moi ce que tu as fait depuis que tu es parti...
Tout en le raccompagnant chez lui, je lui racontai ce que j'avais vécu : la Terre, Tortue Géniale, ma rencontre avec Sérû, la Tour Karin, le championnat d'Arts Martiaux, mon retour sur Végéta, ma mère et le Tournoi de Végéta. Arrivés chez lui, je lui fis part de mon inquiétude à propos de ce commando.
- Ne te fais pas de souci pour moi. Ils ne sont peut-être pas venus pour nous détruire...
- Mais si c'est le cas, comment vous défendrez-vous ?
Il ne répondit pas. Son silence en disait long, aussi décidais-je de rester pour protéger les habitants de Yardrat. Et j'allais m'entraîner encore plus...

Un mois après mon retour sur Yardrat, je commençais à me dire que le commando ne reviendrai pas, et que je pouvais retourner sur Terre pour retrouver Sérû. Il me manquait et j'avais envie de le revoir, de pouvoir à nouveau rigoler et vadrouiller avec lui. Mais une nuit, je fus réveillé par le vieux Yardrat : il avait l'air inquiet.
- Le chef dit que le commando est de retour, et qu'ils attaquent le village. Tu dois y aller !
- Mais ... Et toi ?
Il habitait dans un petit village assez éloigné de la « capitale ».
- Ne t'inquiète pas, ils ne viendront pas jusqu'ici. Ou du moins, pas tout de suite...
- Je ne peux pas te laisser...
- Vas-y maintenant ! Tu dois sauver le chef de Yardrat !
Il ne me laissa pas discuter, et je partis immédiatement. Je le vis au loin me faire un signe de la main, puis il fut englouti par la nuit. Il me fallut près de 20 minutes de vol pour rejoindre la ville. C'était un véritable chaos : des maisons brûlaient, des Yardrats couraient dans tous les sens. J'en arrêtai un pour lui demander ce qui se passait.
- Le commando est là ! Ils sont revenus !
- Où ? Combien sont-ils !
- Cinq ou six ici, mais je crois qu'ils sont plus nombreux en réalité ! Ils y en a des très forts !
Je le laissai partir, puis je me concentrai sur des esprits étrangers. Je réussis à les trouver rapidement. Le Déplacement Instantané m'emmena près d'eux. J'apparus à côté d'un petit groupe de guerriers, qui s'amusait à effrayer les habitants et à détruire des maisons. Ils étaient cinq : un petit rouge avec deux grandes cornes, un géant vert, deux bleus identiques avec des bras très longs et des yeux rouges, et un autre, de taille moyenne, avec de longs cheveux oranges. Le géant me vit arriver.
- Hé, les gars ! Regardez qui vient nous voir !
- Mais c'est un Saïyen ! fit l'un des deux bleus. Un Saïyen habillé en Yardrat !
- Partez de cette planète. Je parle sérieusement...
Ils s'esclaffèrent. Le petit rouge se tourna vers moi.
- Ne reste pas là, petit. Tu sais, on n'apprécie pas trop les Saïyens...
- C'est moi que tu traites de petit ? Tu t'es vu ? 1m20 les bras levés...
Les autres se mirent à rigoler, et le petit rouge paraissait furieux. Je n'avais pas l'intention de me laisser faire.
- Tu vas payer pour ton insolence...
- Vaut mieux être insolent que ridicule...
Le reste du groupe s'écarta, et nous nous retrouvâmes en face à face. Celui aux cheveux oranges avait l'air agacé.
- Nous n'avons pas le temps de nous amuser... Sieko, dit-il au petit rouge, occupe-toi de lui. Tito et Toti, vous restez au cas où, ajouta-t-il aux deux jumeaux.
Il se tourna ensuite vers le géant vert.
- Hada, tu viens avec moi : on a une population à anéantir...
- Oui chef, dit-il.
J'amorçai un mouvement pour les empêcher de partir, mais le petit rouge me barra le passage.
- Toi, tu restes ! Je vais t'écraser !
Impuissant, je vis les deux autres s'éloigner.
*Merde ! Je vais devoir battre ces trois-là très vite, surtout que les deux autres m'ont l'air d'être les plus puissants*
Le petit rouge se mit en position, et je fis de même. Il me fonça dessus, le poing en avant, mais je l'esquivai en sautant sur le côté, et lui décrochai un coup de genou dans le ventre. Il en eut le souffle coupé, et tomba au sol. Il se releva, haletant.
- OK, t'es pas mauvais. Je vais même devoir me battre à fond ! Tu vas voir !
Il cria et développa sa puissance. Elle était importante, mais pas aussi élevée que la mienne.
*Je l'aurai !*
Il me lança un kikoha que je parai d'une seule main. Puis je fis parler ma vitesse en lui fonçant dessus. Il ne put éviter mon coup, et vola quelques mètres plus loin, dans une maison en ruines. Les deux jumeaux eurent l'air surpris. Sieko sortit des décombres, l'air mauvais.
- Comment oses-tu me ridiculiser comme ça ? Tu vas me le payer !
- Mais oui...
Il me fonça à nouveau dessus, mais je me téléportai au dessus de lui. Il ne vit pas tout de suite, mais mon coup de pied le toucha au dos. Il vola contre un mur, et glissa contre. Il se releva, la face en sang. Du sang bleu.
- Qu'est-ce que t'es, au juste ?
- Un guerrier de Dark, vociféra-t-il. Alors prend garde à toi !
Il pointa son doigt vers moi, et je vis une lueur rouge apparaître au bout.
- Rayon de la mort ! cria-t-il.
*Putain de...*
Le rayon quitta son doigt très rapidement. J'eus tout juste le temps de l'éviter, et il troua ma tunique. Il ne rigolait pas. Mais je n'avais pas de temps à perdre. Alors que j'étais encore en train de tomber sur le côté après avoir esquivé son rayon, je me téléportai derrière lui. Je lui attrapai les cornes, le tenant à bout de bras. Il se débattit, donnant des coups de pied dans le vide, mais je lui brisai la nuque d'un coup de genou surpuissant. Il mourut sur le coup. Je me tournai face aux jumeaux bleus, tenant le petit rouge en l'air par le col de son armure. Sa tête faisait un angle droit avec son corps. Les deux autres me regardèrent, ahuris. Puis je jetais le corps de Sieko dans le feu qui brûlait une maison. Les deux autres le regardèrent se consumer, puis ils se mirent face à moi, ensembles, un sourire aux lèvres.
*Super ! Deux pour le prix d'un...*

[A suivre]

Tito et Toti étaient face à moi, parfaitement symétriques. Avec le même sourire idiot sur les lèvres. Je ne savais pas qui était qui, et d'ailleurs je m'en foutais : je perdais du temps. Hada et son chef étaient sûrement en train de massacrer tout le monde.
- Alors, le Saïyen ? grogna l'un des deux. Pas trop fatigué ?
- Tu as réussi à tuer Sieko, mais tu ne nous aura pas, renchérit l'autre.
- Bof, vous n'êtes que deux, ça ira...
Ils ricanèrent en se regardant.
*Je n'aime pas ça... Ces deux débiles doivent avoir un plan...*
- Dédoublement ! crièrent-ils d'une même voix.
Les deux jumeaux se clonèrent, ce qui fit que je me retrouvais face à quatre guerriers.
*Je n'aime vraiment pas ça...*
Ils se mirent en position autour de moi, en carré. Je n'arrivais pas à les surveiller tous en même temps. Deux d'entre eux m'attaquèrent en me chargeant. Je fis un saut pour les éviter, mais j'avais à peine atterri que l'un des deux autres me balaya. Je me retrouvai au sol, face contre terre, et le dernier me sauta sur le dos pour m'immobiliser. Il me releva, me tenant les bras, et je me retrouvais face aux trois autres. Ils m'enchaînèrent de coups au visage, au ventre, au thorax. Ça pleuvait dans tous les sens. Je résistai tant bien que mal, mais ils frappaient fort. D'un puissant mouvement du bassin, je parvins à me retourner, et celui qui me tenait se prit une volée de coups dans le dos. Il me lâcha dans un cri et tomba au sol. Les autres se ruèrent sur moi, mais je m'envolais. Je chargeai alors mon attaque.
- Kaméhaméha !
Le puissant rayon énergétique partit vers le sol. Les trois guerriers valides l'esquivèrent, mais celui resté au sol fut broyé dans un grand cratère.
*Plus que trois...*
Dans un rugissement de rage, deux d'entre eux s'envolèrent pour m'attraper, mais j'utilisai le Déplacement Instantané pour me retrouver derrière le dernier. Je l'immobilisai et m'en servais comme bouclier. Mes adversaires restés en l'air chargèrent leur attaque en même temps.
- Rayon de la mort ! crièrent-ils d'une même voix.
Les deux attaques partirent vers nous. Elles étaient impossibles à éviter, je dus donc me téléporter pour les éviter. Elles traversèrent le corps du guerrier que je tenais, le tuant sur le coup, et l'un des rayons me toucha à la cuisse avant que je ne puisse totalement disparaître. Je réapparus plus loin, et je tombais sur un genou.
- Tu abandonnes ?
- Tu ferais mieux, ajouta l'autre. Tu es blessé...
- Jamais ! Et pis quoi encore ?
Je fanfaronnais, mais j'étais dans une position critique : ils étaient encore deux, et j'étais touché.
*Si seulement j'avais le pouvoir de guérison de Sérû...*
- Bon, si tu ne veux pas, on va en finir avec toi !
Ils s'envolèrent et se mirent à m'envoyer une série de Vagues Déferlantes. Je réussis à les éviter et je plongeai dans un fourré, derrière un rocher. Ils continuèrent à mitrailler le sol, générant une quantité impressionnante de poussière, et donc ne me virent pas me cacher. Profitant de ce moment de répit, je chargeai un Makkankosappo. Lorsqu'ils arrêtèrent leurs attaques, ils attendirent que la poussière se dissipe, et me cherchèrent du regard. Je les entendis discuter.
- Tu le vois ?
- Non... Je crois qu'on l'a eu : je ne sens plus son aura...
- Allons retrouver le chef, alors.
Je sortis la tête de derrière le rocher et je les vis s'éloigner. Ils me tournaient le dos, alors je pus attaquer dans problème.
- Makkankosappo !
Mon attaque perfora le crâne de l'un des guerriers, qui tomba au sol. L'autre s'arrêta, muet d'horreur, et se retourna.
- Toi ! Tu as tué mon frère ! Je vais t'anéantir !
Je lui fonçai dessus, et il me lança une série de kikohas, le visage déformé par la fureur. Je continuai à avancer vers lui à toute vitesse, en évitant ses attaques grâce à la téléportation. Je lui décrochai alors un coup dans le ventre. Il se courba en deux sous le choc. Je plaçai ensuite une manchette dans son dos qui le renvoya au sol. Il s'écrasa par terre, et je lançai une attaque pour l'achever.
- Kaméhaméha !
Le rayon le broya, comme pour son clone. Je redescendis au sol, mais le douleur à ,ma cuisse me fit tomber. A genoux, je reprenais lentement mon souffle. J'avais réussi à battre Sieko et les deux jumeaux. Combien de temps s'était écoulé entre maintenant et le départ de Hada et du chef, je n'en savais rien. Mais je devais les retrouver. Je me concentrai sur l'esprit du chef, et le Déplacement Instantané m'emmena près de lui. Il s'amusait à détruire un village, mais se figea en me voyant.
- Tiens, tiens ! Tu es là ? Tu as survécu ?
- Oui ! Quittez cette planète, ou vous mourrez comme vos hommes !
Il se contenta de ricaner, et regarda par-dessus mon épaule. Je reçus un coup violent à la tête, et je m'écroulai au sol. J'avais oublié le gros vert. J'entendis le chef parler.
- Laisse-le là, le village brûle, les flammes finiront bien par l'atteindre. Continuons...
Je le vis se tourner, puis ce fut le noir complet...

[A suivre]

Combien de temps j'étais resté inconscient, je ne le savais pas. J'étais couché dans la boue, et ma tête me faisait un mal de chien. Je m'assis tant bien que mal, et il ma fallut quelques secondes pour me rendre compte qu'il faisait nuit et qu'il pleuvait à torrents. Je regardai autour de moi, et je vis des maisons Yardrats complètement détruites. Alors tout me revint en mémoire : le commando, mes combats, Hada et le chef qui m'avaient laissé ici, au milieu du feu.
*La pluie à dû l'éteindre...*
Ils s'étaient à nouveau enfuis. Je me mis debout et poussai un cri : j'avais oublié la blessure à ma cuisse. Je regardai à nouveau autour de moi pour tenter de me situer. Je vis alors dans les décombres des cadavres : femmes, enfants, hommes Yardrats, tous y étaient passés. Ils n'avaient fait aucune distinction. Je serrai les poings de colère, et le sang bouillonnait dans mes veines.
*Ils vont me le payer cher !*
Puis brutalement, je me mis à penser au vieux Yardrat qui m'avait élevé. Comment allait-il ? J'eus soudain peur pour lui, et je m'envolai vers son village aussi vite que mes blessures me le permettaient. Je ne parvins pas à évaluer mon temps de vol, car la peur me dévorait le ventre, et je n'arrivais pas à penser à autre chose. J'arrivais en vue de son village, et le choc me cloua sur place : les maisons étaient en ruine, et la pluie éteignait les dernières flammes.
*Non, pitié, non...*
Je me dirigeai vers la maison du vieux Yardrat, et je tombai à genoux : il gisait là, dans la boue, devant les décombres de sa maison. Je rampai vers lui, des larmes me brûlant les yeux. Arrivé à son niveau, je le pris dans mes bras, secoué de tremblements incontrôlables. Il remua faiblement, se tourna vers moi et m'adressa un faible sourire. Puis il poussa un soupir et partit pour l'autre monde. Et je restai là, à genoux, tenant son corps inerte dans mes bras, dévoré par le chagrin. Je le reposai au sol, et me relevai pour faire quelques pas. C'est alors que je pris conscience de sa mort : la douleur me submergea,. Elle se transforma peu à peu en colère : contre moi-même, car je n'avais pas pu le sauver, et contre ce commando qui avait tout détruit. Mon hurlement de rage déchira la nuit.
- HAAAAAAAAA !!!
Je déchaînai ma puissance, attisée par ma colère et par ma douleur. Quelque chose se brisa en moi, et ma force augmenta brutalement. Le sol se mit à trembler, de plus en plus fort, des pierres se mirent à voler. Mes cheveux se dressèrent sur me tête, devenant jaunes, comme mes sourcils, comme ma queue. Mes pupilles devinrent vertes. A ce moment, je sentis que j'étais devenu tout puissant. Je sentis qu'il n'y avait plus aucune limite à mon pouvoir. J'allais retrouver ce commando et me venger, leur faire payer ces atrocités. La vengeance ne guérit pas les blessures, mais elle les aide à ne plus s'infecter. Je m'envolai à la recherche de ce commando. J'étais guidé par ma haine et ma douleur. Je n'avais même pas pris conscience que j'avais passé le stade de Super Saïyen. Plus rien ne m'importait, sinon de massacrer tous les guerriers de Dark présents sur cette planète. Je n'avais jamais volé aussi vite de ma vie, et je voulais d'abord retrouver le chef. Il me fallut peu de temps pour le localiser, et je me posai près de lui, les traits déformés par la fureur.
- Tiens, ricana-t-il, tu es de retour ? J'aurais dû me douter que la pluie allait te sauver des flammes. Tu as changé de look on dirait...
- Toi et ton gros, je vais vous massacrer ! Vous allez regretter d'avoir mis les pieds sur cette planète !
- Hada ! Tu as entendu ? Donne-lui une nouvelle leçon...
Hada fit craquer se doigts et s'avança vers moi. Il me décrocha un coup de poing, mais je l'arrêtai et lui broyai la main. Il se mit à crier, tombant à genoux devant moi. Puis je me mis à le frapper de ma main valide, de mes pieds, de plus en plus fort. J'avais oublié ma douleur à la cuisse. Les coups pleuvaient, et bientôt, il fut réduit en charpie : je lui avais brisé tous les os. Il tomba sur le sol comme un mollusque, et je détruisis son corps avec une attaque énergétique. Après ça, je me tournai vers le chef. La pluie continuait à tomber sur l'aura d'énergie pure autour de moi. Le chef parut soudain terrorisé. Il poussa un cri et se retourna pour s'enfuir à toutes jambes.
- Tu vas mourir par le feu ! tempêtais-je. Comme tous ceux que tu as tué aujourd'hui !
Il se mit hurler et courra encore plus vite. Je fis des mouvements rapides de mes mains, pour finir les paumes tournées vers lui, pouces et indexes joints.
- Burning Attack !
Une immense boule de feu apparut, et je la lançai dans sa direction. Il se retourna juste pour la voir arriver sur lui. Il fut vaporisé au moment où elle l'atteignit.
Je passai le reste de la nuit à traquer et à tuer les membres du commando. Au petit matin, je revins au village du vieux Yardrat. A la vue de son corps, ma colère s'estompa et le chagrin repris le dessus. Ma transformation cessa, et je revins m'agenouiller près de lui.
*Je suis désolé...*
Je le pris dans mes bras, et je décidai de l'enterrer afin de lui offrir une sépulture décente. Une fois ce travail accompli, je restai devant sa tombe, en larmes...

[A suivre]

Je passais plusieurs jours à errer sur la planète, à la recherche d'éventuels survivants. J'avais pris un sacré coup au moral : c'était tout un pan de ma vie qui s'était écroulé lors de cette nuit de cauchemar. Je restai donc sur Yardrat pour aider les gens à rebâtir leurs maisons, mais aussi parce que j'étais persuadé que des guerriers de Dark allaient revenir : sans nouvelle de leur commando, ils allaient sûrement se poser des questions. J'avais un moment envisagé d'aller chercher Sérû pour qu'il vienne m'aider, mais j'avais trop peur de laisser la planète sans surveillance, même pour une heure.
J'essayais aussi de comprendre ce qui m'était arrivé cette nuit là, pourquoi je m'étais transformé. Puis je finis par me rappeler que j'avais vu Darkos faire ça sur Terre, avant que je n'aille lui parler de Tortue Géniale. J'avais essayé plusieurs fois d'atteindre à nouveau ce stade, sans succès. Darkos avait l'air de savoir le faire sur commande, mais je n'avais pas le facteur permettant d'y arriver.
Les quelques survivants de l'attaque s'étaient regroupés dans une ville, où des maisons avaient été reconstruites. Par chance, le grand chef de Yardrat avait pu en réchapper, et dirigeait ainsi les opérations. La vie reprenait petit à petit, au fil du temps.
Mais mes craintes finirent par se réaliser : un vaisseau arriva sur Yardrat un matin. Les gens se barricadèrent chez eux, et je dus faire face seul. J'avais continué à m'entraîner, et je m'étais soigné, mais je me voyais mal affronter tout un groupe de guerriers de Dark seul. La passerelle émit un sifflement, et s'ouvrit lentement. Des guerriers en sortirent. Ils étaient sept : un petit bleu avec un crâne allongé et des yeux jaunes entouré par six guerriers, tous identiques. Ils étaient immenses, avec une peau très pâle et quelques cheveux oranges. Le petit bleu me vit et s'avança vers moi.
- Bonjour. Tu es un Saïyen, n'est-ce-pas ?
- Effectivement. Que venez-vous faire ici ?
- Je suis à la recherche de mes hommes, dit-il calmement. Je suis sans nouvelles depuis un moment, alors je m'inquiète...
- Vos hommes ne sont plus là, coupais-je. Ils sont morts.
Je lus dans son regard qu'il comprit que c'était moi qui les avait tués.
- Intéressant, fit-il. Même le capitaine Biak ?
Je ne savais même pas de qui il parlait.
- Ils sont tous morts, je vous ai dit. Maintenant, repartez d'ici.
- Je ne pensais pas un Saïyen capable de cet exploit... Tu dois avoir un potentiel assez élevé.
Je ne répondis même pas. Je jetai un coup d'oeil aux autres, qui me regardaient d'un air idiot.
- Pourquoi as-tu tué mes hommes ? Ils t'avaient offensés ?
- Ils ont tué des Yardrats, ça me semble être une raison suffisante...
- Pourquoi avoir protégé ce peuple ?
- Ils m'ont élevé...
Je lui jetai un regard dur.
- C'est vous qui avez ordonné ce massacre ?
Il ne répondit pas, mais je sentis que c'était lui. Mon sang se mit à bouillonner dans mes veines, et je serrai les poings.
- Veux-tu te joindre à moi ? J'ai besoin d'un lieutenant puissant...
*Il se fout de moi là !*
- Vous pensez franchement que je vais accepter ? Vous êtes fou !
- Dans ce cas...
Il claqua des doigts, puis retourna en arrière. Deux gros s'avancèrent vers moi, un sourire goguenard sur les lèvres. Je me mis en position, prêt à riposter. Ils étaient l'un à côté de l'autre, en face de moi. Ils levèrent leurs poings en même temps pour frapper, mais je fus plus rapide : je passai sous leurs bras et les frappai au ventre d'un coup puissant et vif.
- Rheuh !
Le même son sortit de leur bouche et il tombèrent au sol, face contre terre, se tenant le ventre. Ils ne bougeaient plus. Le petit bleu n'eut pas l'air surpris. Au contraire, il eut un sourire satisfait. Il leva ensuite la main, et les quatre autres soldats s'élevèrent dans les airs, l'air surpris. Le petit bleu serra le poing, et ils explosèrent en même temps. Il se remit face à moi, avec le même sourire aux lèvres.
- Pourquoi les avez-vous tués ?
- Ils étaient trop faibles, ils ne me servaient à rien. Je n'allais tout de même pas m'encombrer de poids morts, non ?
La puissance de ce guerrier me stupéfiait. Je n'avais jamais rencontré une force comparable, sauf chez Darkos. Il sourit encore plus.
- Tu as peur, n'est-ce-pas ? Je le sens...
- Non...
- Si, je le sais. J'ai assez de puissance pour détruire cette planète, et c'est ce que je ferai si tu ne me bats pas...
Je me retrouvai à nouveau dans la peau du héros. Je détestait ça. Mais c'était surtout lui que je détestait, à ce moment précis.
- Qui es-tu ? me demanda-t-il.
- Mon nom est Kobe. Et vous, qui êtes-vous ?
- Je m'appelle Kawer, Général de Dark. C'est étrange, ton nom me dit quelque chose...
Un Général. J'étais tombé sur un morceau. Le combat n'allait pas être facile du tout...

[A suivre]

Kawer me regardait, confiant. Il me fit signe d'approcher, mais je n'en fis rien. Il ricana, puis s'élança vers moi. Il était très rapide, et j'avais du mal à parer ses coups. Il finit par m'envoyer au sol, avec un balayage. J'esquivai son coup de pied en roulant sur le côté, puis je me téléportai derrière lui. Il se retourna juste à temps pour voir mon pied lui arriver dans la figure. Il tomba aussi par terre. Lorsqu'il se releva, il ne riait plus. Il essuya le filet de sang qui lui coulait le long du menton.
*Je crois que je l'ai énervé...*
- Effectivement, tu n'es pas mauvais. Tu as un niveau, indéniablement. Moi qui pensait que ça allait être du gâteau...
- Ah oui, je suis incorrigible !
Il n'avait vraiment pas l'air content. Il se téléporta derrière moi, mais je réussis à parer son coup de pied. Je réfléchissais à toute vitesse.
*J'ai une allonge plus longue : je dois rester éloigné de lui...*
Il se dégagea et fit un bond en arrière. Il plaça ses deux mains à côté de sa tête, et eut un regard amusé. Une boule violette commença à apparaître entre ses paumes.
- Canon Garric !
La boule partit dans ma direction. Je décidai de riposter.
- Kaméhaméha !
Mon attaque partit vers lui, et les deux rayons se rencontrèrent. Une boule géante se forma, et je dûs maintenir la pression pour ne pas céder. Malheureusement, j'avais eu moins de temps que lui pour me préparer : mon attaque était moins puissante. Il finit par m'atteindre, labourant le sol et m'envoyant plus loin. Je l'entendis rire.
- Juste un petit avant-goût...
Ma tunique fumait encore, et lui riait de plus belle. Il prenait visiblement plaisir à ce combat.
- Tu as l'air très sûr de toi, lui dis-je en me relevant.
- Je n'ai jamais été battu, et encore moins par un Saïyen. Votre peuple n'est bon qu'à nous obéir...
Il me soûlait. J'avais envie de lui rabattre le caquet, mais je ne savais pas comment. Il déployait une énergie impressionnante, et je sentais qu'il ne se battait pas à fond : il en avait encore sous le pied.
- Je crois que l'échauffement est terminé, dit-il avec un sourire. On passe aux choses sérieuses ?
- Avec plaisir...
Je sentais qu'il n'était pas dupe : il savait que je ne me battais pas à fond non plus. Il me testait, pour tenter de m'évaluer vraiment.
*Bon, on ne va pas y passer la journée...*
Je mis mes mains en arrière, et chargeai mon attaque. Il sourit.
- Ka...mé...ha...mé...
- Imbécile ! Je connais ton attaque !
Je lui fis un clin d'oeil, et je disparus grâce au Déplacement Instantané, pour réapparaître à côté de lui. Il me regarda, surpris.
- HAAA !
Le rayon le happa, et il fut écrasé au sol. Il émergea lentement du cratère fumant. Cette fois, il avait l'air vraiment en colère : il était blessé sur tout le corps, et son armure était entamée.
- Tu as failli me tuer, gronda-t-il. Comment un Saïyen peut-il avoir autant de puissance ?
- Il ne fallait pas me sous-estimer. C'est la première des règles dans un combat.
- En effet, je t'ai sous-estimé, mais je ne ferai plus la même erreur. Après ce que tu m'as fait, tu mérites un châtiment digne de ta puissance...
Il commença à concentrer sa puissance.
*Qu'est-ce qu'il fait ?*
- Très peu de gens ont vu ce que tu vas voir, c'est un privilège. Malheureusement, ceux qui l'ont vu sont morts après...
- Arrête ton cinéma ! Tu joues à quoi, là ?
- Je vais me transformer pour accéder au maximum de ma puissance !
- Quoi ?
Il ricana et se mit à crier. Son aura augmenta brutalement, et le sol se mit à trembler. Une grande lueur m'aveugla, et le déchaînement de sa puissance me renversa. Lorsque je parvins à rouvrir les yeux, je vis un monstre devant moi : il devait être quatre fois plus grand qu'avant, son long crâne hérissé de pics et de cornes, ses bras énormes et sa force de combat 30 fois plus importante. Il se lécha les babines en me regardant.
*Je suis pas dans la merde !*

[A suivre]

J'étais face à un adversaire terrifiant, le pire que je n'avais jamais eu à affronter. Il passa un moment à regarder ses mains, ses bras, son corps. Il respira profondément, et me regarda dans les yeux, avec un sourire satisfait.
- Je t'avais prévenu, tu m'as poussé dans mes retranchements et tu vas mourir !
- On pourrait discuter, peut-être...
Peine perdue : autant jouer du cornet à piston devant la Tour Karine en s'imaginant qu'elle va danser la samba... Il émit un rire sadique.
- Tu as peur ? Tu sais que tu vas mourir !
Effectivement, je commençais à me dire que j'étais foutu. Mais je n'allais pas laisser ce gros moche s'amuser avec moi.
- Tu te répètes, gros lard ! Arrête de fabuler et attaque !
Il eut un regard surpris mais se reprit rapidement. Il se mit en position et chargea. Son poing arriva vers moi et je tendis les mains pour le bloquer. Mais sa puissance était telle que ma parade vola en éclat : je fus éjecté à près de 25 mètres. J'atterris lourdement sur le dos, et j'entendis son rire résonner.
- Ça va ? Tu es satisfait ?
Il arriva à son niveau au moment où je me remettais sur mes pieds. Je lui décrochai un coup de pied dans le ventre, mais il ne broncha pas. Il répliqua et me renvoya à nouveau quelques mètres plus loin. Je me relevai plus rapidement qu'avant. Il avançait à nouveau vers moi.
- Tu encaisses bien. Tu es résistant, plus que les Saïyens que j'ai rencontré jusqu'à présent...
- Alors voyons de quoi tu es capable !
Je fis un rapide mouvement de mes mains, pour me retrouver face à lui, paumes tournées.
- Prends ça ! Burning Attack !
Il se prit la boule de feu de plein fouet, tandis qu'il avançait toujours vers moi. Il émergea de la fumée sans une égratignure.
- C'est pas vrai ! Quel monstre !
Il arriva à mon niveau et me décrocha une nouvelle baffe qui me renvoya loin de lui.
- Pauvre fou ! Tu penses que tu vas me résister ? Tu es aussi pitoyable que ...
Il s'arrêta un moment, comme s'il venait de se rendre compte de quelque chose.
- Ça y est ! Tu ressembles à un Saïyen que j'ai connu autrefois : Phitack.
J'eus un mouvement de recul en entendant le nom de mon père de la bouche de ce monstre. Comment le connaissait-il ?
- Tu es son fils, c'est ça ? Oui, je me rappelle de lui : il n'arrêtait pas de parler de toi et de ton frère, Darkos.
- Comment l'as-tu connu ?
Je ne pus m'empêcher de lui poser la question. Je voulais savoir le plus de choses possibles sur mon père.
- Il travaillait pour nous. Mais au bout d'un moment, il a commencé à se rebeller avec un petit groupe de Saïyens : ils en avaient assez de notre autorité. Quel imbécile !
Il me jeta un regard mauvais.
- J'ai dû le réduire au silence...
Le choc me fit vaciller. Cette ordure avait non seulement organisé le massacre de Yardrat, mais en plus c'est lui qui avait tué mon père ! Je sentis la colère remonter en moi, et je serrai les poings de rage.
- Espèce de fumier ! Tu vas payer pour ça !
- Ho ho ! Je t'ai énervé on dirait ! Mais je n'aime pas qu'on m'insulte...
Il fonça sur moi et me frappa. A nouveau, je volais quelques mètres plus loin.
- Allez ! Bats-toi ! Comme ton père !
- Arrête de ... Je t'interdis ...
Il continuait à avancer, implacablement. Et moi, je sentais monter ma colère, au fur et à mesure de ses railleries.
- Tu as déjà tenu plus longtemps que lui. Sois-en fier !
Il voulut m'écraser au sol, mais je retins son poing. Puis le mien partit vers son visage. Il recula sous le choc et me jeta un regard surpris. Je bouillonnais de colère.
- Mais comment...
Je laissai alors exploser ma puissance, comme la nuit où j'avais exterminé le commando. J'étais redevenu un Super Saïyen.
- Il ne fallait pas me mettre en colère ! Maintenant tu vas payer !
- C'est pas parce que tes cheveux sont devenus jaunes que ça va changer quelque chose ! siffla-t-il entre ses dents.
Il faisait le brave, mais je sentais bien qu'il était perturbé.
*Il n'a jamais vu de Super Saïyen... C'est la colère qui me permet de devenir surpuissant !*
Il m'attaqua en sautant, son pied en avant. Je le lui attrapai et l'envoyai voler dans le ciel. Puis je plaçai deux doigts sur mon front, les dents serrées.
- Makankosappo !
Le rayon partit et l'atteignit à l'épaule. Il poussa un cri et retomba sur le sol, face contre terre. Il se releva, tremblant.
- Gouh... Ordure !
- Tu n'as que ce que tu mérites !
Mon aura s'amplifiait avec ma colère. Il eut un sourire.
- Tu es bien un Saïyen... Dominé par ta colère, tu retrouves ta volonté de tout détruire !
- Non ! C'est toi que je veux détruire !
- Même si tu me tues, Dark ne te laissera jamais en paix ! Tu le sais ?
- Je progresserai ! Pour tous vous battre !
Il serra les dents en se tenant l'épaule, fulminant de rage. Je ramenai mes mains en arrière.
- Super Kaméhaméha !
Un rayon gigantesque partit vers lui, et il fut détruit en un instant.
Je repris mon apparence normale. J'avais gagné, mais cela me mettait en position difficile : ils n'allaient pas me lâcher. De plus, la mort d'un Général de Dark par la main d'un Saïyen n'allait pas rester sans conséquences. Quelle ironie ! Moi qui ne voulait pas m'enrôler dans l'armée, je venais sûrement de déclencher la guerre...

[A suivre...]

- Je fais quoi, maintenant ?
Aucune idée. J'étais vraiment dans la merde, et je n'avais pas mis que moi dans ce pétrin : les Yardrats, mais les Saïyens aussi...Vu le niveau des Saïyens que j'avais rencontré sur Végéta, ils n'allaient pas tenir longtemps en cas de guerre. En réfléchissant, je me dis que les Yardrats n'avaient plus grand-chose à craindre : c'est moi que Dark allait chercher à exterminer maintenant.
- Je sais ! Je vais retourner sur Terre, aider Sérû à détruire le Ruban Rouge et en échange, il m'aidera à détruire les guerriers de Dark ! En espérant qu'il acceptera...
Il me restait le problème du vaisseau de Kawer. Je voulais m'en servir pour rentrer sur Terre, mais après ? J'eus soudain une idée : j'allais envoyer un message comme quoi le problème sur Yardrat était réglé, et ensuite, j'enverrai le vaisseau s'écraser sur un planète éloignée. Je montais rapidement à bord et cherchai les commandes. J'envoyais alors un message au QG :
« Problème réglé sur Yardrat. Partons immédiatement pour Freezer 134. Terminé. Général Kawer »
Je ne savais pas ce que voulait dire Freezer, mais je m'en foutais. C'est la planète la plus éloignée que j'avais trouvée, et cela allait m'offrir un répit : ils n'allaient pas faire le rapprochement facilement. Déjà, le trajet allait prendre près de 5 semaines, ce qui me laissait effectivement pas mal de temps. Je mis le décollage en route, et une fois que le cap était bien pris, j'utilisai le Déplacement Instantané pour retourner auprès des Yardrats. Je n'étais pas obligé de retourner sur Terre tout de suite, d'ailleurs j'avais encore du temps avant de rejoindre Sérû.
J'allais profiter de ce temps libre pour tenter de mieux maîtriser le niveau de Super Saïyen : j'avais fini par découvrir que c'était la colère qui permettait d'accéder à ce stade...

[Terminé, à noter]

Tu gagnes 5pts partout.

Cool merci !

On laisse passer le super kamehameha pour cette fois .

Ah oui pardon j'avais pas fait gaffe : je ne peux pas encore l'utiliser...
Désolé lol!

Yoop a écrit:: On laisse passer le super kamehameha pour cette fois .

PTDR, Yoop c'est l'administrator !
Je vais lui faire un rang spécial lol!

Ch'us gentil !

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